Balade en sachant que les soldats la trouverons (PV Beckett)

Oriona se baladait sur les quai. Elle était conciente que les soldats la trouverait, mais elle s'en moquait. Et puis, c'est se qu'elle voulait. Elle se posait plein de questions depuis sa dernière entrevue avec Beckett. Pourquoi voulait-il plus en savoir sur elle. Il voulait controler l'océan, ça ne lui suffisait pas? Mais Orione n'allait pas se mettre en colère pour si peu. Soudain elle entendit des pas derrière elle. Elle s'abstint de se retourner. Elle reconnaitrait cette marche entre mille. C'était celle de...

Mercer,qui l'avait suivie furtivement le long des quais.Il se rappelait de leur affrontement,mais n'était pas inquiet pour autant.Ses intentions,aussi incroyables que cela puisse paraître,étaient pacifiques.Bien qu'il eut voulu se venger de l'humiliation passée,son patron l'avait chargé d'une mission,et David aurait préféré se couper un bras plutôt que de perdre un temps précieux en duel perdu d'avance.D'un geste large du bras,il lui indiqua de le suivre.

Sans un mot,sans plus d'explications,il s'enfonça dans les entrepôts qui jouxtaient les pontons,sombres et peu sûrs la nuit.

Oriona se retourna. Mercer... c'était évident. Le Lord ne se risquerait pas tout seul dehors. Mercer, elle s'en moquait, elle voulait voir Beckett. Mais s'éloigner de l'océan était risqué. Plus elle était loin de l'océan plus ses capacités était limitées... Pourtant il lui indiquait de le suivre. Puis il alla vers les entrepots. Qu'y avait-il là bas? Mais les entrepots était assez près des océans. Elle pouvait y aller. Et non sans méfiance, elle suivit Mercer. Mais elle s'arreta devant l'océan, prit de l'eau et le transforma en cape à capuchon. Elle le mit, rabattit la capuche sur sa tête de sorte à se que ses yeux et ses cheveux ne soient visible. puis elle suivit Mercer jusqu'aux entrepots.

Au fond du dernier entrepot,à moitié englouti dans un coin d'ombre,Cutler attendait,assis sur une caisse recouverte d'une pièce de tissu afin de ne pas salir ses vêtements.
Mercer se posta dans le dos de son patron,en bon garde du corps.Si cette sorcière leur rejouait un mauvais coup,qu'il l'ait au moins dans sa ligne de visée.Le Lord,ne supportant plus son regard sur sa nuque,lui indiqua du regard la porte.Certainement pour lui intimer d'aller monter la garde.Il ouvrit la bouche pour protester vivement contre cette idée,mais un geste sec et autoritaire de Beckett brisa son élan.D'un pas résigné et incendiant des yeux la nymphe,il sortit et se posta contre le mur,patient.
Le Lord voulait lui parler,mais seul à seul.

-Ravi de vous revoir si vite,mademoiselle...

Plaisir partagé Beckett.

Elle le fixait de ses yeux caché par son capuchon. Elle ne l'enlèverait que sur demande du Lord. Mais au moins, si elle tentait une attaque, il ne verrait rien... et ainsi, il ne pourrait deviner ses intentions. Elle le cherchait et n'allait donc pas protester... Ni le lui cacher...

Je voulais te trouver justement Beckett. Toi aussi ou bien?

Il lui sourit,demi-sourire froid,comme son regard,sans vie.

-Exact.Aussi étrange que cela puisse paraître,vous êtes très...intéressante.

Il ne l'invita cependant pas à s'asseoir,affirmant sa position de supérieur.Elle l'avait battu,certes,mais autant qu'il garde un semblant d'allure.

-Cette entrevue ne figurera sur aucun document,et monsieur Mercer en sera le seul "témoin".Pas de gardes,pas d'escorte.Cela vous conviendra-t-il ?

Oriona pouvait rester debout, cela ne la gènait pas. Mais sous son capuchon, elle souriait. Un sourire malicieux, légèrement rancunier, et mélangé à l'intrique. Oui, elle était intriguée. Depuis que Beckett savait qu'elle était une nymphe, elle se demandait, s'il ne se demandait pas combien il y en avait... Mais elle lui répondit, toujours impassible....

Ceci me convient parfaitement. Tu me dis interressante, que veux tu dire par là? La seule chose que tu sais de moi c'est qu'est-ce que je suis et que je suis capable de beaucoup de choses. Que veux-tu savoir de plus?

Sa dernière phrase était plutot froide. Mais pas réellement. Même sans gardes, elle était prudente, méfiante, et en colère. S'il tentait quoi que se soit, il savait à quoi s'attendre, car, là, elle ne se retiendrait pas.

Cutler adopta un air posé.Il était venu içi pour parler,et la créature acceptait.Comment cela pourrait-il se passer mieux ? Elle ne se montrerait peut-être pas très bavarde,mais au moins,il serait plus avancé sur son compte.

-D'où venez-vous par exemple.Existe-t-il une citée sous les flots renfermant d'autres individus comme vous ?

Pourquoi pas...? Les légendes parlaient bien d'une Atlantide,alors une citée de nymphes...Peu vraisemblable,mais il valait miex s'en assurer.

Oriona en était sûre. Il voulait savoir s'il y en avait d'autre comme elle. Il est vrai que les légendes humaines parlait de l'Atlantide. Totalement absurde. L'Atlantide n'était pas habitée par les nymphes. Mais c'était plus qu'une légende.

Mais je viens de l'eau, de la mer, de l'océan. Quant à la cité... il n'y en a pas. Nous ne sommes encore que très peu. Pas assez pour une cité; Et même si nous étions assez, les nymphes vont là où le vent les emporte. Nomade. La vie fixe ne nous attire guère. Nous n'avons pas réellement de chez nous. Tu as assez de renseignements comme ça où t'en faut-il plus?

Elle commençait à devenir aussi froide que le Lord quandil voulait mettre fin à une conversation. Il fallait qu'elle se calme... C'est ce qu'elle essayait. Elle y parvenait pour l'instant, donc tout allait bien.

Il perçut une note d'exaspération dans sa voix.Pourquoi avait-elle accepté de venir si elle se braquait dès le début ? Pour lui extirper des informations ?

-Je suis de nature curieuse.Connaissez-vous Davy Jones ? Entretenez-vous des liens...professionnels ?

Sa Calypso partie,tout était enviseageable...

-Et vos parents ? Créatures aquatiques ou victimes d'une quelconque malédiction ?

Le Lord se modéra : pas la peine de la presser de questions,ce n'était pa un interrogatoire.

Oriona souriait. Davy Jones? Elle le respectait déjà plus que Beckett. Et il ne voulait pas forcement dominer l'océan... Elle le connaissait, mais lui ne la connaissait pas...

Davy Jones? Il ne me connais pas. Par contre moi je le connais. Mais qui ne connais pas Davy Jones. Le capitaine du Hollandais Volant.

Mais si les prédictions de Calypso étaient exacte, Il ne le serait pas longtemps....

Elle continuait à sourire quand il passa à ELLE.

Mes parents? Ma mère, la mer, et mon père l'océan?

En gros les parents étaient inexistants.

Intéressante réponse.Jones pourrait peut-être lui apprendre quelque chose sur les nymphes et autres sorcelleries du genre.

-La Mer et l'Océan....Quelle réponse poétique,mademoiselle...!

Il la détailla encore quelques secondes.Secondes de profond silence.

-Une dernière question avant de vous laisser la liberté....Quel est votre nom ?

La question lui brûla les lèvres,tant elle était simple.Pourquoi ne pas l'avoir posée plus tôt ? Peut-être ne voulait-il pas savoir.Rayer cette entrevue,le duel,ce nouvel adversaire de son esprit pour enfin trouver la paix...Pourquoi fallait-il que ces ennemis apparaissent plus vite que ses alliés ? A part Norrington et Mercer,il était seul.Face à des milliers d'hommes.Mais il trouverait un moyen.

Oriona souriait. ENFIN il l'avais posée. La question. Elle s'attendait quand même à ce qu'il lui demande ce qu'elle faisait là... Mais ce n'était pas grave.

Mon nom? Ori...

Elle faillit dire son nom de nymphe. Heureusement qu'elle s'était retenue.

Oriona Phantom.

Deux nouvelles seconde de silence succédèrent à sa réponse.

Veux-tu savoir encore autre chose à tout prix?

Beckett lui renvoya un sourire satisfait.

-Ce sera tout,je vous remercie mademoiselle Phantom.Nom très hétéroclyte,mais charmant.

Il lui indiqua la porte grande ouverte de l'entreport,non loin d'où Mercer montait la garde.

-Vous pouvez partir si le coeur vous en dit.Je ne vous chasse pas,loin de moi cette idée,mais je suppose que vous,créatures marines,aiment trop la mer pour en rester éloignées.

Indépendantes et sauvages.Ah,si la Compagnie pouvait en compter parmis ses rangs....

Orione apprécia le geste mais lui dit.

Les nymphes peuvent très bien survivre éloignée de la mer. Et puis, je ne serait jamais venue sur la terre ferme pour retourner à l'eau après si peu de temps.

Ce n'était pas qu'elle avait envie de rester, mais elle savait que tout n'était pas encore clarifié entre elle et Beckett, tout n'était pas clair. Alors en espérant qu'il lui demande de rester, elle n'avait trouvé que ça.

Cutler la regarda avec attention.Poursuivre cette discussion ne le dérangeait pas,mais voudrait-elle continuer,elle ?

-Je vois...Et vous comptez rester longtemps aprmis nous,à Port Royal ? Vous attendez quelqun..?

La question était insidieuse,pleine de sous-entendus.Après tout,peut-être qu'un homme,un pêcheur était tombé sous le charme de ses longs cheveux et,telle Calypso,Oriona réapparaissait pour le voir.Ces histoires à l'eau de rose l'ennuyait outre-mesure,mais Jones était un allié trop précieux pour le lui faire remarquer.

-Qu'est-ce qui vous attire tant parmis les humains ? Nous vous sommes bien inférieurs,c'est plutôt à nous d'être intéressés par vos inombrables talents...

Oriona sourit. Elle avait réussi à redémarrer la conversation. Mais puisqu'elle ne garderait aucune trace dans les registre, elle pourrait lui dire tout ce qu'elle voulait.

Je compte rester le temps qu'il faudra à Port-Royal, et non, je n'attend personne.

Elle n'attendait personne mais plutot la mort de Beckett. Et si elle pouvait la déclencher ELLE même, se serait génial! Mais pour l'instant il fallait parler, pas tuer...

Pour vous dire la vérité, rien ne m'attire chez les humains, et il y a des choses que je ne comprend pas. Mais ils connaisse des choses que les nymhes ne connaisse pas sous l'eau. Ces choses les rendent soit plus fort, soit plus faible. Par exemple le chagrin. Les nymphes le connaisse parfois le chagrin. Mais les larmes, ça je n'ait jamais connu. Mais les humains et les nymphes ont beaucoup de choses en commun. Seulement,...

Elle ne trouvait plus les mots. Ils étaient introuvables. Elle voyait ce qu'elle voulait dire, mais la elle n'arrivait pas à le formuler. Pourtant, les nymphes trouve toujours quelque chose à dire, et ne bloque pas sur un mot ou une phrase! Ca c'était un truc d'humain! Ca l'énervait. Ca l'énervait à un point! Elle tourna la tête brusquement sur le coté, tellement ça la mettait en rogne.

-Seulement,l'intérêt n'est pas mutuel.Nous ne connaissons rien de pareil à vos pouvoirs,il est dans notre nature de prendre peur et d'avoir des apprioris.Cela dit.....

Beckett lui sourit,un sourire mi-figue,mi-raisin.

-Il serait peut-être temps que les relations diplomatiques qui sont aujourd'hui imparfaites,prennent un nouveau tournant.Les humains gagneraient à vous connaître,vous créatures de légendes qui créent tempêtes et ouragans,qui changent les courants commme on change de chemise et qui gouverne la chose qui prend un place si importante dans nos vies et sur le globe : l'Océan....

Ah,l'océan...Pas vraiment un rêve de gamin,mais une fascination pour ce qui ne peut être contrôlé.Cutler aimait la mer car c'était un défi de plus.

Hrp: C'est mignon, ce que t'as dit. Impossible mais mignon.

Oriona était énervée, ne souriait pas, mais gardait son calme.

Mais deux choses empèchent ce que vous venez de dire. La chanson que l'on nous resserre à chaque fois sur les dangers que cela produirait sur Terre...

Elle avait dit ceci sur un ton monocorde, voir ennuyée, lassée. C'était un peu la chanson qu'il connaissait tous, mais qu'il détestait devoir respecter. Ca les empechait de se faire connaitre par l'humanité qui les prenait pour des légendes. C'est pour cela qu'Oriona devait garder l'anonyma. Pour respecter cette règle élémentaire. Si elle venait à être découverte par un mortel -dumoins, etre bien connu, en parti était suffisant- ce mortel devait mourrir bientot, et si possible avant que le secret ne soit répété. Si par malheur, le secret venait à etre répété, la nymphe devrait réparer son erreur, et pour cela elle avait quartier libre, quit à tuer une nation entière. Pourquoi croyez vous que l'Antlantide soit sous les flots?

Mais elle continua sa phrase:

Et la raison pour laquelle je suis venue sur terre de mon plein gré.

Autrement dit, Beckett. Mais celui ci ne le savait pas. Et s'il ne posait pas la question, tant pis pour lui, il ne le saurait jamais.

Beckett passa un doigt absent sur les veines du bois,pensif.Pas assez clair.La créature lui donnait des informations,certes,mais pas dans leur totalité,ce qui rendait le compte-rendu flou.

-Et comment faîtes-vous...Pour rayer de la carte vos ennemis ? Epidémies,monstres marins ?

Cutler était curieux de savoir comment elle faisait.Tuer est toujours quelque chose de banal à force,un peu de changement ne serait peut-être pas de trop.

-Quant à cette fameuse raison,je suppose que mon aide pour la trouver sera refusée....?

Après tout,un conflit entre nymphes et pirates pouvait se montrer plausible...

Orione retrouva son calme et son demi-sourire.

Oh, rayer de la carte nos ennemis? Ouragans, tsunamis, grand vent, maelstrom, tout est bon pour noyer, tuer et le reste. On a carte blanche pour cela.

Et si Beckett ne faisait pas attention à lui, ça pourrit très bien lui arriver...

Et bien c'est un peu normal que ton aide ne soit refusée, puisque tu es au centre de cette raison.

Ele venait de lui dire ce pourquoi elle était venue, mais qu'est-ce que ça lui importait?

Puisque tu t'es mit en tête de controler les océans, les dominer et le reste de tes projets, tu essaye de dominer les nymphes avec. Et je ne me laisserais pas faire. Les nymphes sont neutre en général... Mais moi je suis contre toi, et si je reconsidère la question, avec les pirates, que je me ferais un joie d'aider.

Il resta étrangement calme,malgré cette révélation.Cutler n'avait pas peur de la colère d'Oriona.Il connaissait l'étendu de son pouvoir,le respectait,mais ne le craignait pas pour autant.

-Je me dois de rectifier vos propos.L'étendu de ma tâche s'arrête à l'application de la Loi et à la sécurité des navires voguant sur les eaux du globe,et principalment aux Caraïbes.Dès que les pirates seront hors-jeu,je me ferais un plaisir de rentrer en Angleterre.

Si elle était si pressée qu'il parte,pourquoi ne pas l'aider ?

Par contre Oriona était légèrement perturbée par cette révélation. Sur ce coup, Beckett avait raison. S'il n'y avait pas eu les pirates, Beckett ne serait pas là. Et puis n'était-ce pas les pirates qui avait emprisonné Calypso contre son gré?... Oriona venait de découvrir une nouvelle chose qui lui était inconnue: le doute...

*Ressaisit toi Oriona. C'est ton ennemi! Les pirates ne sont pas forcement tes amis, mais sans eux, Beckett et l'Angleterre aurait les plein pouvoirs sur l'océan. Mais pour Calypso... Tu devras mener ta petite enquete. D'ailleurs, je suis sure que les pirates avait de bonnes raisons de l'enfermer, Calypso.*

Le doute persisstait, et le silence aussi. Deux longue minutes de silence succédèrent à la réponse du Lord, et Oriona ne trouvait rien à répondre à cela. Jamais elle ne l'aiderait, c'était certain. Ca l'aurait rabaissée au rang de sous-fifre. Il la manipulait, mais avait un peu raison.

Beckett voyait bien que sa révélation la troublait.Il n'allait peut-être pas enfoncé le clou,mais si du moins il pouvait la conforter dans son idée de doute...

-Si vous saviez à quel point les plaines d'Ecosse me manquent...Nous autres humains accordont une profonde valeur à l'honneur,comme votre peuple.Mon gouvernement m'a chargé d'une mission,et je dois l'accomplir.Je ne cherche pas la guerre,l'éviter serait plutôt une bonne chose.

Il la regarda en silence.Son choix était fait,il n'abandonnera pas sa cause.Mais qu'en serait-il pour Oriona ?

Oriona se ressaisit pour lui dire:

Tu sais Beckett. Chacun se bat pour ce qu'il lui manque. Tu te bas pour l'honneur, je me bat pour autre chose.

Hrp: Citations de Robert Surcouf, corsaire français, à un officier de la Marine Royale anglaise. Laughing

Bon, revenons à notre conversation.

Elle se battait pour la liberté des océans. Mais elle était énervée, sérieuse, et là, sur le coup, elle se sentait impuissante, non-libre, enfermée. C'est ce que les gens ressente parfois lorsque le doute les ronge... et les emprisonne. Oriona sentait ses yeux s'embuer en repensant à ce sentiment de non liberté. Mais sous son capuchon, ceci ne se voyait pas. Seule chose qui pourrait la trahir: l'émotion. Si l'émotion devenait trop forte, ses pouvoirs agiraient en conséquence. Si elle continuait à se laisser ronger par le doute, elle finirait par pleurer et elle déclencherait sans le vouloir, ses pouvoirs.

Hrp: As-tu remarqué que je me laissait légèrement manipuler depuis deux post?

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