Poignets libres et ennuis à gogo (suite de la prison)

HJ:

Jack Sparrow a écrit:: HJ: Je peux juste vous demander quelque chose? VOUS POURRIEZ ARRETER DE ME DONNER DES OCCASION DE TUER MON PERSONNAGE? ON EN A ENCOR BESOIN!!!

C'est tout de même un peu beaucoup mon job... Poignets libres et ennuis à gogo (suite de la prison) - Page 7 20538

Bon,bah c'est officiel maintenant,Port Royal est un gruyère géant XDDDD Je ne sais plus quoi vous répondre,maintenant... "xP

Maudits pirates.
Elizabeth Swann l'avait murmuré avec hargne et rancoeur,Raguetti l'avait clairement énoncé,ouvrant la voie aux autres éventuelles personnes qui aurait peut-être un jour l'envie d'en vouloir à des pirates.Autant dire qu'il y en avait légion.Nous pourrions en dresser la liste,le temps que les soldats emboitent le pas à Jack ainsi qu'à Gwendolyne dans le tout dernier souterrain en date.Nous commencerions sans doute par les grands commerçants,voyant leur fond de commerce pilé;les nobles,forcés de quitter leur belle demeure où ils étaient ma foi bien tranquiles;les soldats,obligés de quitter leur famille pour aller combattre en des lieux inconnus et inhospitaliers;les bonnes soeurs,contraientes de soigner d'inombrables blessés tout en s'occupant des nouveaux orphelins qui venaient sans cesse accroître le nombre de bouches à nourrir;les citoyens enfin,habitants des villes et des ports,qui,après s'être faits piller et massacrer durant pas mal d'années,se voyaient désormais dotés d'enrôlements forcés et d'impôts inombrables.Bon,c'était vrai : ces derniers étaient le fruit de l'oppulente Compagnie anglaise des Indes Orientales.Mais si les flibustiers n'avaient pas dépassé les bornes,Lord Beckett et ses sibires n'auraient jamais posé les pieds aux Caraïbes.CQFD.
Quant à savoir si Cutler maudissait effectivement les deux évadés,il valait mieux ne pas songer à lui poser directement la question,sauf si votre tête avait eu subitement l'envie farfelue de continuer son chemin toute seule.Susceptible ? Non,bien sûr.Mais détestant qu'on le dise perdant alors que la bataille n'était point encore achevée.Et vu que seule la mort d'un de sdeux protagonistes masculins en présence pourrait mettre fin à cette chasse à l'homme doublée d'une fuite éperdue... Les pronostics étant autant inhabiles,que discutables et inutiles.Qui se fit encore à ce que les gens pensent ? Seuls les faibles se fient totalement à leur reflet dans le regard des autres.Restait à savoir quelle décision prendre.Dans quelle voie s'engager.Que faire,bref ! Plusieurs possibilités,étrangement,alors que les deux flibustiers menaçaient une nouvelle fois de leur glisser entre les doigts.On aurait pu suivre Jack et Gwendolyne en restant à la surface,s'aidant une pic pour entendre à quels endroits le sol résonnait.Seulement il y aurait fallu un sacré bâton,sans oublier que la galerie pouvait s'enfoncer encore un peu plus en profondeur.Nous pouvions imaginer une bombe,semblable à celle à laquelle William Turner avait été confronté lors de l'attaque de Port Royal par le Pearl,lancée dans la galerie,dans l'espoir qu'elle fasse sauter les deux brigands,ou au moins leur bouche le passage en faisant sauter le conduit.Seul hic : ils pouvaient la retourner à l'envoyeur,et il aurait été alors impossible de retrouver leur trace,avec l'entrée comblée.Certains,réfléchissant tout haut,se figurèrent un petit canon,placée au seuil du tunnel,dont le boulet faucherait les jambes des ennemis.Pas bête.Mais le temps d'aller en chercher un au fort,compte-tenu de son poids,ceux dont les membres étaient visés seraient déjà bien loin.Un peloton d'exécution improvisé,tirant dans le dos des deux marins de la Perle Noire ? Et si un coude miraculeux leur promettait un abri à couvert ?

-Les plans de ces souterrains.Dans mon bureau.Et dans les plus brefs délais.

Généralement,lorsque Beckett commençait à parler par bribes de phrases,c'était qu'il commençait réellement à se donner tout entier à ce qu'il faisait.D'une part,il comptait bien,après cette aventure,et quelque soit l'identité de celui ayant le dernier mot,murer tous les passages possibles et imaginables sous Port Royal,et si bien,je vous prie de le croire,qu'il faudrait plus que l'opération du Saint Esprit pour pouvoir à nouveau les réemprunter.D'autre part,le messager qui revenait tout essoufflé des quais -et qui s'aprêtait à courir de nouveau aux archives de la forteresse- était formel : le dispositif mis en place au port était parfaitement opérationnel,et les canonniers n'attendaient plus qu'une cible pour accomplir leur devoir.Et l'île de Port Royal n'était tout de même pas assez grande pour cacher Sparrow et Swann éternellement ! Logiquement,si personne ne pouvait entrer,personne ne pouvait sortir.Quant à teni un blocus,quand on a qu'un seul navire face à une citadelle et des quais peuplés de lourds vaisseaux de guerre... Jack n'avait pas su rester à sa place,laissant Gwendolyne à la mort pour préserver sa liberté,le Code le condamnait à rester sur place.Sûr qu'à Tortuga,ou bien sur l'Île des Naufragés,ç'aurait été fort agréable.Mais en ces lieux hostiles...
La seule véritable décision concernant l'anglais résidait en ce qu'eil allait faire : première alternative,rentrer au fort,pour examiner ces fameux cadastres,tout en étant aux premières loges en cas de combat maritime.Seconde option,suivre les soldats... Passer donc au niveau inférieur,et piétiner,alors que le danger roderait,de multiples façons... Sécurité... Aventure... Sagesse... Jack...
Alors que les soldats,après un quart de seconde d'hésitation,emboîtaient le pas aux scélérats,sa monture renacla,sentant son cavalier indécis.Devant l'imposante demeure,Cutler n'était en sûreté,et relativement au calme.Juste assez pour se décider.Alors,comme s'adressant à son sérieux et à son discernement,il haussa les épaules,affichant un léger sourire,le genre qu'aurait eu un polisson sur le point d'accomplir une énième futilité,née d'un caprice que nul ne pourrait jamais temprérer.Et tranquilement,le britannique rechargea son arme.

HJ: Attention, voilà le revenant!
XD c'est vrai que c'est un peu beaucoup ton job mais quand même... Evite de me donner presque envie de mourrir... Donne moi plutot envie de me sauver la peau!
Oui, il faut placer des panneau partout "Attention Depuis peu Port-Royal s'est transformé en gruyère géant NON comestible... N'essayez pas de le MANGER" XD
Par contre, vous permettez que je fasse aller de l’avant cette petite histoire parce qu’on tourne un peu en rond… Et on rame…

Mais combien y avait-il de passage dans tout port royal?
Telle était la question qu'on pouvait se poser après que Jack ET Gwendoline s'enfuient une énième fois, échappant ainsi à une mort quasi certaine.

*Mais comment ai-je pu être aussi défaitiste?*

Oui Jack n'était pas comme les autre. Les autres se poserait quarante milles autre question que celle-ci...
Mais Jack n'était pas comme les autre... Quand son défaitisme l'avait presque englouti, ses sens s'était mis en veille l'espace d'un instant, à commencer par l'ouïe. Aussi, quand Gwendoline le pris par le poignet pour l'entrainer dans ce souterrain, il n'avait pas entendu tout de suite les baillonette s'accionner. Il n'entendit pas Gwendoline lui dire qu'elle lui expliquerait plus tard.
Le souterrain était à peine aéré... On pouvait respirer mais très mal... L'air n'était pas sain... A un, il aurait été assez simple d'arriver au bout entier et rapidement...
De tout évidence, Gwendoline l'avait fait passer devant... Il faisait tout son possible pour rester tout de même près d'elle. Il fallait arriver au bout du tunnel dans un temps presque imparti...
Jack connaissait Beckett... Dumoins, il le connaissait assez pour savoir qu'avec toute les possibilité qui s'offrait à lui, il n'allait pas en rester là, mais qu'il n'éait pas assez bête pour leur boucher la sortie avec une bombe...
On entendait déjà les gardes arriver derrière... Il fallait accélérer...
Mais au lieu de ça ils ralentirent... Presque sans s'en rendre compte, à cause de l'airqui devenait vraiment rare au fur et à mesure qu'il avançait...
Sortir…
Il fallait sortir…
Au fur et à mesure que Jack reprenait le contrôle de ses sens, ses pensées en était encore à trouver une justification à son défaitisme…
Mais il fallait sortir et pour cela retrouver son courage…
Jack se sentit à nouveau plein d’entrain et prêt à sortir tout le monde de la galère…
Mais ce souterrain n’en finissait jamais ? Il n’avait donc aucune fin ?
C’est que l’air se faisait sérieusement plus rare…
Là ! La lumière !
Jack, qui tenait la main de Gwendoline, accéléra le pas…
Arrivé là-haut, les soldats ne les avaient pas rattrappé…
Ils était à présent sur une falaise (HJ : oui, nous approchons de la fin de la fuite XD). On pouvait voir au loin les tonnes de mesures de sécurité misent en place par le Lord pour faire le blocus sur Port-Royal…
Espérons simplement que Gibbs soit assez intelligent pour ne pas essayer d’accoster à Port-Royal comme si de rien n’était….
Il se tourna vers Gwendoline, tout sourire…

On sera bientôt sortis de là, je te le promet…

Oui oui, le défaitisme de Jack avait disparu… Il n’avait absolument pas la moindre idée de comment rejoindre le Pearl, de où était le dit navire, ni de comment échapper aux soldats… Mais en tout cas, rassurant ou pas, Jack était certains qu’ils allaient s’en sortir d’une manière ou d’une autre… Du pur Jack quoi.
Maintenant, va savoir ce qu’il avait derrière la tête… Mais il était certains qu’ils allaient s’en sortir.

HJ : Je sais que je me répète un peu… Mais c’est un peu la dèche d’inspiration en ce moment…

HJ : Coucou!!!!!!!^^
AH désolé de cette absence, mais me revoilà! [en même temps depuis le 8 aout, j'étais pas re-là, fin bref]

Gwendoline sentait peu à peu l'air lui manquer. Dans ses souvenirs, ce n'était pas si étouffant, pas si difficile de marcher....Mais dans ses souvenirs, elle n'avait pas traversé le souterrain, elle s'y était caché, et était sortit dès que la menace avait l'air ecarté. Mais qui donc avait fait construire ce souterrain? Vers où menait-il? Si à eux deux, ils avaient du mal à respirer, les hommes de Beckett, comment fesaient-ils? Ils fallaient qu'ils sortent, il n'y aurait bientôt plus d'air....
Pourquoi est ce qu'elle se sentait ralentir? Pourquoi ses membres devenaient lourd, sa gorge sèche, et ses battements de coeur plus rapide? Pourquoi tout devenait si flou....

- J...Jac..k...

Elle s'étonna elle-même d'avoir pu sortir un song de sa bouche. Jack, ressentait-il la même chose? Respirait-il?
Il lui sembla qu'il accelerait, en fait, il l'entraînait....Comment cet homme faisait-il donc pour réussir dans tout ce qu'il faisait? D'une manière étonnante.....Impossible...."Pas Impossible....Improbable...". Les yeux de Gwendoline, qui se fermaient, se rouvrir brusquement. Mais oui, improbable! C'est ce que Jack répétait à chaques fois qu'il avait une idée derrière là tête!
Leur survit était improbable, pas impossible!

Elle accelera avec lui...La lumière!!!! Ils allaient s'en sortir!! Enfin du moins respirer...

Soudain, ils se retrouvèrent....sur une falaise? La falaise près du port de Port Royal? Mais....comment avaient-ils fait?
Elle reprenait des couleurs, respiraient enfin, son sourire revint se dessiner sur son visage.

Jack.....merci Jack, pensa-t-elle. Il se tourna vers Gwendoline en souriant.

On sera bientôt sortis de là, je te le promet.

Bon, Jack avait retrouvé toute sa fougue, bonne nouvelle! Maintenant comment s'en sortir. Les hommes de Beckett n'arrivaient pas.

Vu le nombre qu'ils étaient, ils n'ont surement pas eu assez d'air là dessous, ils en ont pour plus longtemps que nous. Ca nous laisse une marge....

En fait, elle parlait plus pour elle même que pour Jack. Son regard était perdu dans les vagues de l'océan, en dessous de ses pieds, une main en dessous du menton, signe de reflexion. Le Pearl ne pouvait pas ce permettre d'apparaitre comme ça, sinon, c'était cui...Mais alors comment?

Un flash d'Elizabeth tombant de la falaise....Un autre de Jack qui s'enfuiait de là sorte......Non.....si il ne savait pas où était le Pearl, sauter n'était peut-être pas la solution....

On ne va pas sauter tout de même!

Les sourcils froncés, elle regarda autour d'elle. Pas un homme de Beckett en vu. La vie à Port Royal suivait son cours....Personne ne les voyaient...mais alors....

Elle se tourna vers Jack...il...Il SOURIAIT! Mais...qu'est-ce qu'il avait derrière là tête? Rien peut-être...Une chose est sûr, il savait qu'ils allaient s'en sortir, il en était persuadé, elle pouvait le lire dans ses yeux....ses yeux qui parlaient mieux que quiquonque.....

Jack?

Ah,l’Amour… On arrête pas d’en rajouter des tones là-dessus,que ce soit dans les romans,les poèmes,ou les souhaits informulés,un édredon serré contre soi,le regard tourné vers les cieux étoilés,alors que la maisonnée dort profondément.Les femmes espèrent après un Prince Charmant bourré de qualités,si parfait que même les étoiles palissaient de jalousie à sa vue.Quant aux hommes,leurs pensées se tournaient toujours vers une demoiselle sensible et sensuselle,douce mais ayant la tête sur les épaules,belle mais pas superficielle,à leur écoute mais nullement collante.Chacun avait ses stéréotypes,allant de paire avec ses déceptions et ses rêves peu à peu modifiés par le temps et les personnes que l’on rencontrait.Au nom de ce,en apparences,pur et magnifique sentiment,on commettait les plus basses atrocités –rappelez-vous d’une demande en mariage acceptée alors que le cœur de la jeune femme se trouvait possédé par un autre,au mépris de ce que pouvait éprouver l’homme floué à qui l’on promettait une cérémonie en grande pompe-,ou au contraire,les actes les plus héroïques,les plus admirables –j’entends par là laisser partir celle qui a accepté de devenir votre femme pour la voir s’en aller au bras d’un ~~moins que rien~~ autre prétendant-.Nous vous passerons les évocations de toutes les odes,les traités,les essais,les lettres s'épanchant sur le sujet.Vous le connaissez aussi bien que moi.Tout ça pour ne pas toujours arriver au Happy End vanté par les contes et tellement attendu par le grand public.Je vous vois venir.Vous avez deviné,depuis un petit moment sans doute,que Cutler n’avait pas quitté la partie aussi facilement.Vous vous dîtes donc « Rhaaan,mais c’est pas possible,il nous aura embêter jusqu’au bout celui-là,jusqu’à nous gâcher notre belle scène romantique entre nos deux héros ».En gros,c’est encore à lui que revient le mauvais rôle.Celui du vilain méchant pas beau que tout le monde hue,comme s’il était responsable de tous les maux de la Terre,y compris du temps rajouté entre le retour de l’embêteur numéro 1 et le baiser final dans le soleil couchant,Port Royal et les ennuis bien loin derrière,l’horizon pour seule limite,et de beaux jours en perspective.Le « Il vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants » qu’on espère pour les protagonistes principaux,parce qu’en fait,on crève d’envie d’être à leur place,toujours en respectant ce modèle de désirs dont nous parlions au début de ce message.Et Beckett,dans cette histoire ? Il avait pas le droit de vivre dans la félicité jusqu’à la fin de ses jours ? Bah non,me répondrez-vous.C’est le grand opposant à Jack,qu’on adore,qu’on adule.Forcément,il est destiné à perdre,et à ruminer ses échecs sans,en aucun cas,avoir le droit ou la simple possibilité de triompher,d’être joyeux.Et bien c’est proprement injuste.Scandaleux,même.En un mot,révoltant.Juste parce qu’il jouait à fond son rôle,on le condamne ! Parce qu’un type,une entité divine ou je ne sais quoi avait un jour dit qu’il aurait le mauvais rôle de cette histoire,il se voyait ôté de toute possibilité de changer la done.Et tout le monde acceptait cet état de fait,parce qu’après tout,ça arrange bien.Finalement,les gentils ne sont pas si gentils que ça,je vous le dis.Sincèrement,vous ne croyez pas que le Lord avait lui aussi envie d’aller retrouver sa belle ? C’était que ça n’allait pas très fort ces temps-ci,entre eux.Comme n‘importe quel fiancé,en son cœur se trouvait le désir d’aller la rejoindre,afin de discuter,de régler leurs problèmes,pour que ça s’arrange,que ça aille mieux.S’aménager une éclaircie dans la noirceur qu’on lui avait attribuée d’office.Seulement voilà,il avait fallu étouffer dans l’œuf ces beaux projets,la traque de Sparrow l’obligeant à s’oublier pour mieux se consacrer à son illustre mais fort ingrate tâche : mettre ce malandrin une fois pour toute derrière les barreaux.Mieux : l’anéantir.L’anihiler.Lui faire payer sa révolte,il y avait de cela des années,à bord du Wicked Wench,qui s’était vu bientôt affublé du nom bien connu de Black Pearl.La faute pouvait donc être logiquement imputée au flibustier.Et à la fille cadette de Swann,par la même occasion,ne faisons pas de favoritisme.Alors au lieu de râler que le noble aurait mieux fait de baisser les bras –abandonner comme un lâche ! bien trop abjecte pour un être comme lui-,cherchez les véritables causes de cette situation déplaisante.Nous,pendant ce temps,on continuera.
Voilà donc pourquoi,et par quel cheminement tortueux,notre britannique descendit de cheval après avoir,à bride abattue,quitté Port Royal intra muros.Dieu seul savait comment -et par quel miracle ce détail insignifiant en apparence s'était fraillé un chemin en la quantité d'informations contenue en son esprit- il s'était souvenu avec exactitude de la position géographique... D'un buisson.Oh,un arbuste bien commun,comme on en rencontre partout,sans jamais vraiment y accorder de l'attention.Sauf que derrière cette plante touffue se trouvait l'entrée d'un tunnel.Ou plutôt sa sortie.Cette galerie s'avérait de plus la même que celle du début de notre récit,par laquelle nos deux fauteurs de troubles espéraient retrouver une liberté pour le moment à la fois perdue et acquise.Fatalité ! Ou bien autre chose,mais certainement pas le hasard.ç'aurait manqué cruellement de style,'pensez pas ? Bref,le noble ne trouvant rien à quoi attacher le licou de sa jument,il laissa la longe tomber au sol,sans crainte aucune que l’animal ne prenne la fuite : il s’agissait d’un cheval de bataille,rompu aux canons,aux cris et à l’odeur âcre du sang.Au pire,il n’aurait qu’à rentrer à pied.Peu importait le moyen de transport,si son plan de dernière minute fonctionnait.On en était bien au C,non ? Waaa,quelle imagination.Courage Jack,il vous reste encore vingt-trois lettres dans l’alphabet avant que Cutler s’accorde trente seconde pour passer à celui grec… La brave bête d’ailleurs s’écarta de quelques pas,avisant d’un beau carré d’herbes folles à aller goûter.Grand bien lui fasse,car désormais,Beckett n’avait plus besoin d’elle.Juste de son arme,qu’il rechargea prestement,avec une mécanique habituelle plutôt surprenante venant d’un homme censé tout déléguer à ses assassins et autres subordonnés.Qui dit haut placé ne dit pas forcément attardé mental ou encore assisté.Il parvenait très bien à se sortir du pétrin seul.Le démontrerait-il à nouveau ? Oh,croisons les doigts pour que ce soit le cas.
Pile à l’instant où son pistolet redevenait à prêt à l’usage,son regard perçut du mouvement derrière le buisson dont nous parlions tantôt.Parfait,ses invités arrivaient pile au bon moment ;mais ce ne fut pas assez pour engendrer un fin sourire sur ses lèvres.Trop de concentration.Il s’agissait un d’un dernier coup en une partie d’échec,le plus gros bluff jamais vu au poker.

-On ne bouge plus,lâcha le Lord d’une voix froide,mais nullement en colère –juste sereine,le timbre d’un dirigeant de la trempe d’un Salomon ou d’un Louis XIV.

N’y voyez pas de l’assurance,ou encore de l’arrogance.Certes,le maître de la EITC pouvait l’être,par moments.Mais ici,c’était toute une volonté qui s’exprimait par sa bouche.Ras le bol.ça devait finir.Et comme Beckett ne comptait ni mourir ni relâcher Sparrow,c’était donc à ce dernier de courber l’échine.Bon Dieu,qu’il le comprenne ! Cela devenait lassant,frustrant.D’être surpuissant,et constamment défié par un microbe.Illogique,de surcroît.Comment un pirate parvenant à se sortir de tous les mauvais pas pouvait ne pas trouver la raison suffisante en son esprit prolifique pour simplement s’arrêter.Enfin… On verrait bien comment le coquin se tirerait de ce bourbier-ci.
Son arme braquée sur le couple,il fit un pas en avant.De toute manière,même de sa position précédente,il aurait fait mouche.Bon tireur,cela grâce à quelques leçons prises dans sa jeunesse,et par un perfectionnement acquis auprès de Mercer.Ses yeux bleus glace étaient étincellants,et pourtant d’un calme sépulcral.

-Vous croyiez pouvoir vous en tirer aussi facilement,Jack ? Oh,voyons,ne me faîtes pas l’outrage de me sous-estimer.

L’histoire du Wicked Wench… Mais à l’envers… Cette fois,c’était bien Beckett qui avait le doigt sur la gachette.Le juger faible aurait été une erreur fatale.Son pouce ramena le chien en arrière,avec un clic de mauvaise augure.

-Notre cas est simple,reprit le Lord,sans les lâcher des yeux.Jack,vous allez bien gentiment attendre avec moi l’arrivée de mes hommes,sans quoi miss Swann risquera fort de goûter au plomb de ma balle.Quant à vous mademoiselle,je ne puis que vous inviter à convaincre votre compagnon de ne point tenter de s’échapper à nouveau,sans quoi il pourrait bien me prendre l’envie d’user de son crâne comme d’une cible.Me suis-je bien fait comprendre ?

Mazette.ça ne rigolait plus du tout,là.Une balle,deux cibles,et pourtant le bien né gérait totalement ce léger déficit.Dans quelques minutes,les incapables du fort débouleraient,et la tension de l’instant serait dissipée.Ces abrutis allaient peut-être même le voir comme un héros,ayant triomphé seul du capitaine du Pearl,l’insaisissable.Inutile de préciser qu’il était prêt à faire feu quoi qu’il arrive.Sans regret,ni hésitation.Un preneur d’otages avec une magnificence sidérante : épaules bien droite,pied en avant ,bras tendu ne saillant même pas dans l’effort.Rien ne l’arrêterait.Ni hier,ni aujourd’hui,ni demain.Ni jamais.Ceux qui auraient jugé du contraire auraient paru encore plus sots qu’ils ne l’étaient en réalité.
Cependant,Cutler ne se laisserait pas aller au petit jeu préféré du pirate,et aussi celui des hommes en position de force,à savoir discuter avec le prisonnier pour prouver et se prouver sa réussite.Jack en aurait sans doute profité.Et rien ne valait l’état de concentration dans lequel il se trouvait,où tout se trouvait limpide,neutre,appaisé,parfait pour le déclenchement d’un réflexe ou pour l’éclat une pensée furtive.
Allez,trois-quatre minutes à tenir.Un jeu d’enfant.

Jack?

C'était Gwendoline qui parlait. Elle avait l'air assez intriguée par ce que Jack avait derrière la tête...
Si elle savait seulement... que Jack n'avait RIEN derrière la tête sinon une ou deux bosses dont les effet se feront sérieusement sentir une fois le stress de la situation retombé...
Il commença à examiner la situation... Il n'y avait que la falaise, le tunnel, et... de sublime rochers en bas... Une mauvaise chute et s'était la fin. Il faudrait vraiment un coup de chance pour les éviter. Jack se voyait déjà en train de sauter et s'écraser sur les...
Il était donc hors de question de sauter! Voilà qui était clair. Mais alors que faire? Il fallait simplement...

*courir... Courir ou mourir*

Mais Jack ne savait pas que le danger était déjà là.
Les soldats n'allait pas sortir du tunnel avant longtemps...
D'abord, pour rassurer Gwendoline sur ses intentions, Jack s'adressa toujours tout sourire à elle:

Ne t'inquiête pas pour ça, il est hors de question de sauter là en bas...

Mais alors que faire... La ville était trop dangereuse...

*Il est donc exclut de s'enfuire à toute jambe...*

La réflexion devenait donc intense. Que faire...
Les soldat arriveraient d'ici cinq minutes...
Mais la solution n'allait pas tarder à se présenter d'elle-même... Mais ça, aucunes des personnes ici présente ne le savait...
Car personne n'aurait pu imaginer un instant que le Lord, caché dans un coin les observait et que pour une fois, il allait tenter de faire "le sale boulot" bien que l'intervention de celui-ci n'aurait pour but que de donner le temps aux soldats de sortir de leur trou.
Les seuls mots que Jack pu percevoir furent:

On ne bouge plus. Vous croyiez pouvoir vous en tirer aussi facilement,Jack ? Oh,voyons,ne me faîtes pas l’outrage de me sous-estimer. Notre cas est simple.Jack,vous allez bien gentiment attendre avec moi l’arrivée de mes hommes,sans quoi miss Swann risquera fort de goûter au plomb de ma balle.Quant à vous mademoiselle,je ne puis que vous inviter à convaincre votre compagnon de ne point tenter de s’échapper à nouveau,sans quoi il pourrait bien me prendre l’envie d’user de son crâne comme d’une cible.Me suis-je bien fait comprendre ?

Il s'était bien fait comprendre...
Mais Jack avait ce qu'on appelle un sale esprit de contradiction...
Ce n'était qu'un coup de bluff. Le Lord n'allait rien tenter avant d'être entouré... Et les soldats n'allait arriver que dans 4 petites minuscules minutes et vu la situation, elle risqu'ait de passer vite...
Jack devait le battre à son propre jeu et gagner du temps à son tour pour trouver une solution, bien que le temps soi compté.
Mais n'oublions pas que c'est dans ce genre de situation que Jack avait de la chance et qu'il s'en sortait le mieux. Certains diront que c'est l'habitude, puisque Jack avait le don de se mettre dans des situation a priori désespérée, et la journée d'aujourd'hui n'allait pas faire exception. D'autre diront que c'était de la chance pure... Mais passons...
Cette situation le mettait mal à l'aise, sans qu'il ne sache réellement pourquoi... Et si le but de la manoeuvre était ailleurs? Car il y avait bien d'autre moyen que de menacer quelqu'un avec une arme pour gagner du temps, surtout pour ce qu'il s'agit de ces deux "amis". En plus, Jack avait cette désagréable sensation de déjà vu... Oui, Beckett devait savourer l'instant à présent... Car cette situation, Jack l'avait déjà vécu... Mais à l'envers!
Quelle erreur... Jack aurait effectivemen du mal à s'en sortir, mais il savait comment gagner du temps, étant donné qu'il s'était trouvé dans la situation de tireur des années auparavant...
Du moins, il pensait le savoir.
Car vous connaissez Jack... Il a une mémoire EXTREMEMENT séléctive... et il vit dans le présent... Il apprend de ses erreur certes (et encore) mais il ne se souvenait jamais des dites erreurs... En tout cas, pas de ce genre d'erreur... Comment avait-il pu oublier?
Il fallait juste gagner du temps...
Les soldats allaient arriver d'ici trois minutes...
Un jeu d'enfant...
Si Jack avait perdu la mémoire... il suffisait de demander à Beckett ce qui s'était passé...

Dites moi très cher, ne nous sommes nous pas déjà trouvé dans cette situation auparavant? Rappelez-moi, enfin rappelez-nous comment s'est terminé cette histoire et comment risque de se terminer celle-ci?

Tout ce blabla pour gagner du temps.
Les soldat n'était pas loin...
Soudain, Jack sentit le sol trembler. Il jeta un oeil et remarqua que la terre n'avait pas séché (rappelons que lors de l'incendie de la calèche, il a plu). Puis il réfléchit. Il devait bien y avoir sous terre 150 kg ou plus de chair humaine en mouvement, marchant comme des bourins parce qu'il n'ont plus trop d'air... Il fallait...

*Non pas sauter, mais se laisser tomber?*

Oui, là était la seule et unique solution à ce problème épineux...
Mais comment prévoir la fissure? Comment prévoir quele sol serait assez meuble, assez mou, assez cassant pour faire la fissure qu'il fallait?
Les soldat allait arriver d'une minute à l'autre, et la fuite de Jack et Gwendoline allait bientot continuer...
Le sol tremblit et on commençait à entendre l'écho dubruit que faisait la roche et la terre en se brisant...
L'important résidait à présent en la prévision de la forme du monticule qui allait se détacher de l'île à cause du trop grand poids dans un morceau de terre bien trop fragilisé à cause des galeries... Ce passage secret ne devait pas avoir été créé pour supporter autant de poids... Sinon, la terre ne tremblerait pas...
Jack avait déjà la solution...
Le choc du monticule avec les rocher? Si nos deux tourteraux allait perdre l'équilibre? Il valait mieux ne pas y penser...
Jack allait tout simplement planter son épée dans le sol, pour que la terre se brise là, mettre tout son poids sur le monticule, mettre un choc en plus en sautant, attirer Gwendoline à soi, pour la protéger, et se laisser tomber... Il y avait des chances que ça marche... Il falait juste faire croire pour l'instant qu'il n'avait aucun plan. Un jeu d'enfant pour un menteur né...
Le sol tremblait de plus belle et le bruit de la terre qui se fissure se faisait à présent clairement entendre...
Bientot cette histoire serait terminée... ou pas.

- On ne bouge plus!

Gwendoline fit volte-face. Beckett se tenait là, tout près d'eux, son arme pointé. Oh non non non.....ce n'était pas bon du tout.
Pas maintenant! Si ils ne sautaient pas, ne pouvaient pas s'enfuir...alors que leurs restaient-ils?

- Vous croyiez pouvoir vous en tirer aussi facilement,Jack ? Oh,voyons,ne me faîtes pas l’outrage de me sous-estimer.

Aussi facilement? C'était une plaisanterie de bien mauvais goût. Il n'y avait rien de facile, même si Beckett n'était pas présent.

-Notre cas est simple,reprit le Lord,sans les lâcher des yeux.Jack,vous
allez bien gentiment attendre avec moi l’arrivée de mes hommes,sans
quoi miss Swann risquera fort de goûter au plomb de ma balle.Quant à
vous mademoiselle,je ne puis que vous inviter à convaincre votre
compagnon de ne point tenter de s’échapper à nouveau,sans quoi il
pourrait bien me prendre l’envie d’user de son crâne comme d’une
cible.Me suis-je bien fait comprendre ?

Quel choix! Gwendoline fixa Jack avec tristesse et désespoir. En réalité, elle l'observait, elle sentait qu'il y avait une solution. Elle voulait juste vérifier le changement de comportement de Jack. Qui ce dernier ne laissait rien paraître.

- Dites moi très cher, ne nous sommes nous pas déjà trouvé dans
cette situation auparavant? Rappelez-moi, enfin rappelez-nous comment
s'est terminé cette histoire et comment risque de se terminer celle-ci?

Elle tenta de masquer son incompréhension. Jack et Beckett se connaissaient depuis un bon bout de temps et avaient eu une certaine histoire. Gwendoline aurait bien aimé savoir comment cela s'était terminé la dernière fois...Elle aurait été sans doute un peu plus confiante.

Mais il y avait une chose qu'elle avait comprise à cette instant précis : il voulait gagner du temps.

Et on dirait que mère nature avait aussi envie de les aider, ou pas. La falaise n'avait pas l'air de supporter trois personnes, des précipitations, et un tunnel, tout cela en ajoutant le sol mouillé. Un simple coup, précis et bien placé pourrait fissurer le tout, et leurs permettra de tomber sur les rochers, sans mourir dans d'atroce souffrance, et de finir en un seul morceau...ou deux tout au plus.

En tournant le regard vers Jack, tout en gardant cet air désespéré, elle eu comme l'impression qu'il pensait à la même chose qu'elle. Il fallait gagner du temps...du temps.

- Jack, il a raison. Je crois qu'il est temps que tout cela cesse. En tout cas moi je me rend. Ma soeur ne voulait surtout pas que j'ai cette vie là et je trouvais cela égoïste, mais à la longue, c'est impossible de tenir la route. Il serait plus sage de s'arrêter là. Cependant, je ne tiens pas à croupir dans une prison, et je hais cet homme qui a mis fin aux jours de mon père... Et qui empêche ma soeur de vivre une vie normal. Cruel dilemme, vous avez raison mon cher Beckett. Mourir, ou croupir en prison. Vous n'avez pas mieux à proposer?

Gwendoline tourna les yeux vers Jack et lui parla du regard. *Il serait plus sage de survivre et de ne pas s'arrêter là. La deuxième partie est vrai, mais pas la première, je te rassure*.

Pour une fois,Cutler ne pouvait que l'admettre : Jack avait raison.Oh,vous ne pouvez vous imaginer à quel point admettre cet exceptionnel état de fait le dégoûtait profondément,posséder un quelconque point commun avec cet homme lui donnant tout simplement envie de radier cette ressemblance avec toute la puissance d'un dédain propre aux gens de sang noble.Ce type n'était rien.Telle une moisissure,il recevait les choc et risquait de disparaître à chaque seconde,sans pour autant périr tout à fait.Une mauvaise herbe.Un rebus.Un parasite.
Alors non,Beckett n'allait pas entrer dans leur pernicieux petit jeu,même si l'envie de leur rabattre le caquet le titillait un peu.Il avait trop à perdre pour un gain nullement assez substanciel,et il le savait pertinemment.Si Sparrow avait profité naguère de son inexpérience en matière de manipulation,céder aujourd'hui au piège que le pirate et sa compagne tendaient insidieusement devant lui aurait été pure folie ! Ces deux là riraient moins lorsque le nœud coulant de la potence,si longtemps promis pour l'un d'eux,leur briserait la nuque avec un claquement sec,ou mieux,les priverait d'air tandis que leur visage bleuirait et que leurs poumons hurleraient à la douce délivrance de la mort.C’était ça,le jeu.Avec ses règles.Ses défenseurs.Et les futurs cadavres bravant l’ordre des choses .
Le cas de Gwendolyne apparaissait pourtant comme le plus surprenant.Certes,la rédemption était chose commune dans ce monde où l’espèce humaine multipliait les erreurs.Le repentir existait,et cela aussi,le Lord ne pouvait l’oublier.Et en même temps n’accorder aucun crédit aux dires de la jeune femme.Pourtant,rien n'aurait été plus simple : il s'avère tellement meilleur pour la santé morale de se dire que l'être humain conserve en toute circonstance un bon fond,plus ou moins bien caché -philosophie propre à James Norrington si je ne m'abuse;il n'y a qu'à voir où ça l'a mené (?)-,et de plus,Gwen' n'aurait pas été la première pirate échappant au bourreau de manière temporaire sur un ordre du nanti,sauvée de la Faucheuse afin de mieux servir durant un temps les services de renseignements de la EITC,avant qu'on décide si finalement elle méritait de vivre,ou non.Rien à faire,cependant.Aucune trace de l'envie fugace d'avoir la sœur d'Elizabeth totalement à sa botte,et devant chaque jour faire plus fort pour occulter de son esprit le fait qu'elle avait rallié l'ennemi.Sans doute car la miss avait pris le parti du pire d'entre tous.ou qu'en fin de compte,le britannique se révélait en totale opposition morale avec son Amiral.Quoi qu'il en soit,il ne crut pas ses belles paroles qui avaient tout du miel et du mensonge.L'Amour ne s'efface pas comme cela,nous le savons tous.Quant à savoir si une fille de bonne famille éperdue d'affection pour un loup de mer,au point de l'aider à s'enfuir,et de là à se rendre complice d'un hors-la-Loi,pouvait en un quart de seconde se rendre compte,une fois au pied du mur,que son bien aimé ne valait peut-être pas tant que cela la peine qu'elle perdre et la vie et l'honneur... Laissez-nous rire... En matière de tromperie,le patron de la EITC était passé maître,et même plus.Sa vie mouvementée dont nous ne connaissons que quelques bribes ballotées par les aléas de l'Histoire avait d'ailleurs également connu un épisode où l'un de ses plus proches parents avait été aimé et avait aimée une pirate.Cette personne,Cutler l'avait fait pendre.ç'avait même été sa première action en temps que Lord et directeur de la Compagnie des Indes.Et vous savez ce que cette personne lui avait dit,une poignée de minute avant de monter sur l'échafaud ? Non pas qu'elle regrettait son geste.Non pas que sa passion lui causait désormais les plus grands tourments de la terre.Mais qu'elle était fière de lui,de la force morale qu'il déployait pour rester digne et sans émotion en un moment pareil.
Quelle drôle de manière de dire adieu à son père.

-Oh,quelle charmante manière de vous donner rendez-vous dans l'au-delà,mademoiselle,sussura Cutler d'un ton sarcastique,ne perdant rien de leur œillade et les méprisant ouvertement -pour leur faiblsse de coeur,pour un sentiment auquel l'anglais ne toucherait peut-être jamais.Effectivement,j'ai mieux,bien mieux.

Tellement de colère.Pour tous les époux et épouses qui avaient vu leurs conjoint(e)s quitter le logis sans un mot d'explication,pour mieux courir à l'aventure et s'échouer entre les bras de racailles aux décoltés plongeants,ou bien aux promesses illusoires.Pour tout ceux qui gardaient loin de leur coeur la malsaine tentation de rejoindre tous les faibles ayant cédé à cet appel corrompu,et qui luttait pour trouver un sens à l'existence.Pour ces familles détruites.Et pour lui,qui avait reçu en héritage,en plus d'un manoir en Ecosse et d'un poste à responsabilité,la haine viscérale et éternelle des marins voguant sur pavillon noir.

-Regardez-le mourir.Et maudissez-vous chaque jour de ne pas avoir su faire les bons choix lorsqu'il le fallait.

Sans crier garde ni attendre plus longtemps ses subordonnés,le Lord pressa la gachette.Tout se passa alors extrêmement vite : alors que la pièce de l'arme se voyait ramenée de moitié en arrière,une brèche immense commença à se dessiner sur le sol avec un craquement de tous les Diables,séparant les belligérants telle une frontière cataclysmique.Le regard bleuté du bureaucrate suivit avec une stupeur sidéré le vif tracé peu à peu découper dans la falaise un îlot sur lequel se tenaient les êtres qu’il désirait le plus voir disparaître.Malheureusement,Cutler allait être servi.Regardant de nouveau les évadés avec une expression d’incompréhension où l’on pouvait tout de même deviner le sentiment… Un sentiment de nature assez multiple… L’émotion d’un homme sachant la fin de son « règne » proche,cet état l’attristant autant que le frustrant à un point inimaginable ;ajoutez à cela la certitude que d’une manière ou d’une autre,par un artifice diabolique,ses ennemis étaient directement responsable de ce changement.Agir.Vite.Au moins profiter de l’ultime seconde,et tenter le tout pour le tout,bien que l’issue de tout cela demeurât étroitement liée aux secondes en passe de s’écouler.Alors oui,le noble tira.Et à l’instant même où il le fit,la fissure s’agrandit d’un coup sec,le faisant chanceler assez,non pas pour le faire tomber,mais pour dévier le canon de son pistolet,tantôt dirigé vers le cœur de Sparrow.Comment savoir où la balle allait aller se loger,alors que de nouveaux tremblements secouaient la terre,et qu’un nuage de poussière aussi opaque qu’irrespirable commençait à emplir l’atmosphère ?
Beckett,se voilant la bouche et le nez dans son coude,scruta les ombres devant lui,à la recherche de Jack.Il ne lui restait plus d’arme,et il ne savait pas exactement ce qui allait advenir de la falaise,mais il lui fallait tenir,bon sang !

Hj: C'est assez court... U_u Cela dit,à vous de jouer,et de décider où ira ma fameuse balle ! =D

HJ: Non non... Il a une longueur tout à fait raisonnable... Je risque de faire moins, alors... XD

Citation :: Cela dit,à vous de jouer,et de décider où ira ma fameuse balle ! =D

Niark niark Poignets libres et ennuis à gogo (suite de la prison) - Page 7 Icon_twisted

Jack écoutait attentivement les dires de Gwendoline et interpréta son regard comme il le fallait. De toute façon, il ne l'aurait pas cru...
Mais il savait surtout que Beckett ne tomberait pas dans le piège... L'attitude de Gwendoline était trop contradictoire avec ses actes, et le regard en disait trop...

*Non, il n'y croira pas... Mais il faut gagner du temps, alors ça fera l'affaire...*

En effet, le Lord n'y crut pas. Et, toujours son pistolet brandi, il...
STOP! Soudain...
Ca y était... Le sol commençait à trembler au moment où le Lord appuya sur la gachette.
Mais il ne fallait pas pour autant perdre l'équilibre.
Tout était devenu subitement silencieux. Jack n'entendit pas le coup partir...
Effectivement, ils avait déjà vécu cette situation... Mais en une après midi, c'était toute les situation possible et imaginable que Jack avait vécues dans un passé qui s'éloignait de plus en plus qu'ils revivaient tous les deux...

*Il ne faut pas perdre l'équilibre*

La fissure s'agrandissait assez vite... Il fallait être plus rapide. Déjà derrière eux s'éffritaient les quelque copaux de terre trop fragiles pour supporter les secousses...
Il fallait agir vite.
Tout se passa en quelques secondes. Lord Beckett appuya sur la gachette, Jack sortit son épée, seule arme qu'il avait pu garder sur lui, de son fourreau et la planta dans le sol, ce qui accéléra la fissure, puis, touten la tenant, il prit la main de Gwendoline pour ne pas qu'elle perde l'équilibre malencontreusement.
Tout ceci avait duré deux secondes, soit le temps qu'il fallait à une balle pour être tirée.
La surcharge d'adrénaline fit que Jack ne se rendit pas compte de ce qu'il se passait.
Le Lord n'avait pas eut autant de chance qu'eux. Il perdit l'équilibre juste après avoir tiré. Il ne pu que contempler la chute du morceau de falaise qui emportait son presque dernier espoir de victoire, tels ces grands empereur qui devait voir la fin de leur règne...
Le morceau de falaise tombit et Jack ne sut que dire, plus pour lui-même que pour Gwendoline:

Ca va faire mal si on reste là dessus, une fois qu'on aura touché le sol...

Puis il s'adressa à Gwendoline:

*Il va falloir sauter dés qu'on aura touché les rochers en bas, sinon, ... Ca risque de faire très mal...*

Attention on saute à trois... Un, deux...

Il dit tout ceci en quelques secondes, le temps qu'il fallut au morceau de falaise pour se retrouver à trois mêtre au dessus des rochers...

TROIS!

Et ils sautèrent...
Encore une fois, la surcharge d'adrénaline avait fait qu'il n'avait pas senti à quel point l'eau était froide (la pluie l'a refroidi)...
En remontant à la surface, quelques dix mêtre plus loin, après avoir laché la main de Gwendoline, il regarda l'endroit où la falaise avait craquée et sourit: La c'était sûr, ils allait s'en sortir...
A condition de savoir où était le Pearl...
Où Gibbs l'avait-il mis?
Soudain, Jack aperçu un "signe"... Le Perroquet de Cotton...
Il suffisait de le suivre.
Il avait bien trop d'adrénaline pour l'instant...
Il ne pouvait pas savoir qu'il n'avait pas fini de souffrir et qu'il aurait besoin d'un médecin bientot...

Mais où était Gwendoline?

HJ: donc voilà, c'est vraiment pas long, mais au moins on avance XD

En observant tour à tour, du coin de l'oeil, Jack et Beckett, Gwendoline su que sa tactique n'avait point marché. Cependant, elle pensa que gagner du temps, même avec une absurdité, pouvait faire l'affaire. Il fallait faire le point aussi : soit elle mourrait, soit c'était Jack. Bien sûr, la deuxième option ne faisait même pas partit de ses choix à faire. Il y avait aussi le fait de s'enfuir...en sautant, ou en profitant tout simplement de la fissure qui se faisait de plus en plus menaçante sous leurs pieds.

Ironie du sors. Il y a quelques années, elle rêvait d'un moment comme cela. Une course poursuite entre les forces de l'ordre et les fugitifs. Bien sûr, à chaque fois qu'elle y avait pensé, elle faisait partie des fugitifs. Sinon, ce n'était pas amusant, en tout cas pour elle. Gwendoline imaginait toujours une sortie spectaculaire, amusante, héroïque, excitante! Ce qu'elle ne savait pas, c'est que son "rêve" allait devenir réalité. Sauf qu'il ne serait pas amusant.

Au moment même où Lord Culter Beckett appuya sur la gâchette, la jeune Swann pu remarquer que dans les moments en chaîne, où tout se passe très vite, une sorte de ralentit se plaçait dans votre esprit pour que vous puissiez vous même analyser la situation. Pendant que la balle se dirigeait vers eux à l'aveuglette, la fissure à leurs pieds se fit de plus en plus importante. Jack le comprenant, planta instinctivement son épée au sol, histoire que le morceau de falaise sur lequel ils étaient tout les deux se détache complétement. Heureusement qu'il avait eu la présence d'esprit de lui attraper la main au dernier moment, car l'équilibre menaçait de la quitter assez vite. Juste avant de chuter complétement vers leur perte, droit sur les rochers, Gwendoline pu remarquer avec une médiocre satisfaction que Beckett perdit l'équilibre, ne pouvant savoir qui et où sa balle avait finit son trajet. Un mal pour un bien.

L'adrénaline était si forte que même elle ne pouvait savoir où était logé cette balle. Elle n'avait pu que les toucher, mais lequel? Et où ça?

Serrant toujours la main de Jack, elle comprit se qu'il voulait. A trois il fallait sauter, pas une seconde de moins n'était permit...Ils se rapprochaient dangereusement des rochers...il n'y avait plus aucunes chances!

Attention on saute à trois... Un, deux...

LES ROCHERS!

Jack!!!!!!!!!!!!!!!!

TROIS!

Et voilà...ils avaient sauté, ils avaient réussit, ils étaient vivant. Mais pour combien de temps!
Son corps pénétra l'eau avec fracas, tel une gifle. Un froid horrible pénétra ses membres...mais elle ne sentait rien de tout cela. Pour l'instant. Le plus important était surtout de sortir la tête de l'eau. Elle ouvrit les yeux, battit bras et jambes et émergea enfin. Elle n'avait jamais eu aussi peur de toute sa vie. En fait, elle avait tellement eu peur, qu'elle eu l'impression que tout se brouillait autour d'elle. Où était Jack?
Et puis qu'est ce que c'était que ce truc qui voletait au dessus d'elle? Un perroquet....UN PERROQUET! Mais oui! Ils étaient sauvés!!!! Enfin il ne fallait pas crier victoire trop vite.

Gwendoline ouvrit la bouche pour appeler Jack, quand elle comprit qu'elle en était incapable. Elle n'avait plus de voix, et bientôt elle n'aurait plus de force. Elle tremblait non pas de froid, mais de nervosité. La course poursuite, la balle, la falaise, les rochers, l'eau, et maintenant le sentiment d'être sauvé...
Quand on y pense, depuis qu'elle avait fait la rencontre de Jack, elle n'avait pas dormit...ou presque pas. Bien évidemment, elle n'eut d'autres choix que de tenir, ne serait-ce que pour survire, pour elle et pour son Capitaine, dans tout les sens du terme. Mais là, tout de suite, la jeune pirate commença à sentir toute cette fatigue et ces aventures lui retomber d'un coup dessus.

Se laisser couler était tellement plus simple que de nager pour retrouver le Pearl...après tout...

Soudain, elle repensa à la balle. Et si Jack était touché? Et si il était en difficulté? Sa tête émergea à nouveau et elle cracha ses poumons en hurlant : elle avait retrouvé l'usage de la parole.

JACK!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Jack!!!!

Ses bras et ses jambes battaient dans tout les sens, pendant que sa tête faisait des va et viens sous et hors de l'eau.

Jack continuait de nager, bien qu'il entendait à peine ce qu'il se passait autour de lui.
Le Pearl sortit soudain de nulle part... Enfin, Jack ne le vit qu'arriver rapidement dans sa direction...
Il n'agea vers le Pearl et Monta.

Gibbs? Mlle Swann est-elle déjà montée?

Euh... Non Capitaine!

Jack commença à s'inquiéter. Il était trempé mais il entendit soudain:

JACK!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Jack!!!!

Il chuchota pour lui même, inquiet:

Gwendoline...

Voilà qui n'allai pas arranger son cas... Adrénaline adrénaline qui remontait. Mais il n'hésita pas. Il se mit debout sur le bastinguage et sauta en exécutant malgré son état et les multiple "Jack! Ce n'est pas raisonnable!" un sublime saut de l'ange et plongea dans l'eau.
Il nagea jusqu'à l'endroit d'où venait le cri de Gwendoline. Il devait la sauver! Peu importe les sacrifices!
Je vous l'accorde, cela ne ressemble ABSOLUMENT pas à Jack! Le Jack que nous connaissons aurait laissé quiconque se mettrait en travers de son chemin mourrir... L'excuse? Tout homme qui n'est pas à sa place reste sur place.

*Mais Gwendoline n'est pas un homme!*

Bon, ben voilà qui lui donnait une bonne raison de ne pas respecter le code... et puis...

*J'ai jamais aimé les traditions...*

Alors pourquoi les respecter?
Allez! chercher Gwendoline!
Arrivé là haut, il vit que Gwendoline avait du mal à rester à la surface...
Etrangement, cela lui rappela quand il avait du sauver sa grande soeur, quelques années plus tôt... Sauf que les conditions n'étaient pas les même...
Il la prit dans ses bras et lui dit, pendant le moment où lui aussi avait la tête hors de l'eau:

Accroche toi! On est bientôt sortis!

Il y croyait, c'était ça le pire! Et il se dépêchait!
Et surtout, malgré son état, il portait Gwendoline! La pauvre devait se sentir bien fatiguée... Elle n'était pas encore habituée à la dure vie qu'est celle du Capitaine Jack Sparrow...
Il ne fallait pas qu'elle s'endorme. Il lui fit la conversation tout en nageant.

Ne t'inquiète pas on va s'en sortir. Tu ne dois pas t'endormir avant qu'on ne soit arrivés...

Puis, il ajouta pour "détendre l'atmosphère"

Je t'avais bien dit que la vie à mes côtés n'était pas une partie de plaisir...

Mais ...

Mais je suis tout de même content que tu ai accepté de l'affronter quand même...

Oh! C'est miiiiiignon! ^^
Il continua de nager jusqu'au Pearl et fini par s'en sortir. Il laissa Gwendoline monter en première.

Ladies first ^^

Puis il monta à son tour.
L'adrénaline déscendait peu à peu. Il sentit des petis picottement dans l'épaule droite...
Il avait déjà sentit cette impression.
Il regardait Port-Royal s'éloigner.
Le Lord ne pouvait plus les rattrapper... normalement...
Il hurla:

Gibbs! Toutes voiles dehors! Mettons de la distance entre la Compagnie des INdes et nous si tu veux bien...

Mais Gibbs resta immobile devant lui.

Quoi?

Il sentait toujours ce même picottement... Mais qu'avait-il?
Il l'avait déjà senti un jour ce picottement... Il y a des années...
Gibbs restait immobile et montra l'épaule de Jack, un peu tremblant..

Vous... vous... votre épaule...

Jack ne comprenait pas...

Quoi qu'est-ce qu'elle a mon...

Il la regarda et fit de grand yeux...
Il y a des années que ça avait enfin cicatrisé... Pourquoi cela s'était-il réouvert?
Au moins, on savait où avait atterrit la balle du Lord...
Dans l'épaule droite de Jack... Exactement à l'endroit où des années plus tôt, Jack s'était blessé...
L'adrénaline était complêtement retombée... et il commença à se sentir tout chose...
Résumons les dégats physique...
Bon, il était trempé, mais ça n'allait pas le tuer...
Cela faisait plusieurs jours qu'il n'avait pas dormi...
Il s'était pris une rouée de coups à Tortuga.
Il s'était foulé le poignet.
Son corps était en charpie.
et maintenant, il avait l'épaule qui saignait abondemment...

Tout devenait flou autour de lui...

*Tu peux te reposer maintenant...*

Il n'entendait plus trop ce qu'il se passait autour de lui...

*Elle est saine et sauve à présent...*

Ses jambes fléchirent.

Il venait de s'écrouler... Et perdit connaissance...

Elle continuait de gesticuler, perdant de plus en plus son souffle...Elle n'allait pas tenir longtemps.
Une sorte de bruit d'éclaboussure parvint à ses oreilles, et elle eue l'impression que quelqu'un approchait.
Soudain, des mains se placèrent autour d'elle, et la soutenaient avec une force impossible pour une personne ayant vécu tout ce qu'ils avaient vécus. Mais pourtant, c'était bien Jack.
Elizabeth lui aurait précisé que ce n'était pas son genre, mais qu'il lui arrivait d'être altruiste. La jeune pirate savait qu'il y avait autre chose derrière, mais pour l'instant, elle voulait surtout se sortie de là!

Accroche toi! On est bientôt sortis!

Et elle ne se fit pas prier. Gwendoline s'accrocha du mieux qu'elle put, reprenant son souffle. Même si elle se doutait que le "bientôt sortis" était plus pour se rassurer qu'une affirmation, elle y croyait dur comme fer. Un faible sourire se dessina sur ses lèvres, et ses yeux commençaient petit à petit à se fermer.

Ne t'inquiète pas on va s'en sortir. Tu ne dois pas t'endormir avant qu'on ne soit arrivés...

Ne pas s'endormir, oui, effectivement, il ne valait mieux pas. Surtout pour lui, car fort ou pas, nager avec une sorte de zombie sur les bras...bonjour bonjour!

Je t'avais bien dit que la vie à mes côtés n'était pas une partie de plaisir...

Une sorte de rire nerveux sortit de sa gorge. Oui, il l'avait prévenu, et elle due bien avouer que le Capitaine n'avait pas mentit.

Mais je suis tout de même content que tu ai accepté de l'affronter quand même...

Merci, il n'y a pas de quoi. Voilà ce qu'elle aurait répondu si elle en avait eue la force, mais elle était plus concentrer à s'accrocher et à rester éveillé.

Ils atteignirent enfin le Pearl, et, accompagné d'un "Lady First" charmant, Jack la laissa monter la première. Ce qu'elle fit.
Gwendoline se laissa tomber sur le sol, restant assise, reprenant son souffle. Les voix de Jack et Gibbs lui parvenaient à moitié, et elle ne parvenait qu'à comprendre qu'il fallait partir assez vite.
Puis....une phrase se démarqua par mis les autres, une phrase qu'il lui rendu le poil de la bête, et qu'il lui fit lever la tête, suivit du reste de son corps.

Vous... vous... votre épaule...

Quoi qu'est-ce qu'elle a mon...

Ses yeux s'ouvrirent en grand. Mon dieu! Son épaule! Elle était...en sang!
Maintenant qu'elle y pensait, Jack était : mort de fatigue, tombé d'une falaise, avait manquait de finir mort brûlé, le poigné cassé, l'avait remonté jusqu'au Pearl, et maintenant, elle comprit enfin où la balle avait finit. Comment ce faisait-il qu'il était encore debo.....

Inconscient.

Elle se précipita vers lui, sa fatigue disparut.
Il fallait prendre les devants.

Bon et bien...Faîtes ce que Jack vous a demandé Gibbs, je m'occupe de lui. Que deux hommes m'aident à le transporter dans sa cabine.

[Suite sur le Pearl (bah oui marre la forge ) et je m'en occupe^^]

HJ: ok ^^ de toute façon dans mon état XD je peux rien faire ...

Hj: Alors à moi le (cours) mot de la fin =D Au passage,félicitations pour les 162 messages de ce passionnant sujet.C'était génial <3

Au loin,le Pearl emportait le seul être que Cutler avait jamais voulu avoir entre ses mains.Oui,bon,d'accord,il y avait aussi eu Carlotta.Pas pour les mêmes raisons,je vous l'accorde sans mal.Et unutile de compter dans ce même panier les femmes telles que Momo ou Elizabeth,parce que là,ça serait vraiment dire n'importe quoi.Seulement,pour avouer la vérité et révéler un fait troublant,à cet instant,l'anglais aurait désiré ardemment pouvoir se trouver aux côté de Sparrow.Juste pour le plaisir de le voir ébranlé.Tout cela était en train de tourner à l'obsession,je vous l'accorde sans mal.Mais après tout,si certains ne vivaient que pour Dieu ou pour la défense de causes justes,pourquoi ne pas trouver de la force,de la conviction et de la motivation dans l'idée de mettre un terme aux jours d'un autre ? Franchement,on avait déjà vu plus farfelu.La seule facette de cette manie qui pouvait réellement mortifier résidait sans doute dans la flamme qui consummait encore Beckett,même après les années écoulées.Normalement,n'importe qui aurait fini par se faire une raison,pour ensuite tâcher d'effacer de sa mémoire la trahison du pirate.Mais pas lui.Oh non.Au contraire,à chaque fois qu'on lui proposait de revenir à Londres,pour occuper une place de choix auprès du Roi,il refusait.Où trouver la conviction suffisante pour préférer vivre sous quarante degrés à l'ombre toute l'année,à pendre des gens par dizaines ? L'espoir de voir figurer parmi ces futurs cadavres la créature la plus abjecte et exécrée par un coeur humain depuis bien longtemps.Plus que l'amour,l'amitié ou le patriotisme,l'aversion que nourrissait le britannique à l'endroit de Jack dépassait l'entendement.ça,vous le savez déjà.Alors pourquoi lui courir après,puisqu'en le supprimant,le Lord risquait de perdre la seule chose capable de le faire se battre contre vent et marée ? Oh,parfois,il lui arrivait d'y songer,à des heures lointaines de la nuit.Que serait sa vie après la mort de son pire ennemi.Pas forcément quelque chose de mieux.Mais au moins différent.Avec un sacré poids en moins.Et Dieu savait que sur le coeur et la conscience de l'aristocrate,il y en avait.
La fragmentation de la falaise déséquilibra le directeur de la Compagnie des Indes,oui.Celui-ci chancela,faillit tomber,mais par bonheur,un réflexe aussi inné qu'insoupçonnable,allié à un équilibre que lui-même ne se serait pas imaginé lui permirent de demeurer sur le pan encore valide du relief,après avoir reculé juste à temps,s'évitant ainsi un plongeon peu enviable.En même temps,en cas de chute,il aurait pu à son tour nager jusqu'au Pearl ! Pour finir enfermé à fond de cale,avec l'unique perspective de se voir éventuellement échangé,dans quelques mois,contre une rondelette somme d'argent.Et encore.Oh,mais au moins... Par un coup de folie géniale... S'échapper de sa cellule... Gagner la cabine du capitaine,alors que celui-ci serait en train de dormir,cuvant son rhum... Regarder son paisible visage... Et lui enfoncer un objet bien tranchant -de nature à déterminer : tesson de bouteille,couteau,ou simple petite cuillère- dans la gorge... Après,s'évader en volant une chaloupe.Bien qu'après,ce n'était pas dit qu'il parvienne à regagner la terre ferme.Enfin.Toutes ces spéculations demeureraient à jamais interdites au noble qui,alors que ses hommes,tout à coup arrivés au pied d'un précipice qui n'était pas là cinq minutes avant,tâchaient de grimper jusqu'à leur patron.Les poings serrés,le regard ne faisant plus qu'un avec l'horizon,Beckett attendait.Quoi ? Un signe du Ciel ? La foudre ? Non.En fait,il sentait que Jack avait été touché par sa balle.Aussi incroyable que ce soit,il le percevait,au fin fond de son coeur,comme si tous deux avaient été liés par un lien comparable à celui qui unirait bientôt le bien né à la Marque Noire.Sans doute la haine.Sentiment aussi puissant que l'affection ou la foi.
Alors oui,il fut satisfait.Tout n'avait pas été perdu.Même plus : la duplicité de la famille Swann avait été plus que démontrée,Elizabteh ainsi que sa petite soeur pouvaient désormais sans mal ni regrets figurer sur le registre des personnes à abattre.Jack avait appris aujourd'hui que la EITC se trouvait plus forte que jamais,et encore plus prête à lui mettre la main dessus.Plus que jamais,ses jours se voyaient comptés.La distance entre lui et ses détracteurs se rétrécissait de plus ne plus.Un jour,bientôt,il n'y en aurait plus du tout.Plus vite qu'il ne le pensait.L'époque où il avait cru pouvoir se rire de la Grande Bretagne apparaissait plus que révolue.Voilà l'essentiel : le message était passé de la manière la plus claire qui soit.

-Nous rentrons,déclara Cutler alors que le plus gradé des soldats venait de péniblement gagner le sommet du promontoire.S'en est fini pour aujourd'hui.

Mais nullement pour l'éternité.On en était loin,très loin.
Le Lord tourna le dos au grand large,alors qu'à quantité de miles marins de là,le "héros" du jour se vidait de son sang.On avait perdu une bataille,quoi que ce constat soit tout de même un brin réducteur.Mais certainement pas la guerre.Et comptez sur le bureaucrate pour la jouer jusqu'à la dernière seconde,jusqu'au dernier souffle.Car le dernier quart d'heure serait sien,il se l'était juré.

» Balade sans savoir que les ennuis sont proche(PV:toute EITC)
» Suite de la legende
» Suite de place de la potence