Balade en sachant que les soldats la trouverons (PV Beckett)

Beckett soupira,exaspéré.Décidément,il fallait tout demander à cette petite impertinente.Un développement de sa pensée pouvait être espéré ou fallait-il lui tirer les vers du nez ? Il commençait à s'impatienter,et cette agitation se perçut dans le bleu de ses yeux.

-Ce que je veux savoir ? Et bien tout.Du début à la fin.De son premier cri jusqu'à la dernière pensée qu'elle a eu.

Peut-être la nymphe lui apprendrait-elle comment Cate mourrait.Ceci ne modifia pas les intentions du Lord.

-J'ose espérer que des informations de cet acabit sont dans vos cordes,mademoiselle....

Une corsaire aussi célèbre que carlotta ne pouvait passer innaperçue,surtout avec sa renommée et son sacré caractère.

Bon, alors elle est née en France dans le duchet de Neufchatêl, elle a quitté la France à l'âge de 4 ans, ses parents ont fait naufrage à ses 15 ans, vous l'avez rencontré près de Bristol, là où vous faisiez vos études militaire, on la remettait sur pied. Vous êtes devenue très amis. Puis elle est partie, a fait des études pour devenir corsaire, et elle a usé de ses relations pour vous voir. Mais elle avait remarqué que vous aviez terriblement changé, et votre amitié s'est détruite. Il n'y avait pas beaucoup de choses à dire.

Hrp: Je me uis un peu aidée de sa fiche de présentation, j'avoue.

Hj : un peu normal XD

Un petit oubli de sa part fit briller les prunelles du Lord.Pas de quoi le faire jubiler outre-mesure,mais assez pour lui faire redonner confiance et l'envie de reprendre la partie en main.
D'un air totalement innintéressé,il laissa :

-Vous ne saviez pas,ma chère...? Cate s'est trouvé un admirateur.Un corsaire du nom de Sawyer.

Cutler ne l'aurait pas classer dans la catégorie des "hommes à abattre",mais si jamais le caractère de ce Memphis se trouvait être un peu trop orgueilleux,il se ferait une immense joie de le remettre à sa place.

-Mais trève de commérages,mademoiselle.Acceptez-vous de nous aider temporairement et sans aucun engagement à nous informer sur la menace pirate ?

Qu'ils en finissent une bonne fois pour toutes....

Il haussa les épaules,plus par ennui que par réel tention.Que dire de plus ? Elle avait raison,mais il prendrait l'avenir en main pour redevenir le maître du jeu.Carlotta,Sparrow,les pirates,Port Royal et même Oriona,tous verrait alors la vraie face du Lord...

-Vous y gagnez une relative sécuritée vis-à-vis des autochtones qui souhaiteraient régler leurs banales soucis par le recours de vos pouvoirs.Puis vient la lutte contre le mal qui ronge,affaiblit et tue les Caraïbes,le monde,l'humanité : les pirates.

Comme tout cela était solennel...N'était-ce pas elle qui avait voulu cet entretien ? Mais quoi qu'il advienne,il fallait jouer la partie jusqu'au bout.

-La Loi est contre eux.Le bon sens,la compassion et le respect d'autrui sont contre eux.Mademoiselle,vous êtes quelqun de profondément bien,sauve de toutes les attaques et de toutes les atteintes de la partie mauvaise de l'humanité.Rejoignez-nous.

Ce qui courronça le plus le Lord dans cette affaire,ce fut les deux heures qu'il lui avait consacrées.Tout ce temps perdu pour se faire entendre dire qu'il était un imcompétent ! C'en était vraiment trop.Dominant sa colère en respirant à peine,Cutler lui cracha ses mots,le regard incendiaire :

-Puisque vous refusez de voir les choses en face...Très bien,vous m'enverrez un message lorsque ces mécréants vous aurons emprisonnée à jamais sous une enveloppe humaine.Mademoiselle,bonsoir.

Et à jamais,si possible.D'un geste rageur,il rajusta sur ses épaules la longue cape noire qui ne le quittait jamais.D'un pas rapide et sec,il fit demi tour et marcha droit sur la porte.Mercer,qui se doutait de la fin de l'entretient et du désir de son patron de quitter les lieux,ouvrit rapidement les portes.Cutler n'eut même pas à ralentir.Cela dit,en passant les lourds panneauxx de bois,il lança par dessus son épaule un :

-Au plaisir et bonne chance.

Plein d'amertume.Puis,reprenant son pas habituel,il descendit sur les quais avec le voeu cher de retrouver son bureau et un bon verre de vin.

Un sourire mauvais éclaira lugubrement le fin visage de Beckett.Elle se disait plus futée que lui mais,comme toujoirs,ses ressources en surprenaient plus d'un.

-Puisque vous tenez tant à ma personne,vous aurez tout le loisir de passer du temps avec moi si vous nous rejoignez.Sinon,je craint que ce ne soit notre dernier rendez-vous.

Comme si la planète entière rêvait de passer quelques minutes avec lui...Cette pensée idote fit disparaître l'air haineux de Cutler pour le remplacé par un sourire,cette fois amusé.

-Je ne tiens pas à user de la force contre vous,Oriona.D'ailleurs,cela serait bien déraisonnable,les recrues se faisant rares.Soit vous êtes avec moi,soit contre moi.Je ne forcerai personne à me donner ce que je peux acquérir par moi-même.

Le prenait-elle vraiment pour un imbécile ? quoi que gardez les soldes de ses hommes soit assez tentant,Cutler n'était pas un monstre.Pas encore,du moins.

-Je ne souhaite pas vous faire peur,mademoiselle,répliqua-t-il d'un ton glaçant.Mais vous faire réfléchir.Mais puisque vous ne voulez pas fournir cet effort,deux choix s'offrent à moi : le premier,vous forcer la main.Voie hasardeuse car vous ne possédez aucun lien affectif,et vous pouvoir nous dépassent de beaucoup.Seconde option,vous démontrer que nous sommes de votre côté,que nous agissons pour votre bien.Visiblement,vous ne semblez pas iencline à nous écouter.Donc je vous laisse en paix.Or,vous,au contraire,refusez d'abandonner la partie.Je prends cela pour une menace contre laquelle je suis en droit de me protéger.

D'un geste de l'index,il ordonna à ses hommes de baisser les armes.

-Alors dîtes-moi,que suis-je sensé faire ? Vous suivre à la baguette bien gentiment ? Ce serait mal me connaître.

Ce maudit doute refit surface. Maudit soit ce doute! Que devait-elle faire?

Ecoute. Je ne suis en effet pas encline à te suivre, et laisse moi te dire que je ne le serais surement jamais.

Elle avait perdu ce sourire narquois. Mais elle dit avant de disparaitre en air humide:

J'attends simplement de toit que tu ais plus de cran.

N'ayant pas osé lui tirer dessus, elle le considérait à présent comme un lache.

Le fin nuage de brûme se dissipant,Cutler peut distinguer les mines déconfites de ses hommes.
Exaspéré par tant de déconcertation de la part de ses subordonnés,il grinça,lugubre :

-Et bien,vous n'avez donc jamais vu de la vapeur...? Peu importe ! Le premier qui parle de ce qu'il vient de voir aura le plaisir d'assister au spectacle de ses proches au bout d'une corde avant de finir d'une façon identique.Maintenant rentrez immédiatement au fort.

Le petit groupe,penaud,pris le chemin vers la rue principale de la ville.Bien entendu,Mercer était resté près de son patron,ne le laissant jamais vraiment seul.Perdu dans ses pensées,parlant autant à son garde du corps qu'au froid de la brise marine ou aux vaguelettes qui venaient frappé contre la coque des barques,Beckett repris son monologue.

-Je suppose donc que nous nous reverrons....Au plaisir donc,Oriona.

Il haussa les épaules devant la première marque de familiarité qu'il utilisait à son égard,devant un tutoiment éhonté.Puis,suivi de Mercer,il prit le même chemin que ses soldats tantôt.