Poignets libres et ennuis à gogo (suite de la prison)

HJ: Je fait un petit bout de post à Jessie... La flemme de changer de perso...


Jessie courrait avec Gwendoline... Elle avait créé l'image d'un Jack qui ne devait pas être très loin de l'état dans lequel se trouvait le capitaine... Mais une fois assez éloigné du lieu où elles se trouvaient, l'image s'estompa, comme la brume qu'elle avait toujours été...

Mais Jessie se demandait si le capitaine avait gardé ce qu'elle appelait le 6ème sens... Si le capitaine était vivant malgré le coma où s'il avait décidé qu'il était tout de même temps pour lui de quitter ce monde.

Mais Jessie se dit que si personne ne croyait qu'il pouvait s'en sortir, alors il ne s'en sortirait pas. Elle garda donc espoir... Elle répondit à Gwendoline, qui ne semblait plus comprendre ce qui lui arrivait, et elle répondit avec un brin d'humour convenable à la situation qui était tout ce qu'il y a de plus ironique, car elle l'était sans aucun doute:

J'emmène ma chère pseudo-maman à l'endroit où elle aura la réponse à sa seconde question. Car non, ce "Jack" n'est pas mort. Il a survécu à l'explosion qu'il a lui-même déclenché.

Elle arrivèrent devant la maison où Jack avait été laissé par la jeune sorcière...
Il s'arrêta de pleuvoir.
Jack s'était....


HJ: Et maintenant le post que vous attendez tous.... Celui de Jack Sparrow!


... réveillé.
Il s'était réveillé...
Il était vivant...
Quand il s'était réveillé, il du regarder trois fois et se pincer un dizaine de fois avant de se demandé s'il n'était pas réèlement vivant...
Mais c'est quand il se mit assis et qu'il senti enfin les séquelles de l'explosion qu'il su qu'effectivement, il était vivant... Aucun doute là-dessus.
Mais comment avait-il survécu?
Est-ce que Gwendoline allait bien?
Etait-ce l'explosion qui l'avait fait atterrir là?
Qu'en était-il de la Compagnie des Indes?
Autant de question auquelles il lui fallait absolument une réponse.
Mais Jack savait une chose. Il était impossible que personne ne l'ait cru mort l'espace d'un instant et la nouvelle avait du se propager à la vitesse de la lumière.
Mais maintenant, Tout le monde devait savoir qu'il était vivant, et cette nouvelle là avait du se propager à la vitesse de la pensée.
Il lui fallait des réponses...
Comment avait-il survécu?
Il ne le savait pas. Il était humainement impossible de survivre à une telle explosion. Et même si l'explosion n'avait fait que le propulser, le choc en tombant aurait du lui briser les os...
Est-ce que Gwendoline allait bien?
Encore une question sans réponse...
Etait-ce l'explosion qui l'avait fait atterrir là?
Aucune chance! Certes l'explosion était forte, mais pas au point de le projeter là où il n'y avait aucun débrit.
Qu'en était-il de la Compagnie des Indes?

*Pff! Trop facile!*

*Quoi, trop facile?*

*Et bien à l'heure qu'il est, il te cherche partout, toi et...*

*Gwendoline!* , le coupa Jack... le vrai... Après avoir parlé à sa conscience.... Enfin, à l'une de ses innombrable conscience...

Il ne pouvait attendre.
Qu'importait la douleur...
Qu'importait qu'il soit prit...
Plus rien n'importait.
Si! Une chose:
Que Gwendoline soit sauvée et mise en sécurité...
Jack se leva et descendit du toit... Enfin il voulut descendre, mais à la place il glissa et tomba sur le sol ce qui accentua encore plus les douleur qui parcourait son corps, mais il avait connu pire et il n'avait déjà plus mal... A moins que sa douleur ne dépende du fait que Gwendoline soit en vie ou pas...
Et pour la première fois depuis qu'il s'était réveillé, ce qui correspondait à peu près à cinq minutes ou sept, mais plutot sept, il se rendit compte qu'il pleuvait...
Ah, si seulement... Si seulement... Si seulement il n'avait pas été trop courageux sur ce coup là. Car s'il était resté bien sagement là où on l'avait laissé... Peut-etre qu'au moment où il s'arrêta de pleuvoir, il aurait su que Gwendoline allait très très bien...


HJ: Allez, je suis pas comme ça... Faut absolument qu'on avance dans le sujet... Post de Jessie:


Il s'était ....
Enfui...
Plus là...

Alors ça c'est la meilleure... Il s'est réveillé et il est parti...

Elle réfléchit... Oui, il n'y avait pas besoin d'être un génie pour comprendre...
Jack était parti chercher sa bien-aimée... Il devait s'inquiéter...
Mais il fallait le retrouver...
Elle dit à Gwendoline:

Reste ici... Je vais le chercher... Ca ne sera pas long... Je serait de retour dans trente seconde chrono... Voir moins...

Et à peine fut-elle partie qu'elle su que c'était moins... Elle remarqua qu'il n'y a pas si longtemps, Jack était tombé du toit, surement en glissant (amnésique mais perspicace la Jessie!).
Elle se fondit dans l'ombre.
Jack était là, elle le sentait.
Et il était là. Dans l'ombre du batiment d'en face... En train d'avancer péniblement.
Elle courut vers lui et une fois devant lui, lui lança:

Bonjour, je me présente Jessie Pantom, celle qui vous a mis sur le toit de la chaumière pendant que vous étiez inconscient après l'explosion que vous avez déclenché, je vous connais, vous êtes le fameux Jack, veuillez me suivre s'il vous plait.

Sur ce, sans lui laisser le temps de répondre quoi que ce soit, elle lui prit le bras, et l'entraina dans l'ombre.
Une fois arrivée à l'endroit où Gwendoline attendait, soit dix secondes après qu'elle ait dit qu'elle allait le chercher, la voici qui le ramène.

Bon, je vous laisse.

Et elle s'en vint comme elle était venue. Telle une ombre.


HJ: Mini post de Jack


Jack regarda Gwendoline. Il était très heureux, mais en même temps avait la frousse de sa vie. Que pensait-elle de lui maintenant qu'il avait fait sa déclaration?...

HJ : oulalala!! c'est partit!

Gwendolyne, pendant ces dix secondes, en profita pour noué le peu de chemise qui lui restait, histoire d'être un minimum mieux couverte. Quand elle se retourna et apperçut Jack dans un sale état [normal, c'est superman, mais pas à ce point mdr], c'est comme si son coeur s'arrêtait.
Elle ouvrit la bouche à plusieurs reprise et la referma.Puis elle se decida enfin à sortir un song tout en se rapprochant, hésitante.

Comment tu te sens? Quel question stupide. J'ai eu vraiment peur tu sais.

Elle ne reparla pas encore de sa declaration, de peur qu'il se soit confié sous la panique. Où peut-être avait-il besoin de le dire avant de mourir. Quoi qu'il en soit, elle ne pu s'empecher de le serrer tout doucement. Ses larmes coulèrent un peu malgrès qu'elle les retienne un minimum.

Non, Jack n'avait pas fait sa déclaration sous la panique.
Non, il ne l'avait pas faite parce qu'il savait qu'il allait mourrir après.
Non, il ne l'avait pas faite parce que la chaleur avait déglingé son cerveau et qu'il fallait qu'il se débarasse d'un maximum de chose pour trouver un plan...
Non, il avait fait sa déclaration pour d'autre raison...
Il y a plusieurs raison pour laquelle on peut faire sa déclaration. Il y a l'amour, tout simplement, mais aussi le poids qu'une déclaration peut peser, ou encore le fait qu'on sente que l'autre a besoin de savoir avant la disparition de celui qui déclare sa flamme.
Jack l'avait fait pour un peu toute ces raisons.
Oui, il l'avait faite parce qu'il aimait Gwendoline, aucun doute la dessus.
Oui, il l'avait faite parce que cette déclaration était un poids dont il était ravi de se débarasser, mais pas pour lui, mais pour elle.
Oui, et surtout oui, il l'avait faite parce qu'il voulait que Gwendoline sache et qu'il croyait qu'il n'allait pas survivre à cette explosion...
Il avait fait sa déclaration pour elle... Il l'aimait et savait d'une certaine manière quel suplice pouvait être l'amour quand on se demande si l'autre ressent la même chose.
Quoi qu'il en soit. Jack ne savait quoi dire sur le moment.
Quand il la vit s'approcher doucement, il se mit à avoir un peu d'espoir.

*C'est le moment où jamais de lui dire Jack... *

*Oui. C'est le moment de lui avouer que ça n'était pas de la panique qui t'avait poussé à tout lui dire dans le carosse...*

*Oui, je sais...*

Jack lui rendit son entreinte en lui disant.

J'ai eu peur aussi, mais pas au point de ne plus savoir ce que je disais.

Il remarqua que Gwendoline avait une larme qui coulait. Il desserra son entreinte un moment et essuya la dite larme avant d'ajouter:

Tout ce que j'ai dit, je l'ai pensé.

Il n'osa pas en dire plus. Mais en même temps, tout n'était-il pas déjà dit? Aussi énigmatique que puissent être ses mots?

Gwendoline le regarda droit dans les yeux, ne sachant que répondre exactement. La réponse était toute simple pourtant. Il lui suvisait juste de dire qu'elle aussi ressentait la même chose.

Elle prit alors son courage à deux mains. Plus exactement à une main, celle avec laquelle elle attrapa celle de Jack , tout en continuant de le fixer. Elle respira un grand coup puis se décida.

Si tu parles de ce que tu m'as dit juste avant l'explosion, sache que de mon côté, je ressens la même chose. Quand j'ai cru que...enfin voilà...je me suis dit que tu n'aurais jamais su, jamais connu la réciprocité.

Son coeur battait à la chamade, comme souvent en ce moment. Elle arpentait son visage, à la recherche d'un réaction. Puis elle prononça les mots.

Je t'aime Jack

Jack sur le coup, enfin, sur celui qu'il ne vit pas venir, se demanda une fois encore si ca n'était pas qu'un rêve qu'il faisait. Mais la douleur qu'il sentait dans tous ses membres le persuada du contraire. Il n'en croyait pas ses orreilles. Mais malgré cela, ca lui faisait plaisir et surtout un bien fou.
Il sourit et serra la main de Gwendoline encore plus fort, comme pour être sûr que cette main n'allait pas lui échapper.
Il voulait malgré tout ne pas aller trop vite. Il ne savait pas comment elle allait le prendre.
Et d'ailleurs, il n'aurait pas l'occasion de continuer de roucouler gentillement.
Oui, Beckett avait lancé les soldats à leur poursuite, et le temps leur était compté. Déjà, certain soldat arrivait dans le secteur. Jack entraina Gwendoline derrière un tonneau.

*il savent toujours arriver au bon moment ceux là!* , pensa-t-il ironiquement.

Il fallait agir vite.
Réfléchir...
Où seraient-ils en sécurité?
Le port? Non, exclu. Trop de monde, surement des soldats (il devait se souvenir de la dernière fois), et aucun Black Pearl.
La prison? Et puis quoi encore? Signer son papier d'execution?
Le fort? Et pourquoi pqs emmener une assiette pique-nique pour prendre le the avec le Lord?
Non, il leur fallait un endroit où ils étaient sûr de sortir. Mais à l'heure qu'il est il ne devait pas y en avoir des masses, pour ainsi dire aucun. Le seul moyen de quitter Port-Royal par un chemin que personne ne connaitrait sauf lui et.... Mais bien sûr!
La demeure du Gouverneur... Il devait bien y avoir des passage secret...

*De toute facon, t'as pas vraiment le choix...*

Je crois qu'il va falloir passer par chez toi... C'est le seul endroit où il y a des passage secret... Et comme je connais Gibbs... il a garé le Black Pearl derrière l'île...

Gwendoline connaissait cette air. Elle voyait bien qu'il refléchissait, même si il l'inquiétait. Le fou rire se serait emparé d'elle, si il n'avait pas été dans une tel situation. Elle l'observa faire ses gestes pendant un moment lorsque..

J'ai peut-être une idée...

Elle se demanda ce qui pouvait bien lui passé par la tête. Jack avait toujours des idées assez louffoques, mais pour l'instant, elle n'avait pas encore observé une erreure, si on oublit le fait qu'il fallit y laisser sa peau, bien sûr.

Je t'écoute.

Puis elle le regarda avec une lueur d'inquiétude dans le regard.

Mais je te préviens, si ça risque encore une fois de te mettre en danger, je refuse. Je préfère me rendre que de te sacrifier encore une fois. D'accord?

Les Swann ne réussisaient vraiment pas à Jack, pensa-t-elle. Il a été repéché de l'entre de Davy Jones, parce que la première des deux soeurs l'avait sacrifié. A cause de la deuxième, il a risqué encore une fois d'y passé. Il devrait ce concentrer surtout sur lui, car à force de s'attacher, on finit par en mourir. C'était une durt leçon mais si elle s'avourais vrai, la solution n'était pas loin.

Elle tendit l'oreille et sentit la pression monter en elle.

Jack fit une petite grimace, mais pas d'embarras, mais une grimace joyeuse, un peu la même qu'aurait fait un enfant si sa mère lui avait dit que non, il n'aurait pas de glace au chocolat, masi que l'enfant en question sait très bien qu'il y a quinze marchand de glace encore à venir...
Ca ne lui enleva donc pas son sourire. Car ce plan était dangereux, mais pas pour lui... Et puis, un plan à la Jack Sparrow sans danger n'existe pas, et un plan signé Sparrow sans erreur non plus. Il y avait toujours un imprévu qui surgissait.... Mais celui-là allait fonctionner pour la partie aller à la maison du gouverneur.

Allons. Je ne vais pas me sacrifier, promis. Mais dans notre situation.... Et même en dehors, une vie sans dangers.... C'est pas vraiment possible avec moi... Ma tête a été mise à prix dans à peu près tous les pays du monde... Mais je t'expliquerait plus tard....

Puis il passa à son plan.

Et bien mon plan c'est de créer une diversion.

Il lui montra le tonneau. Puis la lampe à huile.

Ces soldats ne sont pas assez intelligent pour se dire que ce sera fait exprès. Et c'est sans danger pour nous, puisque le tonneau sera allumé à distance... Et quand ils s'en seront rendu compte... Nous on sera déjà partis....

Déjà partis.... Oui... mais pas sur.... Mais dites moi qu'est-ce qui l'était? Il y avait des tas de question, et que pas assez de réponse...
Est-ce qu'ils allait s'en sortir?
Est-ce que Beckett n'allait pas leur tomber dessus?
Est-ce que le plan de Jack pour aller dans la demeur du gouverneur allait marcher?

Gwendoline écouta le plan avec attention. Quand il eu finit son discours, elle approuva d'un signe de tête. C'était un bon plan, mais rien ne sertifiait que cela allé durer. Il fallait être prudent, rapide et sur ses gardes. Elle ajouta ironiquement.

Dès le premier jours où je t'ai rencontré, j'ai su qu'avec toi la vie n'était pas facile!

Elle lui sourit tout en lui adressant un clin d'oeil.

Bon ba pour le plan c'est partit. Mais on fait comment pour allumer le tonneau?

Son regard se posa sur la lampe à huile qu'il observait juste avant.

Je vois.

HJ: Voilà, je poste, je poste...


Jack continua de sourire. Oui, la vie avec Jack Sparrow n'était pas spécialement une partie de plaisir. Sa tête était mise à prix dans tous les états du monde. Et cela tant et si bien qu'alors que tous les pirates était rencherché en général mort ou vif, Jack était demandé mort, car, vivant, il risquait de s'enfuir, une fois encore. Il n'y avait que Beckett qui le veuille encore vif, pour lui apprendre les bonnes manières lui-même.
Il rendit son clin d'oeil à Gwendoline en continuant de sourire. Un sourire qui camouflait l'incertitude. Son plan allait-il marcher?
Oui, il allait marcher. Mais ce qu'il savait moins, c'était qu'ils étaient attendu au tournant. Il n'était pas encore libre. Mais cette partie du plan était quasiment sans danger.
Pour l'instant, il fallait l'appliquer.

Reste ici deux minutes. Je reviens.

Et il allait le faire.
Jack prit le tonneau et le coucha sur le côté. Bien qu'affaibli par l'explosion à laquelle il avait du faire fasse, il était encore bien vigoureux et ne manquait pas de dextérité dans ses mouvements. Mais qui connaissait bien Jack Sparrow savait que lorsqu'il s'agissait de sauver sa peau ou celle de quelqu'un dont il avait besoin (ou, dans ce vas précis, de quelqu'un à qui il tenait, mais jusqu'alors, ça ne lui était jamais arrivé, et puis, si les personne qu'on aime on n'en a pas besoin alors je ne sais plus dans quel monde on vit!).
Il le fit ensuite rouler, rouler et rouler jusqu'à ce qu'il soient arrivé à 15 mètre de l'endroit où la calèche avait explosé. Là, Jack du faire face à la minuscule faille de son plan: Même en lançant la lampe directement sur le tonneau, il y avait des chance pour qu'il n'explose pas mais qu'il se contente de bruler. Et la place étant encore mouillée, le feu s'éteindrait bien vite...
il regarda autour de lui. Il fallait quelque chose qui fasse le même effet qu'un brûlot... Et on aurait besoin de toute l'alcool du tonneau pour qu'il explose... il fallait pourtant trouver une solution.
Mais déjà les pas des soldats se firent entendre. Tant pis, il fallait tenter le tout pour le tout.
Jack mit son pied sur le tonneau et donna une forte impulsion de sorte à se qu'il soit propulsé vers l'avant. Puis il prit la lampe et voulut la lancer. Mais là intervint un aspect qu'il n'avait pas prévu, et que personne n'aurait réellement prévu. La calèche avait brulé et avait inconsciemment créé un tremplin. Le tonneau fut donc propulsé dans les air et endommagé. Un filet du brevage alcolisé s'écoulait légèrement. Il fallait agir dans les 10 secondes.
Jack prit la lampe, son pistolet, créa des étincelles pour allumé la lampe, puis la jeta de toute ses force.
La lampe alluma le tonneau... qui explosa. Jack eu un grand sourire. Ca avait fonctionné.
Effectivement, tous les soldats du secteur se dirigeait à présent vers l'endroit d'où venait l'explosion. Jack se dépécha de courir et rejoignit Gwendoline.

C'est reparti.

Oui, la musique était repartie. Il leur fallait à présent se diriger vers la demeure de Gwendoline. Ce serait chose facile.
Les deux se dirigèrent vers une avenue à présent déserte. Jack prit la main de Gwendoline. Il voulait être sûr qu'elle n'allait pas lui filer entre les doigts. Il fallait qu'ils y arrivent... ensemble.


HJ: Allez, je fait avancer le sujet, sinon, le Lord va s'ennuyer XD


La route était sans embuche. Ca avait l'air d'être gagné! Mais non, c'était même loin d'être gagné. Il était arrivé à la maison du gouverneur, mais à peine était-il arrivé que Jack avait un mauvais pré-sentiment. Ils avait même réussi à ouvrir le portail sans rencontrer un seul soldat. Jack fit mine de réfléchir regardant un instant le sol. La maison du gouverneur qui ne serait pas mise sous surveillance? C'était louche...
C'était...

... trop facile...

Oui....Je crois bien que tu as raison...C'est beaucoup trop facile.

Elle essaya de faire un peu le tour et ne vit toujours rien.
Il y avait vraiment quelque chose de louche.

Bon...il va bien falloir bouger de toute façon..on a pas le choix hein?

En réalité elle connaissait la réponse mais aurait vraiment aimé en entendre une autre.
Elle commença à avancer la première et se tourna vers Jack.

On y va?

A ce moment, les portes derrière eux se refèrmèrent, et une centaine de soldats sortirent de l'ombre. Elle serra les poings. Pour un piège, c'était un piège!! Et là, pour s'en sortir il faudrait un miracle.
Mais l'expérience qu'on pouvait acquir en devenant membre de la piraterie, surtout aux côtés de Jack Sparrow, c'est que les miracles sont très présents, et arrivent toujours sur un coup de tête. Elle regarda de tous les côtés et porta un regard de désolation vers Jack. Il fallait trouver et vite....

Eu....bonjour!

Si le moment avait été propice, Jack se serait bien claqué la tête sur une colonne en se disant:

*Mais comment j'ai pu être ausii bête! Mais c'est pas vrai! T'es bête ou quoi? Mais t'aurait pas pu être plus prudent? Fallait s'en douter que c'était un piège!...*

Et autre phrase signifiant qu'il s'était trouvé vraiment bête sur ce coup là.
Mais le moment n'était pas à se frapper la tête contre un poteau. Et la réaction qu'avait eu Gwendoline était tout à fait légitime. On venait de les prendre au dépourvu et une fois de plus, il avait foncé là où on les attendait...

Bon, où est-ce qu'IL est?

Tout le monde savait très bien de qui Jack parlait: Lord Beckett, le seul l'unique. Le plus grand ennemi que Jack ait jamais eu à affronter. Il fallait bien l'avouer. Voilà plusieurs années que Jack avait fait ce sale coup à Beckett (geste qui équivalait plus ou moins à une démission...), ces deux là c'était livrée une bataille sansmerci. Et l'égo démesurée ainsi que l'avidité du Lord n'avait rien arrangé!
Jack avait bien des ennemis: Quelques dirigeants de pays, Davy Jones, d'une certaine manière Barbossa, enfin... Il était plus aisé de compter les alliés de Jack Sparrow que ses ennemis. (Les véritable amis, ou pas, de Jack peuvent se compter sur les doigts d'une main atteinte de la gengraine à laquelle il faut amputer quelques doigts). Mais tous ces ennemis, Beckett en avait fait des alliés, et en était devenu quasiment le chef. Il en devenait donc le meilleur ennemi de Jack...
Et une fois encore, il avait eu Jack... Mais le pirate s'en était toujours sorti par le passé... Alors pourquoi pas là?
Et si la chance avait fait demi-tour?
Non, la chance était toujours au rendez-vous. Surtout avec un calculateur, un manipulateur comme Jack.
Ca n'était qu'une question de temps...



HJ: Je propose qu'on attende le Lord... Ou un représentant de la compagnie des Indes. D'accord ou pas?

HJ : oui ok je suis d'accord^^

Hj: Voilà voilà.... xD



-Voyons,Jack...Vous devriez le savoir...

Une voix,celle du Lord,bien évidemment.Qui d'autre ? Comment...Immaginer simplement une autre personne que lui,si près de réussir l'impensable,c'est-à-dire faire main basse sur le plus grand pirate des Caraïbes ?

-Après tout ce temps passé à vous voiler la face...A croire encore que les vermines naviguant sous pavillon noir pouvaient arborer le masque de héros légendaires et impunis....

Dans le hall,les mots énoncés avec dureté,froideur,presque solennité,résonnaient sur le marbre blanc constellé de nevures noir.Impossible de savoir où le maître de la Compagnie des Indes se cachait.Derrière ses soldats ? Sur le pas de la porte ? Appuyé contre une colonne contre laquelle Sparrow rêvait de se fracasser le crâne ? Oh,possibilité intéressante,et au fond,facilitant grandement les choses...

-Le monde n'est plus ce qu'il était...Votre terrain de jeu se peuple désormais de vaisseaux de guerre,et le doux bruit de la houle ne sera bientôt plus pour vous et vos amis que coups de canons et fracas de sabre...Et vous savez le plus drôle ? Vous me facilitez la tâche.

Oh oui,il aurait dû voir sa tête,le fier capitaine du Black Pearl...Surtout que personne ne lui répondait.Bon,tout de même,Cutler ne pouvait pas être aux cuisines,ni à la cave.Nul ne bougeait,les mousquets gardaient en joue les infortunés visiteurs,et l'homélie repartait de plus belle,car personne n'avait mieux à faire que d'écouter cette voix venue d'on-ne-savait où,un peu comme l'avertissement du Christ,ou la raillerie du Malin.

-Il en aura fallut,des poursuites,des morts,des trahisons et des alliances pour vous retrouver enfin,n'est-ce pas ? De votre côté comme du mien,nous avons été mis à rude épreuve,mais si une certitude reste intacte,c'est sans aucun doute celle-ci : quand bien même vous réussiriez encore à me fausser compagnie,la Loi que je défends et la potence que je prone vous résisteront toujours,et après votre mort,naturelle ou autre,elles continueront à abattre vos frères comme des fétus de paille pris dans la tourmente.Vous n'y pouvez rien.Vous n'êtes capable que de retarder l'inévitable.

La tempête avait été annoncée,et les nuages noirs roulaient déjà sur le ciel de leur Destinée.Mais cependant,qui en sortirait vainqueur ? Il était vrai que dans dix,cent ans,la piraterie serait toujours une activité condamnable et condamnée,et que Jack et Gwendolyne seraient oubliés par le commun des mortels.L'oubli face au mythe,la EITC face à la Confrérie,Sparrow contre Beckett...Des duels épiques.Le jeu s'annonçait de haute volée,le vainquer serait celui qui saurait tirer le plus adroitement son épingle du jeu.Et dans cet art,le pirate était une pointure.Actuellement sous la botte d'une autre.

-Vous voulez me voir,Jack ? Levez les yeux.

Là,en haut de l'escalier,les deux mains apposées sur la rambarde de pierre qui courait jusqu'à former un angle droit avec les deux murs opposés de la demeure,avant de plonger en une longue et majestueuse volée de marches.S'il avait dit "regardez donc un peu au dessus de vous,poussières misérables et finies,l'image même de la victoire,du pouvoir assouvi et de la condescendence",ça n'aurait point été mentir.Cette entrée en scène,travaillée et digne d'une pièce de théâtre -plus tragique que comique-,ne fit cependant pas détourner les yeux aux soldats.Comme si tout avait été prévu à l'avance.Mais n'ôtons rien à cette apparition magistrale,ele se suffisait à elle-même,tout comme le discours énoncé sur le même ton imposant.Dictateur,assassin,monstre,intriguant,Cutler Beckett avait bien des appellations,mais rien n'aurait su rendre quoi que ce soit içi : il était maître de lui et de la situation,pour le moment.Mais quel moment !

HJ: Ouais!!! Trop contente! Et tu c'est quoi? Je sais exactement quoi répondre! Et au fait:

Citation :

L'oubli face au mythe,la EITC face à la Confrérie,Sparrow contre Beckett...Des duels épiques.

T'éxagère pas UN PEU? Juste un tout petit peu? Je classait ça moi dans "petite chamaillerie entre deux vieux amis rancuniers"... Mais bon, qui suis-je, moi qui prend tout à la légère, pour juger cela?... XD



Oui, il fallait reconnaitre que le Lord l'avait bien eu, et que tout ce qu'il venait de dire était tout ce qu'il y a de plus vrai...
Jack réfléchissait... Qu'est-ce qui l'avait sorti de ce genre de situation déséspérée?... Un marché... La fausse soumission... Et tout un arc de piège en tout genre. Mais là, il n'en trouvait pas... Etait-ce l'arrivée dans ses calcul d'un élément tout aussi innattendu dans sa vie qu'innocent et rempli de valeur, larrivée d'une troisième inconnue dans le calcul déjà très complexe qu'était l'équation du dénoument de cette situation.. Gwendoline?...
Il est vrai que d'habitude, il n'y avait que Jack qui s'en sorte au final... Mais là, Jack voulait sauver la peau de DEUX personnes...
Ouh qu'il était bien protégé, là-haut, le Lord, là où rien sinon une tentative désespérée de négociation pouvait l'atteindre!
Ce n'était pas ça, la pensée qui pronait chez Jack... Non c'était plutot:
Mais quel idiot je fais d'avoir utilisé toute la poudre que j'avais en stoc pour me faire sauter?
Oui, ce serait un sacré combat, entre Jack et Beckett... Ces deux là pourrait écrire un livre... Il aurait un titre du genre "Comment faire passer un conflit du rang de "petite chamaillerie" au rang de guerre mondiale et/ou civile en même pas un demi siècle". Pour l'instant c'était Beckett qui avait l'avantage...
Mais Beckett avait toujours eu l'avantage, peu importe la situation. Il avait toujours su tirer son épingle du jeu, peu importe ce qui arrivait. Il obtenait toujours ce qu'il voulait... Il avait toujours été voué à la victoire...
Mais alors, qu'est-ce qui avait permis à Jack de s'en sortir à CHAQUE fois?
La réponse était devant leur yeux... Sauf que Jack ne la voyait pas... Mais son cerveau turbinait...
En effet, comme Beckett l'avait dit, Jack avait toujours cru que ce que le Lord appelait "les vermines naviguant sous pavillon noir" était des héros légendaires et impunis...
Et Jack en était la preuve vivante...
Il s'était toujours sortis des situations les plus déséspérées grace à UN trait de caractère chez lui...
Jack était opportuniste... Et sous ses airs de petit enfant désarmé face à la situation, il avait beaucoup d'initiative, chose necessaire à l'attaque. Pour attaquer, il faut prendre de l'initiative.
Dans n'importe qu'elle situation que vous avez pu voir lors de ses avanture, c'était toujours un évènement innattendu et non planifié qui le sortait de toute les galère. Il suffisait d'avoir une occasion de s'échapper, et il la saisissait.
Mais ces innattendu ne se présentait que lorsqu'il était seul à pouvoir se sauver... Or là, il voulait sauver sa peau et celle de Gwendoline...
Mais en réfléchissant, elle pouvait aussi se débrouiller un peu seule...
Mais il fallait aussi qu'elle comprenne que sur ce coup là, il n'y avait qu'une seule chose qui pourrait les sauver: LE légendaire Capitaine Jack Sparrow qui avait vécu tant d'aventure par le passé. LE Jack Sparrow le plus manipulateur. LE Jack Sparrow que Beckett avait toujours eu du mal à combattre.
Si Jack s'adressait directement à Gwendoline, il allait tout ficher son plan par terre... Enfin, son absence de plan, ce qui l'avait toujours sorti de là!
Il fallait que pour deux secondes, le temps de les sortir de là, Jack redevienne comme il était avant... Comme il avait toujours été... Comme tout le monde le voyait...
LE Jack Sparrow qui réussissait à faire l'impossible... A rendre l'impossible Improbable...
Oui, c'était la seule chose qui pourrait les sortir de là...
Jack ferma les yeux deux secondes... Il fit le vide autour de lui.
Quand il rouvrit les yeux, un sourire plus malin que malin apparu sur son visage...
Il leva la tête pour voir Beckett. Il fit quelque chose que PERSONNE n'aurait tenté de son plein gré, à moins de l'aimer ou de vraiment le respecter, ou d'être sans crainte du Lord: Jack le regarda dans les yeux. Bien dans ces yeux que s'ils avaient le pouvoir de geler pour l'éternité une âme, Jack aurait été frigorifié jusqu'à la fin de ses jours.

C'est tout à fait vrai ce que vous dite. Le monde est beaucoup moins attrayant... Et vous m'en voyez ravi si je contribu à vous faciliter la tâche...

Il jeta un regard à Gwendoline. Espérons qu'elle ait compris le plan. L'objectif était juste...

*Gagner du temps... Pour que l'innattendu se produise...*

Puis il regarda le Lord, à nouveau:

Mais qui a dit que je me voilait la face? Mettez vous cinq minute à la place d'un pirate. Qui sont pour vous les héros à ce moment là?

C'était vrai, fallait l'admettre...

Et encore plus vrai: Si je suis aussi fou que les gens le prétende, et que je peux retarder l'innévitable...

Son sourire devint presque moqueur:

Pourquoi je ne le ferais pas?

Oh oui! Quel moment!

Gwendoline observait la scene avec attention. Elle crut comprendre dans le regard de Jack , ce qu'il voulait. Son plan, en somme. Il est vrai que la situation était pire que difficile. Comment se sortir d'une affaie pareil. Elle observait neutrement, tout en serrant légèrement les poings, les soldats tout autour. Certains regardaient droit devant eux, d'autres les observaient avec meppris. Certains aussi restaient le regard fixé sur le Lord, avec de l'admiration aux fonds de leurs yeux.
Quelles situations! Et Jack qui ironisait.
Capable de retarder l'inevitable. Oui, mais n'est ce pas ce qui avait toujours sauvé Jack? Retarder l'inevitable, qui laissa place à un miracle improbable?
Si, mais c'est vrai, cette fois, ils étaient deux. Et ça devenait de plus en plus fréquent. A chaque fois qu'ils croyaient que c'était finit, tout devenait doublement plus durt.
Elle regarda ensuite le Lord. A chaque fois, elle pensait avoir atteint sa limite de haine envers lui, mais il lui prouvait toujours, qu'on pouvait haïr encore plus.

* Comment se sortir de là! Ca ne peut pas se terminer comme ça de toute façon. Ca au moins, c'est impossible*

Hj: XDDD Ils sont les symboles de deux mondes qui s'affrontent : la haine du Lord pour Sparrow est la haine du monde moderne des bourgeois cossus pour les pirates "bohèmes" vivant de vols.... "x) Et puis dans cette histoire,c'est jusqu'à la mort



Les flibustiers ne seraient jamais des héros.Non,les véritables héros,pour le peuple anglais,étaient les soldats qui partaient aux quatre coins du monde pour combattre sans relâche les ennemis de l'Empire.Ils mouraient au nom d'idéaux autrement moins égoistes que les pirates,sans foi ni Loi.Ces enfants arrachés à leur famille,ces volontaires enhardis par de merveilleuses histoires d'honneur ou encore ces combattants de vocation,sacrifiés sur l'autel de l'Angleterre,cette puissance,ce royaume souverain...Poètes et dramaturges avaient mille fois écrit les récits de ces personnes nées parmis le commun des mortels et ayant expiré au nom de la Justice,pour l'idéal d'un mond meilleur.Du moins pour ce qu'ils croyaient être juste,et qui s'avérait plus souvent être les intérêts de leur patron,la montée en grade de leur meneur ou l'accroissement de fortunes douteuses.Mais fi de cela ! Haut les coeurs ! Que de bravoure et de grandeur d'âme ! Pour venir au secours de la veuve,de l'ophelin,et garantir à leur femme et à leurs enfants un monde en paix loin des peurs et des menaces,ils signaient par centaines des contrats,presque toujours le même,sans vraiment se rendre compte qu'il ne rentreraient pas et que l'encre sur le papier serait bientôt remplacée par leur propre sang et celui de leurs camarades...
Telle était l'horreur de ce monde,de ce système.Le système.Une organisation à préserver à tout prix.Depuis toujours,les riches s'opposaient aux pauvres,les forts aux faibles,l'ordre du monde était ainsi fait,rien ni personne n'était en droit de vouloir le changer.Du moins en escomptant s'en sortir vivant,avec tous les lauriers.Ce fut donc au nom de cet équilibre vital que le patron de la EITC prononça deux petits mots,si simple,si intelligibles.

-Faîtes feu.

Ils n'avaient même pas été pourvus de haine,de ressentiment ou de froideur.C'était un ordre comme il en avait donné des centaines,et comme il en donnerait encore beaucoup.Bien sûr que cela lui procurait du plaisir,comment en douter.Cependant,cette joie malsaine était précautionneusement rangée en un coin de son âme délabrée,pour qu'aucun sourire ne lui vienne,ni qu'aucun éclat ne fît s'enflamer ses prunelles.Pour que cacun croit qu'il n'agissait pas par vengeance ou par goût pour l'agonie ennemie.
La mort de Jack Sparrow.Depuis longtemps espérée,par beaucoup convoitée,manquée souvent de peu,sur le point de se concrétiser.Si Beckett avait écouté sa soif immodérée de victoire,il aurait volontiers lancé la discussion avec le pirate,s'amusant à le rabaisser à chaque argument.Mais avec ce diable-là,chaque seconde valait de l'or,aucune n'était à gâcher crânement.
C'était d'autant moins de chances que le capitaine avait de trouver une solution à son problème actuel : la vingtaine de baillonettes pointées vers sa personne et vers la demoiselle de son coeur.Lesdits fusils émirent un "clic" de concert lorsque leur chien furent ramenés en arrière.Une légère pression sur la gachette.Et tout serait fini.Une histoire de secondes...De secondes si courtes...Avant l'apothéose finale.

HJ: XD! Le prend pas personnellement... Mais on dirait un roman de chevalerie XD...
Tiens, ça me fait penser qu'il est temps qu'on se sauve... Et ce PRESTO! Pas envie de mourir aujourd'hui.




Bon, la tentative avait loupé, il était temps pour Jack et Gwendoline de prendre leurs cou vite fait...
Ce qu'il y a de bien dans une maison de bourgeois ou de la haute cour, c'est qu'il y a toujours de quoi s'accorcher quelque part, de quoi réfléchir la lumière, etc.
Peut-être que...
En fait, valait mieux tenter le coup...
Les deux secondes les plus longue de la vie de Jack... Une seconde pour que les soldats appuie sur la gachette et une seconde pour que la poudre brule et lance le coup...
Un seul mot d'ordre: agir.
Seul moyen de s'en sortir.
Fini les compromis... Il fallait ganger du temps et de l'avance...
Rien de tel qu'une petite pirouette...
Jack grimaça à la vue des 20 baillonettes...
D'abord, la petite phrase qui voulait dire que Jack allait s'en sortir... Cette fois encore.

Stop! Tout cela n'est-il pas un peu mélodramatique?

Puis il chuchota tout bas à Gwendoline en grimaçant, chose qui rendait la phrase quasi-incompréensible:

Il est temps d'aprendre à voler...

Jack la pris par la main (C'est miiiiiiiiiignooooooon! XD) et l'entraina, légèrement paniqué par la situation vers le chandelier le plus proche (1m...):

Accroche toi!

Remarquez tout de même l'ironie de la situation: Jack en profite quand même bien, de cette situation, vous ne trouvez pas?
Une fois que Gwendoline s'était accrochée à lui (parce que je suppose qu'elle ne veut pas rester là...), il la tint par la taille, sauta, attrappa le lustre et se balança (ceci est tout à fait plausible, étant donné que le lustre EXISTE! Voir PotC 1, la scène du raid sur Port-Royal) Il faisait en sorte de bouger le plus possible pour éviter que les baillonettes ne les touche. Entre temps, bon nombre avait tiré... Les idiots... Ils ne savait pas à qui ils avait affaire.
Arrivé à la fin de la balance, il lacha, laissant échapper un petit cri comme à chaque fois qu'il se balançait quelque part. Mon Dieu! Ce qu'il pouvait detester ça! (XD).
Pas de chance...
Juste derrière Beckett.

*La chance est une affaire de perspective...*

en effet. Derrière Beckett, aucune chance d'être touché sans qu'il le soit...
Jack ne put s'empecher de railler Beckett... Ne serait-ce que pour le plaisir de le voir échouer à nouveau...

N'en faite pas une affaire personelle... Je ne fait que retarder l'innévitable...

Puis il couru, tenant Gwendoline par la main, vers la chambre de celle ci, prenant bien soin de fermer toutes les portes derrière lui. Gagner de l'avance...
Arrivés dans la dite chambre, Jack plaça une commode devant la porte...

Ouvre déjà le passage secret...

Puis avec un sourire quasiment diabolique:

Je nous fait gagner du temps...

Une fille se devait d'avoir trois cent miroirs chez elle... Surtout dans la bourgeoisie...
Jack fouilla les tiroirs et en trouva trois plus celui de la coiffeuse...
Il les plaça de sorte à ce que quiconque ouvre la porte soit aveuglé par la lumière du jour...
Lorsque Beckett entrera, tout le monde serait aveuglé... et Gwendoline et Jack serait déjà loin dans le passage secret...
Mais rien n'était fini, loin de là...
Car en faisant boucler la maison, Beckett n'avait négligé aucun détail de la demeure... Même le plus insignifiant...


HJ: Et voici une démonstration de comment se sortir d'une situation désespérée en deux secondes made in le légendaire Capitaine Jack Sparrow!!! ^^ XD

La poitrine de Gwendoline s'élevait et s'abaissait de plus en plus rapidement. Les secondes devenaient des heures, à se demander quand est-ce qu'ils allaient tirer. Doucement, elle posa ses yeux sur Jack qui grimaçait. Cela voulait-il dire que pour lui aussi, tout était finit? Comme ça?

Stop! Tout cela n'est-il pas un peu mélodramatique?

Gwendoline le regarda sans expression sur le visage, si ce n'est que ses yeux pétillaient. Il avait une idée en tête. Elle ne souriait pas extérieurement, mais intérieurement.
Puis il se pencha vers elle. Par chance, les gardes ne tirèrent pas, Beckett ne prononça pas un mot. Jack lui chuchota quelque chose qu'elle comprit à peine. "Apprendre à voler?" Avait-elle bien entendu? Que voulait-il dire? Jack était connu pour sa capacités à voltiger dans n'importe quelle situation, donc c'était peut-être ses dires....
Elle n'eut pas le temps de faire plus de réflexion, car il la prenait déjà par la main. A l'habituel, elle aurait pensé que c'était le fait que ce soit lui, Jack, qui lui est prit la main, qui la rende aussi frustré. Mais au vu des évènements, c'était aussi surtout car elle se demandait ce qu'il comptait faire, et qu'est ce qu'il allait se passer.
Jack l'entraîna vers le chandelier le plus proche, et...

Accroche toi!

Ce qu'elle fit. Ses bras s'enroulèrent autour de Jack, qui lui même enroula les siens autour de sa taille. D'un coup et sans attendre, il sauta et attrapa bien en mains ( oui pas avec les pieds on s'en doute! :p) le lustre et se balança.
Puis, Gwendoline s'en doutait, les soldats commencèrent à tirer sur eux. Son étreinte se resserra autour de Jack, mais elle décida de ne pas fermer les yeux, et regarda vers le bas, pour avoir une idée précise de la situation.
Jack se balançait de plus en plus, histoire de ne pas être atteint.
Elle l'aida tant bien que mal, en faisant poids.
Puis, enfin, Jack lâcha en poussant un cri et Gwendoline ne put s'empêcher de l'imiter. Quand elle lâcha Jack, et voulut se remettre de ses émotions, elle remarqua que Beckett était juste là, et se figea.

N'en faite pas une affaire personnelle... Je ne fait que retarder l'inévitable...

Puis, à nouveau, il lui prit la main et l'entraîna dans les long couloirs...pour arriver jusqu'à sa chambre.
La jeune fille lui lâcha la main et regarda autour d'elle, un air triste au visage. C'était ici que peu de temps avant, elle avait rencontré Jack. Avant de lui créer tout ces problèmes. Avouons le, si Jack n'avait pas rencontré Gwendoline, il ne serait pas à Port Royal, car elle n'aurait pas été enlevé, donc il ne serait pas venu la chercher.
Elle venait à peine de remarquer que Jack avait bloqué la porte.

Ouvre déjà le passage secret...
Je nous fait gagner du temps...

Gwendoline se pencha vers le passage secret et l'ouvrit....sans vraiment en avoir envie.
Jack fouilla un peu partout et elle se releva, incrédule.

- Que...

Il sortit plusieurs miroirs et elle sourit. Ingénieux, ça, c'était sûr.
Puis elle posa son regard sur le passage et s'écarta.

- Dépêche toi avant qu'ils arrivent.

Elle se voyait déjà, le laissant passer, fermant la trappe et la bloquant, pour se rendre. Mais elle savait que si elle faisait ça, elle ne pourrait pas aider Jack si il en avait besoin, et elle serrait soit pendu, soit pire....
De toute façon ce n'était pas le moment d'hésiter....
Jack prit le passage. Avait-il remarqué son hésitation? Sûrement. En bref, elle le rejoignit et referma la trape, marchant juste derrière lui....la lumière du jour apparraissait de plus en plus clairement et Gwendoline savait qu'au boue, il ne serait pas au bout de leur peine. Aussi avait-elle été prévoyante et avait suivit l'exemple de Jack.
Enfin au boue, ce n'était pas le soleil qui les acceuillirent mais plusieurs ballionettes.

Tout ce passa rapidemment. Gwendoline sortit de derrière son dos et de ses miroirs les plus reflechissant et orné de pierres, pour plus de reflets, et le dirigea sur eux, en visant également le soleil. Les soldats se bousculaient, clignaient des yeux et certains lachèrent leurs armes.
Gwendoline attrapa la main de Jack et courrut à toute jambes, le miroir en main, continuant de les éblouirent....Le portail était tout près...ils allaient y arriver....ils devaient y arriver!

Jack Sparrow a écrit:

XD! Le prend pas personnellement... Mais on dirait un roman de chevalerie XD...

Hj: Je ne me vexe nullement,c'est un excellent point de vue que je partage totalement ! (sauf que Beckett aura pt'êt du mal,vu son gabarit,à supporter l'armure... )





Tss tss tss.Poudre aux yeux.Une fanfaronnade de plus.L'ennui -pas "le problème",ni même "le souçi",simplement la gêne minimale- était qu'ils ne savaient plus jouer dans les règles.Non pas que trente soldats contre deux contrevenants soit la tactique d'un gentilhomme exemplaire,mais ces maudits personnages ne se rendaient jamais compte que lutter,gagner une bataille alors que la guerre leur échappait,qu'enfin leurs efforts ne serviraient nullement à changer le cours de l'Histoire.Cela en devenait presque irritant.Presque.Parceque tous les grands hommes les ayant assidûment et ardemment combattus savaient que chaque sortie audacieuse se faisait au prix d’un effort dépassant le précédent,et que peu à peu,les plans devenaient rares,les faiblesses connues,donc exploitables.Chaque rencontre rendait les flibustiers un peu plus vulnérables.Leurs esprits un peu plus limpides.Le fil de leurs pensées devenait connu de ceux capable d’en exploiter les moindres faiblesses,de les comprendre et de prévoir le prochian trait d’immagination.
Cutler ne se départit pas de son calme.En était-il seulement capable ? Non pas qu’il ait d’hors et déjà côtoyé des dizaines de boucanniers –Dieu l’en préserve-,ni que son existance ait jusque là receller de multiples dangers,mais voilà,peu à peu,toute émotion était refoulée.Jack n’avait pas peur.Gwendolyne non plus.Alors il ne leur ferait pas le plaisir d’être pris au dépourvu.Oh,d’ailleurs,même dans le feu de l’action,dans le brillant de la réussite,lorsqu’il avait cru tenir bel et bien Sparrow,une petite voix nommée Raison,qui ne le quittait jamais et était sa meilleure conseillère,avait tout de même eu la présence d’esprit de tempérer tout cela.Comme à chaque fois.Toujours là pour ternir les rêves ayant le mauvais penchant de présenter tout comme trop facile.Pas mal de personne auraient nommé cela du défaitisme.Il ne leur répondait qu’une seule chose : réalisme.Cependant,il était fort véridique que cette fois-ci,l’anglais y avait cru.À la Victoire,après toutes ces années.À la prise de son plus grand adversaire.Question de temps.Chaque jour,de nouvelles troupes arrivaient d’Angleterre,venant grossir les effectifs de la Compagnie des Indes.Les vaisseaux militaires étaient de plus en plus véloces,les canons de plus en plus puissants.Quant à la détermination des troupes,qui ne voyaient plus le bout de cette guerre,il suffisait de tirer la bonne corde sensible : honneur pour les meilleurs,argent pour les plus cupides,ou bien la bonne vieille méthode de la menace sur leur propre personne ou sur leurs proches.Certes,certains trahissaient… Comme certains pirates livraient des informations aux forces de l’ordre… Non,réellement,la seule épine dans le pied de la EITC,actuellement,étaient ces têtes brûlées croyant encore pouvoir,à eux seuls,terrasser un iceberg dont il ne voyaient que la partie émergée.
N’en faîtes pas une affaire personnelle,lui avait préconisé Jack.De dos aux jeunes gens,Cutler sourit.Oh,les fugitifs ne remarqueraient peut-être pas ce sourire.Lui-même n'avait nullement besoin de leur faire face : il connaissait déjà par coeur leurs visages,se figurait sans mal l'expression de leurs traits,la lueur de leurs yeux.Liberté,croyaient-ils.Quand apprendraient-ils...? La Liberté n'était qu'une illusion,une pure vue de l'esprit.Un homme enfermé en une cellule de dix mètres carré pouvait être libre dans sa tête.À l'inverse,une personne pouvait se voir apposer des fers immatériels dont elle ne pouvait plus se défaire.Cutler avait saisi la nuance depuis tout jeune.Comme tout le monde,il avait connu ses propres bourreaux.Mais à l'inverse des évadés,il avait réussi à les vaincre totalement,en en tirant des leçons salutaires,ou comment devenir lui-même un excellent détracteur.Ce qui le faisait sourire,c'était qu'il avait réalisé l'inexistance de ce en quoi croyait les boucanniers,cette valeur qui allait bientôt disparaître et qui causerait leur perte.Etait-ce un point fort ? Un simple atout dérisoire ?

-Une affaire personnelle,murmura-t-il alors que le couple s'enfuyait à toutes jambes,mais mon cher Jack,c'est devenu une affaire personnelle le jour où vous êtes entré dans la piraterie...

Ces paroles avaient été énoncées si faiblement qu'il était peu sûr qu'on les ait entendues.Pourtant,si le capitaine ne les avait point perçues,il le savait déjà.Le jour où il avait trahi la Compagnie en volant le Wicked Wench,dans le but de libérer les esclaves de ses calles tout en rejetant l'autorité de l'Angleterre et de son commanditaire,il n'avait pu ignorer que ce dernier ferait tout pour le châtier,en faire un exemple retentissant.Y passerait sa vie,s'il le fallait,pour ne pas laisser l'affront impuni.Et Cutler Beckett était un homme de parole,autant que de détermination.Au fond,Jack l'avait bien cherché.
Qu'importait,tous deux avaient déjà disparu dans les entrailles de la demeure.L'échec et maths n'était pourtant pas encore d'actualité.De suite,un commodore monta les marches quatre à quatre,dans l'attente de nouvelles directives.Bouger,et vite.Réagir.Mais avec la plus grande retenue et le plus grand pragmatisme.

-Que dix hommes montent à l'étage.Cinq restent à l'intérieur de la maison.Le reste inspecte le jardin.Je veux des tireurs prêts à faire feu si jamais nos invités tentent de sortir par une fenêtre.Bouclez la propriété.Les hommes en faction dans les rues ne relâchent pas leur surveillance.Envoyez un messager au fort : que tout navire,qu'importe sa taille,désirant s'amarrer donne de suite avant d'atteindre les quais la raison de sa présence et le nom de son capitaine.Si un vaisseau se présente sans pavillon et tente de forcer le passage,coulez-le.Fusillez l'équipage si un contrevenant connu de nos services se trouve à bord.Si à la tombée du jour,rien n'indique qu'ils soient passés à travers les mailles du filet,mettez en place un couvre-feu.Arrêtez toute personne étant suscpetible d'avoir aidé nos fugitifs.Je vous conseille vivement d'obtenir des résultats probants,commodore.Car ce soir,je veux voir un corps suspendu au gibet,quoi qu'il arrive.

Le sien donc,s'il ne s'activait pas suffisament.Aussitôt dit aussitôt fait,l'autre dévala l'escalier en sens inverse et dispensa les consignes à ses subordonnés.Pour sûr,des innocents seraient emprisonnés et tués.Un prix à payer,somme toute.De toute manière,Jack ne leur ferait pas le plaisir de se rendre simplement pour éviter un état d'urgence prolifique en victimes.
Alors que lui-même se rendait lentement au rez-de-chaussée,Cutler réalisa quelque chose.Que ce que désirait Sparrow le plus au monde,venait de changer de nature.Cette fois,ce fut à un homme vêtu de noir,l'une des recrues de Mercer,jugée apte à oeuvrer sur le terrain,qu'il s'adressa.Tout bas.

-Le rôle de nos espions à Tortuga sera désormais d'éliminer notre cible.Ce sera leur tâche principale,et quel que soit le temps dont il auront besoin,je veux qu'ils atteignent ce nouveau but.

-Miss Gwendolyne Swann...? demanda le mercenaire dans un souffle,avec l'intérêt que suscite une future partie de chasse.

-Je la veux morte,répondit Beckett avec le sérieux d'une Thémis offusquée et bien décidée à répliquer.Monsieur Sparrow semble y tenir assez pour que sa perte lui asseigne un sacré coup.Il sera alors vulnérable.Et nous le tiendront.

La jeune femme était passée de la gêneuse mineure à une point faible sensible à exploiter dans tous les domaines.Pour tenir Elizabeth,en menaçant de donner l'ordre aux tueurs de la Compagnie de faire du mal à sa soeur.Aux quelques partisans encore en vie de Weatherby,en leur montrant que d'un simple ordre,on pouvait rayer leur seul espoir de voir le "bien" revenir aux Caraïbes.Et enfin le capitaine du Pearl,en lui montrant que l'Amour,au même titre que la Liberté,se perd plus vite qu'on ne saurait l'immaginer.Là encore,le Lord avait une parfaite connaissance du terrain,pour y être passé avant.
Inutile cependant de rester là.Non pas que Cutler se songea inutile dans une bataille -s'il avait pu distribuer un peu de sa jugeotte à ses hommes,ils auraient peut-être été bons à quelque chose-,mais les meneurs ne participaient jamais aux affrontements,car ils ne devaient être en aucun cas blessés.Leur oeuvre était constituée de plan,de manoeuvres politiques,et non de vulgaires coups de sabres.Trop au dessus de cela.Trop bien pour cela.Pour donner son sang pour sa propre cause.Pour peiner et suer avec les fils de prolétaires.
Tandis qu'il se juchait avec élégance sur la selle de sa jument blanche,une autre phrase du pirate lui revint en tête.Celle qui annonçait qu'il ne faisait que retarder l'inévitable.Ses yeux s'arrondirent imperceptiblement,tandis qu'un frisson de plaisir aussi puissant que délicieux parcourait sa colonne vertébrale,porté par une émotion saisissante.Le capitaine du Pearl s'en était rendu compte.Et le lui avait avoué.Que Beckett lui était supérieur.Et aurait raison de lui.Oh Ciel,quelle... Jouissance ! Être enfin reconnu pour ce qu'il était vraiment,un des maître du jeu,l'une des pires menaces pour lui et son équipage,celui qui était capable et qui allait graver le mot "fin" sur le grand livre de la Flibuste.Un triomphe en soi.Rien que de penser que Jack avait mûrement réfléchi à la puissance de la EITC,à sa propre valeur,peut-être durant des heures,peut-être même jusqu'à s'en priver de sommeil... Bon,éventuellement pas à ce point là.Mais Dieu que l'anglais savourait ces mots.Meilleurs que tous les compliments royaux jamais reçus à ce jour.À égale valeur qu'un titre.Se rendant compte que ses doigts s'étaient resserrés à l'excès sur les reines,et que son coeur battait la chamade,Cutler se morigéna,et inspira profondément (je vous en conjure,ne voyez nullement là quelque trace de Speckett "xPP ).La journée n'était pas perdue,en fin de compte.Elle s'achevait pour ainsi dire sur une note délectable.Sa vanité la chérissait,et sa détemination n'en était qu'affermie.Merçi Jack,songea le britannique.D'avoir enfin compris que je suis le meilleur.
Il éperonna son cheval,et dépassa les grilles que ses hommes refermèrent à sa suite.Ce ne fut que lorsqu'il fit tourner sa monture pour être de nouveau de face au manoir que les premiers coups de feu retentirent à l'étage.Il vit arriver ventre à terre... Et bien celui qui lui avait offert un si beau trait d'esprit,ainsi que sa demoiselle.Aucun nuage ne se profilait à l'horizon,déduisit le bureaucrate en scrutant rapidement les cieux.Bah.Il tira de son veston son tout petit pistolet qui ne le quittait jamais et visa Gwendolyne.Une seule balle.Une détonation.Le miroir que tenait la fille de l'ex-Gourneur explosa entre ses doigts.Le cheval,habitué aux batailles,bougea à peine,si bien que son cavalier,tirant légèrement sur sa bride,eu le temps de donner un nouvel ordre :

-Chargez.Baillonnette au canon,messieurs.

Les cinq recrues qui faisaient face aux fuyards étaient de celles surveillant les ruelles,et venues en renfort.Celles assignées au jardin courraient à la suite des pirates.La grille était rabattue.Pas verrouillée,mais il faudrait la passer.Déjà les fusils se pointaient vers eux.Et comme si le Diable était soudain entré dans la partie,la luminosité ambiante se fit plus faible.Et oui,la fin d'après-midi approchait.Il ferait cependant nuit tard,comme il est de coutume sous les tropiques.Cutler était là,un peu en retait,pourtant bien en vue.Parfaitement droit dans ses étriers.Impression de pouvoir.Justifiée.Reconnue par l'ennemi,ce qui ne faisait que la décupler.
Franchement,la demeure Swann n'était pas une cachette stratégiquement bonne.Placée sur les hauteurs de la ville,il faudrait à Jack et à Gwendolyne encore franchir tout le dédale de rues -gardées- avant d'atteindre le port et la mer.Port qui était bouclé.Mais il était vrai que derrière le bâtiment -qu'ils devraient contourner,avec un bon bataillon aux trousses- se trouvait la forêt de Port Royal,forêt tropicale autrement moins sauvage que celle de Tortuga,où de nombreux sentiers de promeneurs étaient tracés.Ce qui leur permettrait de courir en espérant atteindre l'autre extrémité de l'île,mais pas de trouver de cachette vraiment invisible,et ne retarderait pas suffisamment l'avancée des gardes.Quant à retourner au fort...
Les soldats plissèrent les paupières sous l'assault des rayons réfléchis par les glaces.Certes,leur champ de vision état amoindri.Mais ils y voyaient encore.Les lames de leurs canons brillaient elles aussi,comme attendant avec impatience la teinte rouge sombre de sang.Machoires contractées,traits impassibles,les fusilliers marins attendaient que leurs adversaires poussent les grilles,leur ouvrant le passage (elles s'ouvrent vers l'intérieur,cf le premier film ^^).
Cutler sourit.Oh,si légèrement.Pas rêveusement,non.Il n'était pas quelqun de rêveur.Un sourire un peu effacé,un peu pensif.Et un tout petit,vraiment vraiment vraiment tout petit peu séduit par tout ce remu-ménage.Une lointaine copie de celui de Jack lorsqu'il se tenait à la barre du Black Pearl.Finalement,dans certaines situations,et sous le joug de certains sentiments plus ou moins réprimés,ils n'étaient pas si différents que cela...

Citation :

(sauf que Beckett aura pt'êt du mal,vu son gabarit,à supporter l'armure... )

Je suis tout à fait d'accord! Et moi je ne voit pas vraiment Jack en PREUX chevalier en armure... Je le voyait plutot... en petite souris! (Jack: What?)



Il fallait qu'ils y arrivent...
Il le fallait...
Mais allait-il y arriver?
Telle était la question à laquelle il fallait absolument une réponse... et personne ne pouvait la donner...
Tandis que Jack et Gwendoline courait encore dans le souterrain, le pirate s'était laissé allé à une réflexion...
Et il se rendit compte qu'il avait obtenu l'effet contraire de celui qu'il avait cherché...
En effet, il venait de se rendre compte que de l'attitude dont il avait fait preuve ses dernier jour pourrait bien résulter la mort pure et simple de Gwendoline... En cherchant à la protéger de tout et de rien, il l'avait quasiment condamnée...
Et Beckett ne reculerait devant rien pour avoir Jack à ses pieds, le voir mort...
Ah! oui... Jack le savait déjà depuis ce matin...
Il le savais déjà depuis qu'il s'était engagé dans la piraterie, peut-être même avant...
Pour que tout ceci s'arrête, il fallait s'abriter...
Et le seul refuge possible était la mort...
Mais il n'en était pas question une seule seconde... Pas pour Gwendoline en tout cas...
Oh que oui... Jack le savais depuis ce matin...


HJ: Je peux juste vous demander quelque chose? VOUS POURRIEZ ARRETER DE ME DONNER DES OCCASION DE TUER MON PERSONNAGE? ON EN A ENCOR BESOIN!!!


Jack le savait...
Il n'y aurait qu'un rescapé de cette aventure...
Pour lui, tout était écrit...
Combien de fois a-t-il frolé la mort aujourd'hui? Au moins trois fois...
Combien de fois l'avait-il frolé dans sa vie? Il n'avait pas compté, mais on devait s'approcher des 100... voir plus...
Alors ce serait sur ce voyage que le légendaire capitaine rendrait l'âme? Pas vraiment la fin que Jack avait espéré...
Oui, depuis le début de ses aventure sûrement il savait qu'à un moment tout ceci devrait s'arrêter. Mais Jack y avait pris goût, à cette vie... Et il espérait donc que cette fin n'arriverait jamais... Surtout que cette fois, ce serait pour de bon...
En plus, pendant un temps, ... oui, pendant un temps, Jack avait cru qu'il se trompait. Que lui et Gwendoline sortirait tout les deux de cette aventure...
Mais c'était avant ce jour... avant d'atterrir à la sortie... avant de recroiser Lord Beckett....
Tenace, le Lord...
Jack avait foncé droit dans son piège... Et il n'en sortirait pas... Beckett allait lui renvoyer l'ascenceur... Défaitiste! lui aurait crié certain... Mais Jack et Beckett n'était pas des défaitistes. Sinon, Jack se serait livré depuis longtemps, et Beckett se serait fait un raison: il n'attrapperait jamais Jack... Non, Jack et Beckett était réaliste. Idéaliste, opportuniste, tenace, têtu, déterminé, mais réaliste...
Le miroir de Gwendoline venait d'exploser entre ses doigts... En même temps que l'espoir de Jack de sortir indemne de cette aventure...
Jack et Beckett était pareil. Ou plutot, il était les deux archétype antithétique dont tute histoire a besoin... Sauf que dans le cas présent, personne ne savait quelle fin aurait l'histoire. Ce genre d'histoire fini en Happy end en général. Mais parfois, il arrive pour les méchants de gagner... Le genre d'histoire interdite aux enfants rempli d'espoir... (nous demandons donc à tout les enfants remplis d'espoir de sortir de la salle, ce film n'est pas pour eux... XD)
Mais qui était les méchants? Qui était les gentils? Question de perspective, pensera-t-on... Mais pour une fois, il n'y avait pas de perspective à avoir... Juste un camp auquel appartenir, un but à protéger et à atteindre... Pas de méchant. Pas de gentils. Juste un gagnant et un perdant... Dans un des cas, Beckett était gagnant, et Jack pendu ou mort. Dan l'autre cas de figure, Jack était gagnant, et la partie de chasse continuait.
Plusieurs scénario était à envisager. Premier scénario: Jack ne faisait rien, et Gwendoline mourrait ici, puis Jack serait anéanti et donc mort aussi. Deuxième scénario: Quelqu'un viendrait les aider, il s'en sortait tout les deux, mais pas la personne qui viendrait les aider. Troisièm possibilité: Jack protégeait Gwendoline et ferait tout ce qu'il faut pour qu'elle s'enfuit, mais lui, ... il trépasserait...
Aucun des cas de figure ne les arrangeait donc particulièrement...
Mais pour Jack, tout était choisit d'avance...

*C'est la fin...*

... de tout... ou bien...

HS : décidemment on est pas DU TOUT sortit de là! ><'


Gwendoline finit par admettre que s'enfuir en courrant n'était pas la solution. Ce petit moment d'arrêt manqua de lui coûter. Car à cette instant précis, son miroir explosa dans sa main. Elle secoua vivement cette dernière et posa son regard vers celui qui était la cause de ce phénomène. Beckett était là, et les regardait fixement.

Sa tête devenait pesante et ses pensés fusaient. Qu'allait-il se passer à présent. Ils étaient perdus, l'un comme l'autre. Jack ne serait pas tué immédiatement, on peu l'imaginer, et elle bien sûr...le serait sûrement.
Son coeur ne battait même plus. Le souffle couper, elle lança un bref regard à Jack et se tenu droite, en fixant une des baillonnette devant elle.
Aucune solution acceptable ne lui venait en tête, et pourtant il en fallait bien une....

Elle aurait espéré connaître d'autre issus, d'autre passages....mais on ne peut pas dire que ce soit une maison faîte pour cela.
En y repensant, elle connaissait plusieurs passages en ville, encore utilisé par des enfants de Port Royal, mais c'était bien hors des enceintes de cette demeure et c'était là qu'ils étaient coincés.

Plusieurs hommes arrivèrent derrière eux, par le passage. Il était impossible, à moins de creuser un trou dans le sol, de s'enfuir. Et Gwendoline doutait fortement qu'ils la laisseraient passer avec Jack si elle le demandait avec son plus beau sourire.

Soudain les battements de son coeur reprirent de plus belle. Au loin, on pouvait entendre des coups de feux et des précipitations. Des cris vagues et des détonations retentissaient de plus en plus fréquemment. Plusieurs tête se retournèrent vers l'arrière.
Peut-être que ce qui se passait en ce moment même dans les rues de cette ville, ou près du port était bon ou mauvais signe pour les deux pirates,mais une chose était sûr, ce moment d'inattention devait leur servir.

Et quand Gwendoline réfléchissait aux peu de passages qu'elle connaissait, elle se rappela de ce jour où, il y a peu d'années avant, l'équipage de Barbossa était venu leur rendre visite. A la suite sa soeur avait été enlevé et Will Turner avait volé à son secours, accompagné de Jack Sparrow.
Ce jour là, Gwendoline, avant même que les pirates ne se manifestent, avait décidé de faire une ballade nocturne, vers le port. Le remut ménage avec Jack Sparrow en prison ne l'avait pas laissé indifférente. Son père étant de sortie, elle en avait profité, tout en passant par le passage de sa chambre.
Mais c'est à ce moment là que les hommes de Barbossa étaient apparut, et la jeune fille n'avait d'autre solution que de se cacher dans les buissons....et il était bien particulier ce buisson. Personne n'en connaissait l'existance...même pas son père.

Donc...quand les hommes quittèrent un instant leur attention sur Jack et Gwendoline, elle décida de prendre pour une fois, les devants. Ils étaient sûr que cela n'était pas finit pour le moment, mais comme disait Jack, il fallait retarder l'impossible...ou plutôt l'improbable.
Prenant fermemant le poigné de Jack, elle sauta dans le buisson le plus proche et les coups de baillonnettes retentirent à nouveau.
Seulement c'était un peu ( heureusement), trop tard.

Jack et Gwendoline devalaient un petit souterain avant d'atterir molement sur la terre. L'air était à peine respirable et le temps était limité. Il ne fallait pas traîner.

Gwendoline se retourna vers Jack et le fit passer devant au cas où des soldats arriveraient par derrière. C'était lui qu'ils voulait....ou plutôt qu'IL voulait. Pas besoin de leur offrir sur un plateau....Elle ne se le pardonnerait pas.

- Je t'expliquerais plus tard....! Vite!!!!

Et aussitôt dit aussitôt fait, ils s'élancèrent à toute jambes dans ce souterrain étouffant....

Hs : j'espère que ça vous vas? ^^'