Je demisionne (Lord )

Hj : Attention les yeux.... XDDDDD



-Bonsoir...

Cutler avait essayé,en dernier recours pour ne plus songer à cette déchirure qui lui cisaillait le coeur,de dormir un peu,quelques minutes,rien qu'un peu de repos...Mais à peine la tête posée sur l'oreiller,des bribes de mots lui étaient revenues,plus acusatrices que jamais.Il avait eu beau se tourner et se retourner entre ses draps,rien à faire.Autant user de cette insomnie pour avancer dans son travail.Mais soudain,un bruit avait attiré son attention...Une porte qui s'ouvre...En pleine nuit ? Etrange.
Beckett avait ouvert doucement celle qui séparait son bureau de ses appartements et avait apperçu celle qui le tourmentait,parlant à son fauteuil.Son coeur s'était serré sans vraiment qu'il eu su pourquoi.Alors,il était entré sans un bruit,et dans le dos de Momo,les bras croisés,avait prononcé cet unique mot.
Evidemment,vu qu'il ne pensait trouver personne en se levant quelques minutes avant,le Lord n'était pas...Comment dire...Dans une tenue présentable,pour user d'un terme tiré de l'étiquette.Son pantalon noir,bien évidemment.Mais une chemise à peine enfilée,dont le quart,sinon moins,des boutons étaient fermés,laissant voir dans la faible clarté de la bougie son torse,le début de son ventre et les prémisses de ses abdominaux.La perruque avait été laissée sur son support,et ses fins cheveux noisette,légèrement bouclés et enfin laissés libres lui donnait un petit air négligé qui créait une achimie délicieuse,mélangé avec son port altier.La Mère supérieure d'un couvent en aurait fait un arrêt cardiaque.Mais lui ne semblait pas se rendre compte de tout cela,de ce que pourrait en penser la visiteuse,ni même de l'image si inhabituelle qu'il donnait de lui.

-Puis-je vous aider,mademoiselle...?

Beckett semblait si proche,et pourtant si loin...La demoiselle le détestait sûrement toujours autant.



Hj : Notez que je suis sympa,je lui ai laissé son pantalon "XD

hj: dommage saurait étés mieux sans pantalons, je suis trop Mdr

Cette voix, non pas lui, non..............NON................Momo avait l'impression que sont coeur se faisait transpercer pas des millier d'épine. Elle n'oser pas se retourner et le regarder, elle portait un long manteau blanc, aussi blanc que la lettre qu'elle avait poser sur le bureau de Lord Cutler Beckett. Que dire sans pleurer, sans verser une seule larme. Mais elle n'aller pas rester muette très longtemps, puisse qu'elle dit ses mots.

-Je.............je........................

Bon, ce n'est quelque mots qu'elle bégayer. Elle décida enfin de se retourna regarda en Beckett, de haut en bas. Elle était super super super super rouge, impossible d'être plus rouge qu'elle. Elle avait l'impression que les épines était parti pour laisser place a une flèche de cupidon, Lord Cutler Beckett l'avait peut être encore une fois séduit.

-V......vo................vou..................vous

Que dire il était si beaux sans perruque, et bégayer de cette façon, si on peut dire. Elle se retourna toute rouge.

-Vous..............êtes .............magnifique .............comme ...........ça, ............sans .............votre ..............perruque

Enfin une phrase était sorti de sa bouche, en bégayer qu'elle femme ne le saurait pas si elles étaient a la place de Momo

Hj : Oui,mais bon,il est censé être faché,aussi...XDDDDDDD



Il croisa les bras.Pourquoi était-elle revenue ? La jeune personne l'avait déjà assez fait souffrir comme cela,il ne lui ferait pas le plaisir de la supplier de revenir vers lui.Elle avait fait son choix,le lui avait imposé,voilà tout.Il fallait passer à autre chose.

-Je vous remercie,c'est fort aimable à vous,répondit-il,son regard sérieux planté en celui de Momo,parlant comme à une étrangère.

Les piques que la corsaire avait poignardées en lui s'étaient retournées vers l'extérieur,faisant de son coeur un petit oursin prêt à embrocher les malheureuses tentatives timides de la jeune femme.Si elle voulait revenir sur ses pas,elle devrait faire fort,très fort...Pour le faire réagir.

-Cependant,ma question n'a toujours pas de réponse : pour quelle raison êtes-vous pénétrée dans mon bureau à une heure aussi tardive ?

Le Cutler blessé était comme cela,masquant sa douleur derrière une arrogance factice,un professionnalisme aveugle,un sérieux de défense totale.Il semblait ne pas voir le trouble de Neko,ou alors il ne voulait pas le voir,et ainsi ne pas réveiller de trop doux instants dans sa mémoire...

Oh,s'excuser...Et de quoi,hm ? De l'avoir humilier,d'avoir bafoué ses sentiments sans aucune considération ? Beckett ne cilla pas.Pas un millimètre de sa personne n'avait bougé.Rien.Le vide sidéral.Parceque s'il bougeait,il allait encore souffrir.

-Vous n'auriez pas dû prendre la peine de vous déplacer,vous avez eu le tact d'être on-ne-peut plus clair avec moi lors de notre dernière rencontre.

Ce n'était pas de la vengeance,juste...Que le Lord lui rappelait les faits,et leur penchant à ne pouvoir être effacés qu'au prix de moulte efforts.

-Mais puisque vous êtes içi,continuez donc,je vous en prie.

Beckett,au fond,était assez curieux d'entendre de la bouche,cette bouche qu'il avait tant désirée il fut un temps,des excuses,des expliquations,la version de ce qui s'était passé entre eux.Et cette lettre...Peu importait,toute son attention était concentrée sur la demoiselle.

Malheureusement pour la romantique amoureuse,elle n'était pas la première que Cutler embrassait,et peut-être pas la dernière.Et oui,quand on est un personnage très influant,très bien coté à la Cour,forcément,les passions s'attisent...Mais il avait toujours choisi ses cibles avec précision : celles qui lui apporteraient toujours plus de pouvoir...Et sans jamais donner de sa personne,sans un "je t'aime" ni un baiser.
Comme quoi,c'était peut-être la meilleure façon de faire,puisque quand il ouvrait son coeur,une fois sur deux,c'était pour que ce dernier soit violemment refermé...

-Vous croyez que vous ne m'auriez pas quitter...Cela veut tout dire,malheureusement.

Cette innocence n'excusait pas tout : Momo connaissait les règles du jeu et aurait dû lui faire confiance ! Elle à qui il avait remis une petite partie de lui,de son esprit les yeux quasi fermés.

-On peut toujours faire marche arrière.Seulement,on risque toujours de ne pas tout retrouver comme au départ,continua-t-il,sombre.

Non,il ne cèderait pas,au du moins ne proposerait rien du tout.Si c'était pour encore se faire rejeter,merçi bien,mais Beckett s'en passerait.Il s'approcha de la demoiselle et commença à la lire,sans s'éloigner.Soixantes centimètres...Un monde,comme un rien.Et lui,toujours aussi placide,laissait courir son regard sur les lignes calligraphiées.Soudain,ses yeux se stoppèrent et remontèrent vers le visage de la demoiselle.

-Je vois...Il ne vous donc pas suffit de me poignarder,lança-t-il,amère,mais il faut aussi que vous redeveniez pirate pour me forcer à vous pourchasser avec toute la rigueur de la Loi.Est-ce donc ce que vous voulez ? Me forcer à vous voir mourir ? C'est vraiment très charitable de votre part,mademoiselle Neko.

Un instant,sur la surface bleu glace de ses iris miroita une lueur de tristesse qui disparut bien vite.Cutler ne devait pas se montrer faible.Non...

-Et bien...Je réfléchirai à votre demande,bien qu'elle soit fort peinante.

Il regarda un instant la flamme de la chandelle,petite danseuse virevoltant au rythme de leur souffle.Elle paraissait si forte,si lumineuse,si encrée dans la réalité...Et pourtant,un soupir et elle disparaitrait dans le néant,à la guise des vents et des hommes.L'amour était ainsi,et Momo avait soufflé de toute ses forces sur la bougie qui s'était allumée au fond de Beckett.Mais comme la bûche au creux de la cheminée,les cendres ne peuvent-elles pas recréer le feu originel ? Peut-être.Mais encore fallait-il prendre le risque,sortir des sentiers battus,jouer avec la chance qu'on a pas toujours.

-La Compagnie des Indes verrait ses forces amenuisées suite à votre départ.Et si elle en souffre,j'en souffrirais également.

Non,il ne devait pas perdre face aux pirates.Mais Beckett ne pouvait pas non plus se permettre de demander avec trop d'appui que la jeune femme restât,il ne deait pas dévoiler trop de chose sur ce qui se passait en lui...
Les yeux fermés,le Lord appuya ses deux mains sur la surface froide et sombre du bureau.

-Mais où ai-je donc si cruellement fauté....,murmura-t-il dans un souffle,presque imperceptiblement.

Sans s'en rendre vraiment compte,Cutler s'était penché un peu plus au dessus du meuble et sa main,toujours posée à plat,s'était rapprochée de Momo.Une demande ? Un aveu ? Ou un simple geste fait par désespoir ? Peut-être rien,rien qu'une personne qui se remettait doucement d'un choc émotionnel profond...

C'était cela,le pire : même à demi-mort,le Lord devrait toujours continuer,avancer encore plus loin,la EITC se portant comme un charme.L'expression "se tuer à la tâche" prenait toute son importance,tout son terrible relief.
Mais il savait bien qu'au fond,on ne peut renier sa nature,il serait toujours Lord,Momo serait toujours pirate,même sans navire,même sans titre,c'était sa vie depuis toujours,et rien ne pourrait changer cet état perpétuel.

-Alors votre équipage vous a abandonnée...? Diantre,c'est à croire que nous en pleine saison des départs et des éloignements...

Un demi-sourire,tel un fantôme à la fois amère,ironique et triste parut sur ses lèvres,presque invisible car mal éclairé par la frêle source de lumière.

-En effet,j'aimerais vous dire certaines choses,mais vous ne voulez pas les entendre.Plus maintenant,à mon grand regret.

Cutler laissa ses bras retomber le long de son corps avant de replonger son regard dans celui de la demoiselle,comme pour lui dire : "Rapelle-toi comment j'étais,et regarde ce que je suis devenu ! Tout cela en te connaissant..."

Le regard du Lord se fit infiniment doux,caressant,triste,implorant...Implorant ? Non,jamais ! Jamais il ne s'autoriserait ainsi à se mettre en une telle position d'infériorité,même pour une femme qu'il avait aimé...Aimait toujours...C'était si ambuguë,même pour lui...

-Alors tu me quittes encore une fois...Encore tes pas s'éloigeront de moi,toujours plus loin...Mais je peux te dire par expérience que cela ne t'apporteras rien de plus,aucun baume,aucun réconfort...J'ai déjà tenté la chose,auparavant.Tu ne cesseras jamais de te demander ce qu'aurait été ta vie si tu étais restée à Port Royal....Tu te demanderas si je ne suis pas mort de chagrin,reclu dans un monastère,si j'arrive encore à sourire sans toi,si mon mariage m'a rendu heureux ou si ta présence reste toujours mon seul rayon de soleil...

Cutler lui prit délicatement la main,la regarda un instant avant de replonger son regard dans les yeux noirs de la jeune femme.le tutoiement entre eux était revenu naturellement,comme le soleil se lève après chaque nuit.

-Ce que je veux te dire ? Rien de plus que ce que je ne t'ai déjà dit.Que j'ai éprouvé de l'amour pour toi,et que j'en éprouve peut-être encore,malgré tout.Que je ne veux pas que tu partes,que tu mettes encore plus de distance entre nous que tu n'en as déjà mis.Que je te revois sourire et rire au moins une fois pour me persuader que tu as fait le bon choix en rompant ce lien si fort entre nous...

Il se retourna soudainement,n'offrant plus que son dos à la vue de la jeune femme.s'était-il mis rop à découvert ?

-Mais...C'est ta vie...Et puisque je n'ai...Plus voix au chapitre désormais...Même si...J'aimerai encore y écrire une chose...

Dans un sens,c'était ce qu'attendait Cutler.Après tout,ne revenait-elle pas vers lui ? Mais il ne fallait pas perdre de vue,oublier le fait principal : Momo l'avait repoussé.Certes,par la suite,elle s'était excusée...Mais le Lord n'avait pas oublié.Et n'oublierait sans doute jamais.S'il laissait passer de tels affronts,de telles attaques sans réagir,sans se montrer ferme,en n'arborant qu'un visage compréhensif et appaisé,jamais on le le prendrait au sérieux.Pire,on pourrait retenter de le faire souffrir : pourquoi pas,puisqu'il ne semblait pas en être inquiété ?
Lord Cutler Beckett n'était pas une personne qui se laisse marcher sur les pieds sans répondre.

-Toi aussi,tu as été une des lumières de ma vie...Mais tu t'es éclipsée et j'ai dû apprendre à vivre dans le noir.Et désormais,ton jour m'aveugle.

"On risque toujours de ne pas tout retrouver comme au départ"...Cette phrase prenait tout son sens.Certes,il pardonnait,mais cette unité si parfaite entre eux ne serait certainement jamais plus pareille.Toujours ce maudit goût d'abandon,de trahison...

-Sois ma Lune,désormais.Et ne quitte pas mon ciel....

Beckett avait passé un unique bras autour des épaules de la jeune femme et,regardant dans le vide,avait laissé son visage s'immergé dans la masse ondoyant de la chevelure noire de Momo.

Des "bêtises"...Rien que le mot montrait à quel point Momo était encore une enfant en elle,état que le Lord avait fui et refoulé bien avant l'heure.
Pour lui,seul le sérieux premettait de guarder la tête hors de l'eau.Désespérément,à ne plus se permettre aucune erreur,aucun pêché,comme le disait la demoiselle...Mais lorsque l'on est si exigeant envers soit même,a-t-on le droit de demander les mêmes sacrifices à son entourage ?

-Repose-toi...Tu es en sécurité,maintenant.Loin de tout ceux qui pourrait vouloir te faire du mal.

Le Lord se rappela de l'aveu qu'avait fait l'ex-capitaine : plus de vaisseau,point fort contrariant pour le patron q'il était,avant l'homme,l'être humain éprouvant des sentiments.

-Alors la Légende a perdu sa talentueuse capitaine...? C'est fort dommage,elle y perd au change.Mais nous la récupérerons.Sais-tu où ton ancien équipage aurait pu jeter l'ancre ?

Beckett regarda le matelot avec un étrange regard.Le genre de regard que doit avoir un prédateur redoutable face à une proie qu'il n'a jamais encore chassée.Mais comme on dit,il y a un début à tout dans la vie...

-Je ne connais pas assez les Lois pirates pour savoir si un matelot a le droit d'ainsi s'adresser à son capitaine.Mais je sais que le Loi d'Angleterre me permet de vous dire que si dans cinq minutes vous n'avez vidé les lieux,un canon de baillonnette se posera contre votre crâne et alors la Légende de la Mort devra se trouver un autre capitaine...Et un autre second.

Peut-être même tout un équipage.Beckett était d'un calme à toute épreuve.Maître de lui,de la situation,du jeu tout entier.

-Mais sachez,avant de jouer au héros,monsieur Jason,que celle que vous défendez si ardemment souhaite de son plein gré rester içi et travailler pour moi.Si vous la menacez ou l'enlevez,je me verrais contrait d'éliminer le problème,vous me suivez ? Mais le sang a la mauvaise habitude de tâcher irrémédiablement les tapis.Celui-ci vient de Perse et vaut plus que vos vies à tous.Vous clamez néanmoins haut et fort que Momo Neko est votre capitaine,dans ce cas....

Le regard du Lord se posa sur la corsaire,et une ombre de sourire imperceptible naquit sur ses lèvres.

-A toi de jouer,ma chère.

Et faire valoir son autorité de capitaine en demandant à ses hommes de sortir et de lui remettre le navire comme stipulait la contrat signé,avant que l'envie malsaine ne prenne à Beckett s'appeler la garde.

Le Lord n'vait pas semblé attristé ou appeuré plus que ça.A croire que la scène qui venait de se dérouler sous es yeux l'avait indifféré,ennuyé au possible.Tout cela était,au fond banale : un mort,des armes,des menaces,du sang,de la violence...S'il n'avait pas été aussi bien éduqué,Cutler en aurait baillé.
Mais brusquement,des bruits de lutte et de scris étouffés éclatèrent dans le couloir,quelques minutes après la fuit de Jason et de ses compagnons.

-Dans un sens,ton ami raison.Vous ne serez pas longtemps séparés.

Il fut un temps,il aurait été touché par le geste qu'avait fait Momo,le protéger,prendre son parti,le défendre farouchement.Mais désormais,Beckett devait veiller à rester "strictement correct" avec elle,sans en dévoiler trop,sans encourager les effusions d'amour fou.

-Il est incroyable de constater qu'il est fort aisé d'entrer dans notre fort,mais fort ardu d'en resortir,continua-t-il avec un demi sourire à la fois amusé et malveillant.Et tes matelots ont oublié à qui ils avaient à faire.Oh,ne t'inquiète pas,il leur sera présenté,comme à toi,le même choix entre la piraterie et l'entrée au service de la Compagnie.Dans les deux cs,la Légende reste à toi,comme le stipule les documents que tu as signés.Comme depuis le début,cela dit.Tes membres d'équipage devraient se tenir au courant de la législation en vigueur dans le Royaume,entre nous.

S'il gardaient la tête haute comme le pensait Cutler,direction la potence,au petit matin.Mais si ces inconscients avait le malheur -ou le bonheur- de choisir la voie proposée par le Lord,ils n'auraient rien de mieux que les galères.Quant à Jason...Les mines de sel,pour faire fondre ce caractère impétueux et cette arrogance des plus détestables.Oui,il n'avait pas l'humour nécessaire pour parvenir à sourire d'une telle situation.Au dehors,les bruits s'étaient tu pour laisser place à une silence glacé,identique à celui qui précédait l'entrée des matelots,mais l'atmosphère semblait différente,plein de menace estompée et de danger rodant au loin.
Cutler saisi la lettre de Momo,restée posée sur le bureau,et s'approcha de la cheminée où crépitait un feu aux lueurs rougeâtres,éclipsant partielement la lumière de la bougie.

-Je suppose que je peux brûler ceci,ma chère...?

Un sourire quelque peu pervers illumina lugubrement le fin visage de Beckett avant de disparaître au yeux du monde,en lui-même : une fois le jour levé,les jours suivants,la place de la potence trouverait de nouveaux clients...

-J'ai besoin de la corsaire que tu es.Quant à la femme...Je ne sais...Peut-être encore...Qui sait...

Ultime punition : ce doute doucereux où Cutler les plongeait tous deux,aucune réponse précise,rien que des regards,des sourires,des mots et des souvenirs.
Les bords de la mince feuille commençèrent à roussir,avant que cette dernière ne soit plus qu'un tas de cendres,symbole flagrant d'un projet avorté.Comme leur "eux" ? L'incertitude que s'imposait Beckett l'empêchait de répondre à cette question.
Le bras apposé contre la cheminée de pierre,son front appuyé dessus,la châleur des flammes n'arrivait pas à lui redonner des couleurs.

-Ce sont les sorcières que l'ont brûle,ma chère.Et tu n'en est pas une.Quoi que,d'un certain point de vue...

Il fut glisser son regard vers Momo et un petit sourire lui revint.Telle une magicienne,elle l'avait charmé...Et côté méchanceté,c'était Beckett qui battait tous les records jamais inscrits au palmarès de la tyranie et de la cruauté.Oh,comme ce titre lui allait à ravir...

-Quand tu dit que la compagnie a besoin de moi, j'ai l'impression quand faite tu ne m'aime pas, mais plutôt tu te sert de moi.

Momo soupira

-Maintenant je sais que c'est faux

Momo lui sourit, un doux sourire

-Ta sorcière vas te concocter une potion pour que tout les pirates soit corsaire que plus qu'aucun pirate n'excite

Momo se retenait de rire