nargue becket

-Dominer ou périr...Une bien jolie idéologie,mais j'aime à penser qu'un accord départageant équitablement deux partis opposés est la meilleure des solutions...

Cutler regarda laconiquement par la fenêtre : au dehors,de jeunes officiers s'entraînaient à l'escrime,sous l'oeil attentif de leur instructeur.

-Encore faut-il que l'écoute soit de mise...Enfin bref,avez-vous des nouvelles fraîches,ma chère ?

Oriona le regardait souriante.

J'ai des tas de nouvelles fraiches, puisque j'en sais beaucoup. Mais il y en a certaines que je ne dirais même pas au pape.

Avec une élégance purement anglaise,Cutler sourcilla d'un seul sourcil,le droit,affichant un superbe sourire complaisant et interrogateur.

-Tant mieux,il ne fait pas partie de mes amis proches.

A quoi bon chercher de l'aide dans les nuées alors qu'il suffisait de faire valoir son autorité pour obtenir ce que l'on voulait ? Le chef des lâches,selon l'avis de Beckett.

-Et pour un humble collaborateur épris de justice,luttant ardemment contre le fléau des Caraïbes,une nouvelle ?

XD MDR!!

Oriona :

Mais il y en a certaines que je ne dirais même pas au pape.

Cutler:

Tant mieux,il ne fait pas partie de mes amis proches.


j'en peut plus tellement je rigole y'a qu'un anglais pour nous sortire sa XDD PTDR!!!! éxélent!!

ps: j'ai fait un sujet sur l'Endeavour rien que pour délirer^^

Hj : Ohlà,suis touchée,là Bah....Merçi XD Connaissant le Lord,les confessions et tout ça,c'est pas sa tasse de thé ^-^ J'accoure sur mon batiment,damoiselle

HJ: C'est clair que il n'y avait qu'un anglais pour nous sortir ça. MDR

Oriona sourit.

C'est justement de celle ci qu'il y en a que je ne dirait pas au pape. Mais les autres sont pour les humbles collaborateurs épris de justice,luttant ardemment contre le fléau des Caraïbes.

beckett refrint à temps un élan de curiosité et d'impatience.Rester calme,l'image vivante du flegme.

-Je suis tout ouïe,mademoiselle...

D'un geste gracieux du poignet,il indiqua un siège,là même où s'était assise Jessica.

Hj: Exactement ce que j'attendait. Il pensait que je parlait de lui...

Mais Oriona n'alla pas s'asseoir. Elle restait et resterait surement pendant longtemps, la petite effronté qui se trouvait devant lui.

Mais j'ai un petit problème.

Elle prenait un air faussement désolé et faussement triste.

C'est que je sais pas si c'est toi.

C'était à moitié, et même plutot au huitième vrai. Elle ne savait pas qui était "le fléau" et qui était le "deffenseur" d'entre Beckett et sa Compagnie et les pirates. Mais ça ne l'empêchait pas de rester effrontée.

Cutler soupra,un peu comme Barbossa lorsque Jack avait "gâché" sa seule et unique balle.Il disait clairement : ma petite,si tu t'immagines que je vais me jeter à tes pieds et t'implorer,repasse un peu plus tard.

-Otez-moi d'un doute...Vous êtes bien la grande nymphe Oriona Phantom des Caraïbes,celle qui connait tout sur tout,la mer,les humains,les sentiments qui,pourtant lui sont étrangers...?

Comme tout cela l'amusait...Bien plus que la douleur qui avait crispé le visage de la pirate.Juste l'enfoncer dans le doute et peut-être la vexer.

-J'aurais escompté que vous le sachiez.

Oriona se senti quelque peut flattée.

Je suis effectivement cette nymphe là. Mais vois-tu, toute personne peut avoir un doute. Voici le mien. Qui est le "fléau des Caraïbes" et qui en est le "defenseur". Jusqu'ici, je pensait que tu en était le fléau. Mais je dois avouer que je doute depuis. J'avais espéré que vous m'aideriez, toi et Sparrow.

Elle accentua bien le "Sparrow". Il cherchait tout les deux à vexer leur interlocuteur. Qui y arriverait le premier.

-Sparrow.

Ce mot resta en suspend dans l'air devenu soudain glacé,tendu.Sparrow.Les yeux de Beckett luirent de haine et de colère.Un imperceptible tremblement secoua sa lèvre supérieur,le sang vint grossir sa jugulaire,frappant rageuseusement dans son coeur.Jack Sparrow.Son souffle était bloqué,son sourire mielleux un lointain souvenir.Tout son être se tordait de haine envers cet homme mille fois maudit et cette petite peste qui venait de le lui reppeler à son bon souvenir.Capirtaine Jack Sparrow.On aurait juré une folie destructrice si le calme ne dominait pas ce flot de colère meurtrière.Se maîtrisant dans un ultime effort,le Lord parvint à grincer,lugubre :

-Mais je l'attends,mademoiselle.Depuis bientôt quinze ans,mais il n'a jamais eu le temps de venir discuter moi.

Et avec la garnison du fort ainsi qu'avec le bourreau.Mais ce ne serait qu'une question de temps.

-Pourquoi...? Vouc avez des nouvelles de ce cher homme...?

Plus que tu ne le croit.

Elle voyait bien qu'elle le mettait en colère. Le pire était qu'elle adorait ça!

Et je te conceille d'articuler. C'est difficile de te comprendre quand tu grince.

Elle le cherchait c'était évident...

-Vous avez raison,veuillez m'en excuser.

Cutler ferma les yeux et respira profondément à plusieurs reprises.Retrouver cet empire innébranlable sur lui-même et ne pas montrer le trouble qui prenait peu à peu place en lui.

-Vous disiez donc,très chère ?

De nouveau de marbre,il scrutait le fin visage de la nymphe comme pour deviner ce qu'elle ne voulait révéler.

Oriona le regarda.

Tu n'arrete pas de me regarder. Ce n'est pas comme ça que tu va savoir ce que je cache...

Cutler sourcilla,amusé.Déjà Sparow disparissait de son esprit et l'orage passait.

-Pardonnez-moi,mais il me semble que lorsque l'on parle à une personne,il est de bon ton de la regarder et non de lui tourner le dos.

Toujours avec ce petit air amusé qui le faisait sourire,il poursuivit :

-Peut-être préféreriez-vous que je parle à la fenêtre ?

Oriona sourit.

Oh excuse moi, ma langue à quelque peu fourché. Je voulait dire que tu... me sondait du regard. Mais bon. J'ai des nouvelles. Après, si tu veux ne rien entendre...

-Miséricorde,moi qui adore le son de votre voix...

Son sourire,qui décidément se palisait sur sa bouche,s'appuya un peu plus.Le regard qu'il posait sur elle était devenu une savante alchimie d'amusement,de connivence et d'avenance.Certaines âmes faibles lui en auraient donné le bon Dieu sans confession.

-Faîtes-moi rêver,très chère.

Oriona sourit.

Je sais beaucoup de chose, dont l'endroit où il compte tous se cacher.

Beckett posa son menton sur son poing,plissant les yeux comme savourant ses paroles mais en attendant un peu plus.

-Tortuga...? C'est bien la seule chose dont je sois totalement sûr.Où aller,de toute manière ? Je contrôle tous le sports des Caraïbes.Quant à leur île...Elle est moins sûre qu'autrefois.

Et son petit sourire mesquin en disait long : espions,infiltrations,chaque jour plus nombreux et plus performants.

Oriona allait garder sa part de mystère...

En es-tu sûr à cent poucent?

Allait-il avouer qu'il ne contrôlait pas tout? Elle le regardait d'un air un peu déçu, tout en souriant, ce qui laissait clairement paraitre qu'elle en savait plus...

Le Lord s'enfonça dans son fauteuil tout en croisant les bras,ce qui annonçait généralement un long discours.

-Connaissez-vous Galilée,mademoiselle ? Un brillant savant et astronome qui eut le malheur de prétendre,à juste titre,que la Terre était ronde en un temps où ce genre d'idées était jugé comme hérétique.Il défendit ardemment sa cause,jusqu'au bûcher où l'Eglise l'envoya finir ses jours.

Il marqua une petite pose,comme pour reprendre son souffle et laisser encore un peu le mystère envelopper la fin de sa tirade.

-Ma réponse sera simple : tout savoir est parfois bien plus néfaste qu'il n'y parait.Fort de cette conviction,je fermerais les yeux sur vos révélations.Et si,dans quelques jours,Port Royal est mis à feu et à sang,si les victimes se comptent par dizaines,je me ferais une raison et déclarerais que ce fut mon bûcher et cette discusson la mèche allumée par vos soins.

Pour résumer,soit elle parlait,soit elle serait rendue responsable es morts de braves soldats.

Oriona haussa les sourcils.

La mort ne me fait pas peur, l'arrestation non plus. Alors ue tu me rende responsable ou non, je m'en moque.

Puis, après une courte pause:

Et sache que je ne parle que sur demande.

La froideur revint au fond des yeux du Lord.Il haussa les épaules,à la fois curieux de tout savoir et déplu par l'obligation de demander et de se montrer dépendant.

-Soit...Pouvez-vous avoir la très charitable attention de me faire part de vos renseignements,je vous prie mademoiselle...?

Tout se baratin pour peut-être rien....

Oriona était bien décidée à voir jusqu'où il irait si elle le poussait à bout.

Et bien il se pourrait que j'ai appris comme par hasard en laissant trainer une oreille près de mes sources les plus sûr qui sont à l'autre bout du monde...

Elle faisait exprès de parler lentement.

Que l'information que ton correspondant de Singapour a refusé de te donner une information que j'aimerais te donner, si j'y était destinée. Mais le vent m'a rapporté qu'un de tes vieux ami, à toi de deviner lequel, va un jour te révéler l'information...

Puis, après un courte pose, lui donnant un indice quant à cet "ami"

... afin d'aquiter l'une de ses dettes.

Cutler ricanna,le regard pétillant d'amusement.Ce petit jeu était fort distreyant.

-Ce cher Sparrow,encore et toujours lui...Décidément,je n'immagine pas ma vie sans lui.

Mais ce que la nymphe avait oublié,c'était que beckett,sous ses airs amicaux,restait le maître en ces murs.Et ce fut donc avec un sublime sourire dans le plus pur style hypocrite et condescendant qu'il continua,la fixant droit dans les yeux.

-La Compagnie et moi-mêmem vous remercions pour votre aide précieuse.Néanmoins,ce sera tout pour aujourd'hui,vous pouvez disposer,mademoiselle.

Il venait de tirer violemment sur les reines auquelles il avait laissées un peu de mou,comme pour rappeler que c'était la Loi qui dominait.Sa Loi.