Bagare sans fin ? [ EITC héhé ^^]

Ladite rue voisine se connaissait une ruelle,qui la coupait perpendiculairement,une sorte de chemin de terre battue reliant le quartier aux rues basses,et ne méritant pas d'être pavée.
Dans cette allée,une ombre.Oh,comme la ville la connaissait,cette ombre...Elle aussi d'ailleurs,connaissait tout de Port Royal,et de ses habitant.Elle savait que la jeune femme blonde qui courait à vive allure était corsaire,employée sur le navire de Carlotta de Neufchâtel.Tirya Herwann,tel était son nom.Et Sarah Ledermann celui de sa meilleure amie.L'ombre n'hésita pourtant pas à agir,malgré la possibilité que la jeune voleuse lui en veuille plus tard.Pour avoir choisi,l'espace d'un quart d'heure,le camp opposé au sien.Oui,comment réagirait-elle ? Colère,froideur,tristesse ? Peut-être pas,elle connaissait les règles du jeu,et la personne à qui elle avait remis la moitié de son coeur.
David Mercer jaillit de l'intersection avant même que la combattante ait pu songer à ralentir l'allure.Son bras crocheta son cou,l'empêchant de fuir,prisonnière de cet homme surgi de nul part,tellement proche derrière elle.Sa dague brilla un instant sous la lumière solaire avant de se planter jusqu'à la garde dans son dos.Le sang commença à couler,long fleuve porteur de vie qui commençait à la quitter.
Alors qu'elle tombait,Dave ne la lâcha pas.Au contraire,il l'acompagna,pliant les genoux pour qu'elle y repose,le dos de la malheureuse toujours pressé contre son propre torse.Lorsque ses tibias touchèrent terre et qu'il sentit les premiers frissons dus à la panique ou à la douleur parcourir le corps de Tirya,le tueur lui murmura à l'oreille,assurant sa prise :

-Ecoutez-moi très attentivement,mademoiselle.Dans approximativement cinq minutes,vous allez perdre conscience et finir de vous vider de votre sang comme un porcelet à l'abattoir.La situation est simple.Rendez-vous sans résistance aucune,et nous aurons peut-être le temps de vous mener jusqu'au fort,où du secours vous sera apporté.Sinon,je vous laisse içi.Une petite gêneuse dans votre genre n'est pas une grosse perte.Opinez pour signifier que vous m'avez compris.

Ces chuchotements...Tellement feutrés,presque intimes...C'était un nouveau genre de relation chasseur/proie,où le premier se délectait de l'agonie de la seconde,comme un amateur de vin aurait goutté un grand cru.Pas de haine,ni de condescendance,ni même encore d'ironie.Simplement un voleur d'âme chérissant sa nouvelle victime,qui lui offrirait bientôt un nouveau joyau pour sa collection personnelle.

Il fallait aller vite,désormais,très vite.C'était un peu comme d'avoir du lait sur le feu,ou une bombe à désarmorcer en un temps record.Mais les défis,Mercer connaissait,pour en avoir déjà relevé un certain nombre.A l'inverse des sodats qui venaient de le rejoindre,et dont l'anxiété se lisaient sur leurs traits tirés,le meurtrier était tout ce qu'il y a de plus calme.Peut-être parcequ'il savait ce qu'il faisait ? Généralement,il tuait plus que ne maintenait en vie.
Lorsque la corsaire fut chargée à l'arrière d'une charette,dont l'unique cheval fut lancé au galop,Dave ne la lâcha pas,s'installant à ses côtés et lui tenant la main.Par lui tenir la main,entendre mesurer son pouls,et non accorder un quelconque reconfort.Par moment,il détâchait son regard de la route les menant au fort -de plus en plus réduite au fur et à mesure qu'ils se rapprochaient- et regardait Tyria,sans expression,comme pour vérifier qu'elle était toujours là.Ou plutôt toujours consciente.La ranimer aurait été une tâche des plus fastidieuses,à laquelle il ne pretterait éventuellement pas.Ce fut donc une chance que la demoiselle fût si endurante,car les portes du fort furent bientôt franchies,les fusilliers marins arrivant à quelques pas de l'attelage.David la fit descendre du véhicule,la soutenant sur son épaule comme on l'aurait fait avec un camarade blessé...Mais avança bien trop vite vers la prison,si bien qu'il dut quasiment traîner Tyria à sa suite.Timing parfait,comme toujours.
La bretteuse fut déposée sur la paille d'une celleule,et un homme entre deux âges,la mine fermée et le nez busqué -sans doute le "médecin" réservé aux prisonniers- l'examina rapidement,sans s'inquiéter de sa plaie,sans même lui adresser la parole,se contentant de lui faire un grossier bandage avec un linge ayant déjà vu de meilleurs jours.Mercer observa ce simulacre de soins assis à sa place habituelle,celle de laquelle il avait surveillé Sarah Ledermann à une époque antérieure.Mais cette fois-ci,il ne assa pas le temps en démontant et en remontant son pistolet.Au contraire,son attention était focalisée sur la captive.Les bras croisés,en un mutisme sans faille,il attendit patiemment que miss Herwann émette en signe de vie,s'évanouisse,plonge dans le coma ou bien encore,le plus simplement du monde,trépasse.



Hj: Je me rends compte à présent que répondre pour toi n'est pas facile,mille pardons pour t'avoir mise dans cette délicate situation...

[HJ: Meuh nooon, t'inquiète, c'est pas difficle du tout de te répondre Mais ça risque juste de ne pas très long, m'enfin, j'vais éssayer que ça le soit quand même, parce que si ça fait que deux lignes c'est pas le top top non plus... xD]


Allonger sur la paille et ne voulant pas vraiment se relever, Tirya avait fermer les yeux. Non, elle ne dormait pas, ne s'était pas évanouïe ou quoi que soit d'autre de ce genre. Elle était tout simplement en train de se concentrer dans sa respiration, respirant profondément et callemement, ne fesant pas attention au monde qui l'entourait. La douleur se fesait sentir de temps à autre, plus ou moins forte selon les moments.
Après quelques minutes de "figement" au sol, la jeune femme ouvrit les yeux et tourna la tête vers l'homme en noir. Tiens, il n'était toujours pas partit celui-là ?
Tirya pousa un soupire silencieux et se mit assise, fesant au passage une grimace sous la douleur qui venait de se manifesté. A l'aide de ses bras, elle se glissa vers l'arrière de la cellule, pour se retrouver collé au mur, contre lequel Tirya y repossa sa tête qui lui semblait tout d'un coup très lourde. Elle regarda ensuite Mercer d'un regard neutre. Il attendait quoi au juste ?


[HJ:Bon, voilà, moi c'est pas mieux ]

Hj: Buh,honte à moi "TT




Il était affolant de penser que tant de monde s'était trouvé à la place de Tirya,et pour des motifs si divers,parfois même pas vraiment répréhensibles.Certes,il y avait eu des pirates,des voleurs autrement plus entreprenants que Sarah Ledermann,des assassins arrêtés -paradoxalement- pas un tueur de sang froid,et donc méritant amplemnt une sanction.Mais aussi de petits commerçants ayant du retard dans le paiement de leurs emprunts,jetés au cachot durant des semaines,sans cesse effrayés par l'idée d'être pendus du jour au lendemain,sans pouvoir dire adieu à leur famille et à la Vie qu'il chérissaient tant.Il y avait également eu des femmes dans ces cellules,traîtées avec les mêmes "égards" que la demoiselle.Des mères,des soeurs de flibustiers,ou bien d'honnêtes villageoises qui avaient un jour pour leur plus grand malheur futur ouvert leur porte à un étranger venu quêter un morceau de pain et un endroit pour dormir,poursuivi par les autorités.
Les enfants.Lord Beckett appliquait sa politique d'épurement de la population jusqu'à ses plus jeunes strates.Aucune pitié,aucun regret.Car ces gosses,une fois devenus grands,vengeraient leurs parents exécutés en entrant à leur tour dans la piraterie,avec toute l'énergie procurée par le désir de revanche ! Mieux valait étouffer ces révoltes dans l'oeuf.Et les rayer du monde.Plus personne ne savaient où ils étaient,ou seulement leurs noms.Leurs visages s'effaçaient dans la mémoire de leur geôliers,et ils disparaissaient à jamais,alors que leur dépouille était jetée,sans sépulture ni derniers sacrements,dans la fosse commune à l'extérieur de la ville,aggrandie il y avait de cela peu de temps tant le charnier devenait important.Mais ce ne serait peut-être pas le sort réservé à la prisonnière.En effet,on pouvait en ces lieux se racheter un semblant de légalité en fournissant quelques renseignements utiles...

-Vous êtes réveillée ? demanda Mercer tout en connaissant d'avance la réponse,et posant la question pour la forme,avec même une pointe de suffisance.Bien,les cadavres n'ont aucune espèce d'intérêt.Mais c'est le moment pour vous de prouver que vous savez vous servir de votre tête.

Miss Herwann n'avait pas grand chose à voir avec Tortuga et ses habitants,mais ce que voulait savoir David n'avait pas vraiment de rapports avec l'extermination des boucaniers.

-Cela fait un petit bout de temps que mademoiselle Carlotta de Neufchâtel ne parait plus en ville...Et son Liberty est vide.Où est-elle ?

[HJ: Rhoooo, meuh noon ]

Tirya continu de le regarder, la même expression sur le visage. Un silence de mort passa entre la question du mercenaire et la réponse de la corsaire qui ne semblait décidément pas vouloir venir...

-Carlotta ? Répéta-t-elle.

La jeune femme tourna le regard et commença à regarder le sol de sa cellule. Contrairement à Sarah, elle n'allait pas lui demander quelque chose du genre "Qu'est-ce que cela peut voir faire ?" ou encore "En quoi cela vous regarde ?", non. Tirya était beaucoup plus peureuse que son amie pour oser dire ça. Tous ce qu'elle voulais c'est être tranquille. Mais encore faut-il qu'elle soit sûr qu'après lui avoir répondu Mercer la laisse....

-Suis-je au moins sûr qu'après vous avoir répondu vous me laisserai en paix ?

C'était une acceptation indirecte et tacite que venait de lui offrir la captive.Car dans l'histoire,qui était en position de faiblesse,qui avait le plus à attendre de l'autre,sinon elle ? Trop simple,auraient pensé en coeur Lord Beckett et son fidèle employé.Tant de leurs opposants avaient fini par se rendre compte qu'ils étaient bel et bien pris au piège,et que la seule manière de préserver d'une bourrasque de vent la flamme éphémère de leur espoir étaient de coopérer...De leur céder...D'exaucer le moindre de leurs caprices...Mais Dave n'irait pas jusque là,parceque cet interrogatoire n'était pas "légal".Entendre par là que Beckett n'avait pas donné son approbation et n'en avait pas été mis au courant.Il était étrange d'ainsi manoeuvrer sans l'accord tant vénéré de son patron,mais il réunissait tous les arguments dont il aurait besoin afin de forcer le Lord à lui dire la véritée,toute la véritée.A propos de Blackheart.De sa fancée disparue.De la cause de son attitude si étrange depuis quelques semaines.Cette démarche devenait urgente.

-Vous possédez ce que je veux,et j'ai dans les mains le trousseau capable de déverrouiller la porte de votre cachot.Vous n'êtes nullement en position de négocier ou de requérir quoi que ce soit.Je vous ai posé une question; si je n'obtiens pas une réponse satisfaisante et immédiate,il se pourrait même que la clef se perde malencontreusement dans l'océan.A vous de voir si votre capitaine vaut plus que votre liberté.

Voilà qui était clair.David,bien que par moments conciliant,n'était pas non plus un enfant de coeur.C'était donnant donnant,et rien d'autre.D'un geste las,tempérant son impatience,il fit lentement tournoyer autour de son index le cercle de métal où étaient accrochées les fameuses clés.Histoire de lui faire miroiter sa récompense...

Il était incroyable de voir à quel point tout pouvait être si simple,par moments.Cutler Beckett n'aurait sans doute jamais pensé que le secret qu'il gardait avec tant de précautions,craignant la moindre divulgation,refusant d'inclure qui que ce soit dans la confidence,puisse ainsi être percé si vite.Si simplement.On ne pouvait pas vraiment dire que Mercer ait eu une chance insolente,en tombant au bon moment sur les bonnes personnes,ou qu'il fût particulièrement perspicace,mais il avait su chercher,poser les questions adéquates,obtenir les renseignements pour parvenir à acquérir certaines pièces du puzzle.Une majorité.Et des plus primordiales.
Tirya avait cité le nom le plus capital dans cette histoire,celui du Prince des Démons,encore inconnu au tueur,mais qui venait de s'inscrire en lettres capitales en son esprit.insi donc se nomait la menace à désamorcer.Ce dernier se leva prestement,se retrouvant sur ses deux pieds de manière si rapide qu'il était impossible de penser que ce qu'il venait d'apparendre ne lui paraissait pas d'importance considérable.Mais il n'était vraiment plus temps de jouer les inintéressés,ça non ! Pas lorsqu'on tenait une piste de taille.

-Qui est cet homme ? D'où vient-il ? Pour qui travaille-t-il ? À quoi ressemble-t-il ? Où est-il parti ? Dîtes-m'en plus,miss Herwann...!

Comme s'il avait repris vie.Avec un peu trop d'empressement et de fougue,peut-être.Il pouvait d'autant plus cuisiner sans vergogne selon le jargon la jeune femme qu'il avait sous la main que Sarah,avec qui aborder le sujet aurait été mille fois délicat... Surtout que généralement,dans un couple qui espérait théoriquement avoir de l'avenir,les questions du style " Chérie,tu te souviens du type étrange qui t'as parlé de Cath ? Et bien je le cherche pour sauver mon Lord,tu ne pourrais pas m'aider ?" n'avait pas bonne publicité.
Un pas de plus vers la porte de la cellule.Deux et demi,et Dave n'aurait plus qu'à tourner la clef.Il état pour ainsi dire "convaincu" qu'elle remplissait comme il se devait la part du contrat qui lui était imputée.Et tout indiquait que lui-même ne comptait pas la rouler.

Alors c'était fait.L'Ennemi Public à privilégier,la cible à éliminer d'urgence,le véritable danger imminent avait un nom.Des pseudos capacités,et une présumée origine.Soit.
Dave ne connaissait pas grand chose aux démons.Simplement ce que,comme tout le monde,il avait grapillé deci-delà dans les conversations,les dires d'alcooliques ou les chants de marins.Il était cependant certain de deux choses.À en mettre sa main à couper.D'un,il se persuada de suite qu'il existait un moyen de renvoyer chez lui ce prétencieux,de manière douce -sortilèges,etc...-,ou forte -une balle dans la tête pour commencer,histoire de se détendre,et plus si besoin.Simple comme bonsoir.Du moins le voyait-il de cette manière-là.De deux,sa loyauté envers Cutler se trouvait grandie de manière sidérane.Si elle avait été soleil,Mercer aurait irradié tel une étoile.Il allait régler cela rapidement,de façon nette et sans bavure.Son cher patron serait alors de nouveau tranquile,et pourrait vaquer à ses occupations,c'est-à-dire se reconstruire,s'appuyer sur lui,lui accorder sa confiance comme jamais et ne plus espérer le bonheur que par la réussite professionnlle,sans plus jamais regarder de femme que neutralement.Un monde idyllique.Séparé du mercenaire par un seul obstacle : Blackheart.

-La Compagnie vous est reconnaissante pour vos informations et apprécie votre contribution,répondit-il mécaniquement,cette éternelle phrase bateau.Vous êtes libre.

Le bruit tant attendu d'une cerrure de fer se déverrouillant retentit enfin.Sans même prendre la peine d'ouvrir la grille,d'aider la mal en point à se remettre parfaitement sur ses deux jambes ou lui demander si elle se sentait capable de rentrer chez elle sans assistance.Pas que ça à faire.Un plan devait être minutieusement mis sur pied.En glissant le trousseau dans l'une des poches de son gilet,David y songeait déjà.Quelque chose d'efficace.De percutant.Pour prouver à ce "visiteur" que les humains n'étaient pas à prendre à la légère.
L'assassin avança à pas décidés le long du couloir qui déservait les autres geôles,voisines de celle de Tirya.Au moment de disparaître dans l'escalier qui montait à la surface,il s'arrêta,un main appuyée contre le mur,et,de profil,reprit :

-Oh,et si jamais vous croisiez mademoiselle Ledermann... Demandez-lui de se tenir à l'écart du fort pendant quelques temps.Il risque d'y avoir du vilain.Et elle ne devra être impliquée en aucun cas.

Ces mots... Ces yeux fixant le sol,perdus dans le lointain,si graves... Que Sarah ne soit pas blessée... Un critère à prendre en compte également... Comment la voleuse prendrait-elle la chose ? Accepterait-elle de rester à l'écart,alors que l'homme de son coeur risquait sa vie ? Aucun détail pouvant mettre la corsaire sur une quelconque piste n'avait filtré des paroles du tueur.Seul son regard trahissait de la complexité de l'histoire,et laissant planer un doute étrange sur sa recommandation.

Aaaah, enfin ! Ce petit interrogatoire touchait à sa fin ! Bah autant dire que ce n'était pas trop tôt et que Tirya fut on-ne-peut plus soulagé ! D'un pied mal assuré, mais tout de même un peu pressé, elle se mit à marcher vers la porte de fer que venait de dévérouillé le mercenaire. A chaque pas, son dos lui fesait affreusement mal. Une grimmace apparaisait donc. Essayant de ne pas faire attention, elle braqua son regard vers le mur se trouvant en fasse de la cellule. Arriver à la fameuse porte, la corsaire entendit à nouveau la voix de Mercer. Elle se crampona à l'un des barreaux, histoire de ne pas faire un chute sur son derrière, et poussa un soupire.

-Je lui dirait.

Oui, elle le dirait à son amie... mais pas vraiment directement. Je veux dire qu'elle ne lui dira pas immédiatement en revenant, mais elle attendrait le moment où elle voudrait se rendre entre ces murs. D'ailleurs, la jeune femme ne sait même pas si elle lui parlera de la rencontre qu'il y a eu entre elle et l'homme de main... et puis de toute façon, en quoi cela lui serait utile ? Elle savait très bien que si elles commençaient à parlé de ce sujet, il y aurait de forte chance que cela tombe en bagare général, les avis des deux jeunes femmes étant très certainement dirfférent...
Reprennat son souffle ainsi que ses forces, Tirya repris sa route vers la sortie, avec la même démarche que pour arrivé à la porte. Bientôt, elle disparût des regards.

Hj: Bon,bah....







J'immagine ^^ Merçi ma choute pour ce super sujet,tu as servi de merveilleux desseins "xDDDDD

Hj: Vrai,c'est vrai... Bah,pt'êt qu'un autre membre de la EITC va arriver ! (on ne cite personne en particulier... Jimmyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyy xDDDDDD)