Je demisionne (Lord )

Les beaux yeux purs de Beckett brillèrent un instant de malice.

-Pour te donner la définition que je me fais de "me servir de quelqun",je te dirais que je me sers de Mercer.Pourtant,il ne me viendrait pas à l'idée de l'embrasser...

Encore heureux,me direz-vous.Mais par delà les convenances sociales et l'échelle hiérarchqie,David était tout de même la seule personne à n'avoir jamais déçu le Lord sciemment ou inconsciemment,à avoir toujours été fidèle et travailleur,le collaborateur parfait...
Mais Momo retombait peu à peu dans son douceureux côté enfantin et Beckett redevint sérieux,comme il incombait à son rang,son titre et ses obligations.Son caractère...?

-Ma sorcière bien-aimée m'excusera-t-elle un court instant...?

Sans attendre la réponse,Beckett se dirigea vers la porte du fond,celle par laquelle il était entré,tout en refermant les boutons de sa chemise jusqu'au col.En effet,réveillés par le remu-ménage provoqué par les ex-matelots de la corsaire,ses employés arriveraient plus tôt qu'à l'ordinaire et leur patron se devait d'être impeccable,comme toujours.La porte,par inadevertance,ou peut-être pas,allez savoir,resta entrouverte.Et au fond du petit corridor qui menait aux appartements de Cutler,éclairé par un rayon de Lune,son lit à baldaquins.Les draps étaient encore défaits,peut-être encore chauds,imprégnés de l'odeur du corps qui y avait séjourné,certainement en totale nudité...
Un hâvre de douceur aux multiples charmes...
Mais la porte se referma brusquement : il était fin prêt,son éternelle perruque ayant masqué ses cheveux noisette,un gilet de soie rouge sombre ainsi qu'une veste de la même couleur avaient parachevé ce tableau.

-Tu feras mieux d'aller dormir.Demain sera une journée très intéressante,tu verras.

Ou comment convaincre des renégats de rejoindre ses troupes,et les pendre en cas de refus.

Mais ce n'était pas vrai,Cutler était maudit...Cate,et après Momo ! C'était à en devenir fou ! Bon d'accord,Beckett était très charmant,mais c'était pas une raison pour se sentir obligée de se trouver mal en sa présence...Bien que ce fut assez flatteur en vérité,le Lord trouvait cela un peu répétitif.
Jouer les sauveurs...Très romanesque,au fond,pensa-t-il en s'agenouillant près de Momo.
Un jeune caporal qui trainait par chance dans le scouloirs à la recherche d'un pirate à étriper fut appelé sur le champ.Pas très futé pour son âge,il ouvrit de grands yeux effarés à la vue de la demoiselle évanouie.

-Mais ce n'est pas vrai...,murmura-t-il les yeux au plafond.Ce n'est décidément pas mon jour...

Il reprit un peu plus haut,et d'un ton très sec pour faire réagir cet impotent.

-Cette jeune personne nécessite des soins.Si j'étais vous,je la mènerais à l'infirmerie.Et plus vite que ça.

Quelques secondes s'écoulèrent,le temps qu'une idée naisse et face son chemin dans l'esprit du soldat.La lumière se fit soudain,au grand soulagement de son patron ! Sa force compensant son manque d'inteligence,le caporal pris Neko dans ses bras et la porta juqu'à un lit immaculé de l'infirmerie.Le même qu'avait occupé Carlotta...
Chassant cette pensée glaçante d'un corps à deux doigts de la mort,Cutler s'instala sur la même chaise que précédemment,et attendit,encore.Par les fenêtres,les premières notes de couleur de l'aurore coloraient le ciel.Il avait tout son temps...Et le silence reigna danscette vaste salle vide.

Momo se reveilla queslque minute plus tard, elle regarda Beckett

-Merci................

Elle eut du mal a dire se mot, elle inclina legerment la tete puis regarda le plafond

-Je...................parie.........................que.....................tu........................autre......................chose.................a.......................faire...................que.......................reester..................avec........moi

Cette phrase si hésitante tira un sourire au Lord.C'était tout elle,cela : si candide,si touchante,si enfantine...Comme si la noirceaur du monde n'avait plus d'emprises sur elle.

-Certes,et mes tâches ne tardront pas à se rappeler à moi.Mais certaines choses passent avant et auxquelles je réserve oute mon attention.Et en ce moment,c'est toi.

Cate était pareille : il ne fallait pas qu'il s'inquiète,que son travail prenne du retard,que ces visites ennuient Beckett...Toutes les femmes étaient-elles ainsi ?

-On va s'occuper de toi,ne t'inquiète pas.Tu es en de bonnes mains.

Touchant.Quel mot étrange.Seules des membres de la gente féminine lui avait un jour attribuer cet adjectif.Cla laissa le Lord songeur durant une poignée de secondes le temps de passer en revue tout ceux qui voulaint sa ort.Jste histoire de ne pas oublier sa psition actuelle.

-Notre médein commence à connaître comme pas deux les cas d'évanouissement subit,lança-t-il,vulant détendre l'atmosphère.Et nos bonnes soeurs veillent sur nos malades comme des mères sur leur progéniture.

Cutler passa doucement sa main sur celle de Momo,pour lui dire "Ne t'inquiète pas,toiut ira pour le mieux !",avant de la reposer sur sa propre jambe.

-Repose-toi,et ne t'occupe plus de rien.Si mes généraux m'en laissent le temps,je repasserai dans la matinée voir comment tu te sens.

Comme était mignon...La jeune feme faisait confiance quasi-aveuglément à celui qui rêvait,au plus profond de lui-même,de pendre haut et court ses amis qui avaient eu le mlheur de s'opposer à lui...
Comme Carlotta,elle aimait une part de lui,et oubliait l'ombre et le mal qui l'habitait,cette colère et cette haine vivaces et incontrolables.Fermer les yeux,et profiter tant que ça dure encore...

-La volonté est une qualité,Momo.Mais parfois,il faut admettre que l'on est arrivé a bout et que nos jambes ne peuvent plus nous porter.C'est être humain que de se reconnaître des faiblesses et de s'asseoir un moment pour reprendre son souffle.

Et Lord Becket était l'exeption qui onfirmit la règle : ni humain ni fatigué,il enchaînait les nuits blanches sans se plaindre,sans même paraître usiter de son énergie vitale.

-Je te ferais envoyer ce dont tu as besoin.Une corsaire au service du Royaume a droit tout de même à certains avantages non négligeables...

Au lieu de l'incipide gruau réservé aux soldats,un repas princier,arrosé de vin,bien entendu.

Lord Bcekett plissa les yeux.Aucne émotion ne stransparaissait sur son visage lisse comme la surface d'un lac.

-Arrête de pleurer.C'est totalement improductif.

C'était le chef des armées qui parlait là,une approche d'ordre,pas vraiment sec,mais digne de stopper une averse en pleine saison des pluies.Si sec,si dénué d'émotion,de compassion....Oui,elle était triste.Mais le mieux,lorsqu'on tombe de cheval,c'est de se remettre en selle de suite.Et puis déjà qu'il avait du mal avec ses propres ombres,pourquoi faudrait-il qu'il supporte encore celle des autres ?

-Les larmes ne t'aideront pas à combler tes failles.Elles ne feront que t'affaiblir et te mettre à genoux.Elle n'ont aucune utilité et ne méritent pas d'être.

Quel dur jugement...Une peine,un sentiment qui ne méritait pas d'être...

Beckett avait trouvé une méthode bien plus intéressante pour se calmer les nerfs : pendre des gens...Des dizaines par jour,la plupart de temps...ça le calmait et servait en même temps son pays et nettoyait les lieux de toute la vermine notoire.Mirifique.
La dernière phrase le laissa pensif durant une poignée de secondes.Un petit sourire se glissa sur son visage,ses yeux miroitèrent un instant.
Mais rien.
Un calme s'enparait peu à peu de lui,mais pas pour la raison à laquelle on aurait pu penser.
Toujours rien.
Le Lord la regardait sereinement,avec la tendresse d'un tuteur pour sa protégée.
Rien que du silence.

-Je vais te laisser.N'hésite pas à demander ce dont tu as besoin,et à me faire quérir en cas de besoin.

Lui pardonner ses pêchés et,un jour venu,tout reprendre là où ils s'étaient arrêtés.Un jour...Un de ces jours,comme ça,où l'amoureux rejeté aurait réparé son coeur et serait de nouveau prêt à aimer.Un jour...Qui était peut-être déjà arriver et dont le résultat était caché,ou qui ne surviendrait jamais.
Lord Beckett se leva et,après un dernier regard,se mit en marche vers la porte d'un pas lent,au cas où la malde l'aurait appelé.

Beckett s'arrêta,et,se tournan de biais et révélant un profil de splus fins et des mieux dessinés,regarda Momo,à la fois intrigué et surpris.

-Détruire ton navire ? Es-tu certaine que c'est bien là ce que tu veux ?

Un bateau si rapide,un future fleuron de son armada...Si elle le souhaitait,il pouvait le lui acheter ! Cutler ressentait déjà un pincement au coeur à l'idée de se séparer de ce petit bijou.

-Ne m'as-tu pas dit que la dernière volonté de ton défun père était de te voir à la barre de la Légende ? Je te sai strès bien forte,mais...ça ne t'aidera pas de la détruire pour ne plus souffrir,crois moi.

Au fond,n'était-ce pas la véritable raison ?

Une lueur malsaine et dominatrice brilla un instant dans le regard de Cutler.Donner la mort,supplanter Dieu et le Diable...

-En effet,ton équipage a malheureusement peu de chances de s'en sortir.Il sera alors remplacé par des hommes de la Compagnie afin d'assurer le bon fonctionnement de ton batiment.Une fois que tout l'agencement de mes officiers bien structuré,tu réintégrerais ton poste de capitaine.Ou alors...

Alors,alors...Il regarda un instant la malde avant de reporter son attention sur le mur qui lui faisait face.

-Tu me fais assez confiance pour me confier ton bien afin que je le mette à l'abris de toute convoitise et de tout pirate le temps que tu te rétablisses...

-Fait se qu'il te plaît de se bateau, je te le donne.

Momo regarda Beckett elle avait l'air tristesse mais pourquoi

-Comme tu fait se moi se que tu veux, maintenant vas. Je parie qu'on t'attend, je t'occupe plus de moi.

*C'est faux je voudrait que tu reste des heures a coter de moi, mais si je te le dit tu vas me prendre pour une égoïste*

Pensa Momo

Son patron hocha la tête avec un air entendu.Bon,il aurait bien fini par trouver un texte de Loi qui faisait de la Légende de la Mort son bien automatiquement,mais avec le consentemement de la jeune femme,tout était facilité.

-Très bien.Je te remercie pour ce choix judicieux.

S'engager pour la EITC,ne pas être redevenue pirate...Oui,Momo faisait beaucoup de choix judicieux en ce momemnt,et c'était très agréable.

-Si tu es vraiment certaine que tout va bien dans le meilleur des mondes...Alors...

Cutler plongea alors ses yeux glace dans ceux noirs de la corsaire,comme pour lire en elle et voir si elle disait réellement ce qu'elle pensait.Elle pouvait tout lui dire sans qu'il lui en tienne rigueur,vu qu'elle avait promis de jamais lui mentir et de ne rien lui cacher...

-Heu.................

*Je ne peut pas lui dire, je doit ne rien dire*

Momo esquiva un sourire sans y arruiver

-Oui, sa va

*Non, je vais pas bien je suis malade et si les médecins le découvre et que toi aussi je suis mal.................*

Momo se mit a tousser, elle avait mit les main devant sa bouche par politesse et mais plutôt pour autre chose , elle n'oser pas retirer ses main de peur qu'elle découvre se qu'elle craigniez.

On n'oublierait pas de sitôt aux Caraïbes cet étrange et glaçant sixième sens de Cutler Beckett,cette faculté de déceller les incohérances d'un situation,et de ne point s'arrêter jusqu'à ce qu'il eût découvert la raison de ces étrangetés.
Les mains dans le dos,adoptant la même attitude que devaient avoir eut les membre de l'Inquisition au temps de la Chasse aux Sorcières,il se mit à marcher lentement vers le lit où reposait la demoiselle.Des pas lents,mesurés,opressants tels le battement régulier d'une horloge,d'une marche militaire.

-Tient donc...

Ses yeux qui pouvaient être si doux s'étaient faits scrutateurs,voulant à tout prix connaître la vérité.Si appuyés,si omniprséents...A vous donner des frissons.Une fois être arrivé près du lit,Cutler en fit le tour,toujours lentement,toujours au même rythme au poids d'une chappe de plomb,toujours en regardant Momo,de ce même regard à l'image d'un roc inébranlable.
Après cet "inspection" minutieuse,le Lord leva le menton et déclara le plus neutralement du monde :

-Tu me caches quelque chose,Momo.Soit tu me le dis maintenant,soit tu te tais.Mais je finirais bien par l'apprendre un jour ou l'autre.Alors ne gâchons ni du temps,ni de l'énergie,et soit franche,je te prie.

Momo c'était lever du lit, et c'était mit de dos, pour que Beckett ne voient que son dos. Elle regarda ses et la, elle vue se qu'elle ne volait pas voir. Elle était terosier, elle ne voulait pas qu'il le sache car elle avait peur qu'il ne l'aime

-Si je te le disait tu ne m'aimerait plus, tu aurait peur de moi. Je ne veux pas que tu me rejette, je veux pas..............

Momo en avait les larmes aux yeux, ses larmes jusque dans la main de Momo, ou se trouvait du sang. Du sang, cela pouvait il être possible, non. Comment tu sang pouvait être dans les main de Momo

*Oh, non si il le découvre c'est sur il me quitte, il voudra plus que je travaille pour la compagnie.*

Cutler soupira.Peur d'elle...Il n'avait peur de rien,ni de Sparrow,ni du Roi,ni de la mort et de l'Enfer,alors un secret de plus...
Quant à la rejeter...Il n'avait même pas encore décider s'il arrêtait leur histoire là où s'il restait un espoir.
Le Lord vint se mettre juste derrière elle,seule une dizaine de centimètres séparaient sur torse du dos de la corsaire.

-Ecoute moi....murmura-t-il d'une voix tranquile et apaisante.Comment veux-tu que nous puissions nous comprendre et être proches si tu ne te confies pas à moi...? Comment veux tu que nous partagions quoi que ce soit si je ne sais pas qui j'ai en face de moi...? Et puis la seule manière pour être certaine que je ne tiendrais plus à toi en l'apprenant,ce serait de tout me dire...

Là,maintenant,dans l'instant...Beckett contrôla sa curiosité pressante : elle se livrerait à lui tôt ou tard.

Beckett cligna des yeux.Un instant,il eut envie de demander si on lui faisiat une mauvaise blague.Non,non,non,pas encore...Cate avait failli mourir il y avait de cela à peine quelques semiane,est maintenant,elle...Mais quelle était donc cette spirale infernale dans laquelle le Lord était tombé ? A en perdre la raison,à se terrer dans un coin et à ne plus avoir envie de rien voir,entendre,sentir,vivre.
Pourtant,son fin visage n'avait pas bougé d'un pouce.Rien.Même son regard était resté neutre et placide.Peut-être lointain...Coupé de la réalité,le temps que le choc passe,que tout s'appaise un peu plus en lui pour ne pas céder.A la panique,à la peur,à l'anxiété...
Cutler tira alors son mouchoir de baptiste de sa poche et,saisissant délicatement les mians de Momo,essuya le sang.
Mais dans ce geste apparemment anodin,quelques conotations inquiétantes se glissaient : le Lord netoyait cette peau avec une telle application...Sans faire mal à la jeune femme,mais le moindre millimètres carré devait être impeccable.Entres les articulations,les creux du poignet,sous le songles...Ce sang l'insupportait,il ne voulait pas le voir,ne pas soupçonner sa présence,et donc le problème.Se faire aveugle,comme si rien ne s'était passé...

-Tu vois,ce n'était pas si difficile...reprit-il en abandonnant la pièce de tissu rougie dans les masn de la jeune femme.