Une nuit pas si trnaquille que ça... [Libre]

-Alors pourquoi souhaitez-vous vider les lieux...?

David oubliait totalement qu'il n'était pas chez lui...Mais Sarah avait un tempérament de feu,il le savait,et la moindre de ses actions faite sans réfléchir au préalable pouvait lui être fatale.

-Je le sais,vous ne m'aimez pas.C'est même plus que cela...Je ne puis dire non plus ressentir pour vous le grand amour...

Quel doux euphémisme...Mercer adorait la taquiner,elle se butait à chaque fois.

-Mais si vous retombez entre le smains de Lord Beckett,c'est le mariage assuré.Alors pardonnez-moi si je prends toutes les précautions possibles...

C'est à dire consignation à domicile,le temps que leschoses se calment.

Et oui,l'égoïsme était l'une des inombrables qualités de Mercer...Alors ne nous attardons pas sur ses défauts...
Le passage était toujours "barré" et visiblement pour un bout de temps.ça tombait bien,David en avait à revendre...

-Et oui,malheureusement,ce monde recèle de multiples dangers...Dont celui des fiançailles.Et puisque vous n'adhérez ni à ce projet ni à celui de retrouver votre parente,vous n'avez aucune raison de quitter cette demeure.

Aucune raison valable à ses yeux.Bien sûr,si Sarah se sentiat d'humeur à négocier...

Il laissa son regard couroir au plafon un instat avant de regarder la voleuse de nouveau : mieux valait ne pas la quitter des yeux une suele seconde.

-Je ne sais...Pour ma part,je n'en vois aucune.

Même pas désolé,en plus...Priver de liberté une personne,il le faisiat si souvent que cela ne legênait pas plus que cela.La cinscienc,c'est comme tout,elle se tait au nom de l'intérêt commun officiellement,personnel officieusement.

-Pourquoi n'iriez pas dormir ? Je monte la garde,au cas où...

David aurait dû parier,vraiment.Il savait bien la méfiance et et la rétissance qu'éprouvait Sarah en sa présence,son besoin de sortir,loin de tout,loin de lui...Mais ce qui ne tue pas rend plus fort,assurément.

-Alors lisez,je ne sais...Le jour se lèvera bientôt,la patrouille devrait théoriquement rentrer au fort avant que celle de jour ne prenne le relais.Vous aurez le temps de vider les lieux entre temps.

Théoriquement,tout était dans la nuance...Mercer sortit un court poignard de sa manche et commença à l'examiner en le faisant tourner entre ses doigts gantés,mais ne laissant pas la demoiselle sans surveillance non plus.

Par les carreaux grisâtres de la maison,les premiers rayons de l'aube venaient frapper les meubles et dissiper les ombres de la nuit mourante.Non,Mercer ne dormait pas...Aux aguets,il avait fermé les yeux pour mieux s'imprégner des bruits ambiants.Et visiblement,quelque chose n'était pas normal.Son sixième sens lui avait fait rouvrir les paupières et,après s'être levé prestament,il avait rejoint Sarah.

-Cachez vous ! Vite !

A peine avait-il eu le temps de prononcer ces mots que la porte fut enfoncée sans plus de cérémonie par la patrouille de nuit,certaine d'avoir apperçu des rodeurs bouger par les fenêtres.

-Je me charge d'eux,mumura Dave à la demoiselle.Mais vous,ne bougez pas !

La petite escouade emplit la pièce,barrant la porte principale ainsi que celle de derrière,coinçant la voleuse dans la "cuisine".Quelques pas,un regard bien placé,et elle serait découverte...Mais entre elle et eux,se tenait,aussi solide qu'un roc,Dave,déterminé à ce que Sarah ne finisse pas ses jours en prison...Etrange conviction de sa part,lorsqu'on y regarde de plus près.
Commença alors une discussion des plus envenimées entre le chargé du groupe et l'assassin : Mercer n'était pas très bien vu dans les troupes,un homme si proche du Lord,né de rien,sans talent particulier apparent...La jalousie rongeait tous les coeurs,surtout les plus ambitieux.
Les questions,quoi que posées avec politesse,étaient lourdes de sou-entendus : que faisait-il seul,dans cette maison ? Comme cela,il avait eu l'audace d'abandonner le Lord...Qui sait,peut-être attendait-il quelqun..Un rendez-vous galant ? Oui,ce soldat si parfait devait bien cacher un ou deux secrets inavouables...Et David subissait sans rien dire,sans un mot,les poings serrés,le regard assassin,sans pour autant céder à cette envie foudroyante de sentir leur sang couler sur ses mains...Et les autres en pofitaient pour en rajouter,montant d'un cran à chaque fois dans l'insolence et la raillerie.
Aux interrogations,l'homme de main répondait de façon étonemment calme et succinte,de simples phrases arrachées à sa personne.Lorsqu'on lui demanda,non sans réfréner une grande hilarité,s'il était dans son assiette,il répondit en prenant sur lui.

-Oh,mais parfaitement bien,je vous remercie...

Non,parceque selon les sentiennelles,il n'était pas dans son état normal.Moins sur ses gardes,moins combatif,moins argneux...Comme...Appaisé...
Son poing s'écrasa contre le nez de l'inconscient,un flot d'émoglobine rougit la veste de ce dernier qui s'affaissa non sans un cri de douleur sur un chaise se trouvant miraculeusement sous lui.Oh,quel drame...Un petit rire mesquin servit d'excuses à l'âme damnée de Beckett.Non mais,il n'allait pas se laisser marcher sur les pieds par ces espèces de tire-au-flanc ! Ou alors sentait-il avec crainte qu'ils mettaient le doigts sur quelque chose de plus gênant et de plus grave que sa présence en ces lieux... Mais le Destin devait jouer contre la jeune fille et lui : tandis que ses collègues jetaient des regards noirs à Mercer,ne craignant rien grâce à leur surnombre,deux d'entre eux avancèrent en direction de la cuisine,à la recherche d'un linge pour stopper l' "hémoragie"...Un instant,Dave pensa les en empêcher,mais ils se seraient douté de quelque chose ! Glacé,il les vit approcher du coin d'ombre où Sarah se trouvait...

Sarah s'arrêta de respirer et se mit un peux plus contre le mur, voyant qu'ils se rapprocher de la ou elle se trouvait. Elle toussa soudain et ils tournèrent la tête vers elle. Chouette, il a fallut qu'elle fasse cette gaffe !

-Heu...

Il y eut à lauite de la dcouverte de Sarah quelques secondes d'un silence de mort.Une absence de son totale où l'effarement et la surprise se peignèrent dans le syeux des soldats.Où le souffle de l'assassin se coupa net,comme tanché par une hache invisible et meurtrière.Puis la vie réinvestit tous les corps et les hommes de la EITC se regroupèrent autour de la jeune demoiselle,scrutateurs.Que faisait-elle içi ? Mercer l'avait-il repéré ? Formentaient-ils un complot ensemble ? Cet interrogatoire permit à David de recouvrer ses moyens et de trouver une idée.Bon,pas immensément géniale non plus,mais une idée tout de même.
Il fendit la barrière de curieux et,attrapant la demoiselle par les épaules et l'attirant à son côté,toisa les gardes avant de lancer,avec une conviction étonnante :

-C'est ma petite soeur !

Oui,il n'y avait pas de doute,c'était bien idée trouvée à la va-vite.Mais Dave y metait tout son talent de menteur invétéré et les fusiliers marins l'écoutaient avec attention.

-Oui,je sais que nous n'avaons pas la même couleur de cheveux ni d'yeux,mais faut-il que je vous narre la tragédie de notre famille...?!? Fort bien ! La neige froide n'en finissait pas de tomber et nous n'avions plus de bois pour le feu...

Et pendant dix bonnes minutes,il conta une vie purement fictive d'une famille pauvre de la campagne anglaise.Son bobard fini par être coupé par le blessé,gémissant de douleur afin qu'on l'emmène au plus vite au fort e fire soigner.Les sentinelles regardèrent le "frère et la soeur"...Puis se regardèrent eux-même...Malgré la longue et riche explication fournie par Mercer,un léger doute planait encore...

David leva une énième fois les yeux au ciel.

-Mille excuses,Milady,mais j'ai dit ce qui me passait par la tête ! Si vous aviez une meilleure solution,je n'aurais pas dit non non plus.Ces imbéciles l'auraient avalée toute creu sans poser de questions,de toute manière.Et puis elle n'était pas si terrible,puisqu'ils ont vidé les lieux ! Mais attendre un quelconque remerciment de votre part doit être trop vous demander...

Les femmes ne savaient-elles que se plaindre et se créer des problèmes ? Commet le Lrd pouvait aimer être en leur compagnie...
Un sourire amusé étira cependant ses lèvres.

-Il n'existent pas deux frère et soeur,même hypothétiques,qui se ressemblent aussi peu...

Pour que Sarah arrive a prononcer un "merci", il fallait un véritable miracle.

-Qui ne se ressemble même pas du tout....

Elle soupira.

-Bon, maitenant qu'il sont partit vers le fort, je peux peut être partir !

-Un instant,Sarah...!

Le mercenaire rattrapa la jeune femme par le bras,mais il n'était pas menaçant et ne se voulait pas violent.Dave tira une dague de sa manche...Longue,tranchante comme un rasoir,sa lame brilait dans la nuit comme de l'argent pur.Son propriètaire la mis dans les mins de la voleuse et insista bien sur chacun des mots qui suivirent :

-Prenez ceci.On ne sait jamais sur qui vous pouvez tomber par les temps qui courent.Mais surtout,soyez prudente.

Un silence de quelques secondes s'instala,puis Mercer la lâcha et sortit de la cuisine.Dans un coin,un tas de bois,la pitance de la vieille cheminée qui ne devait plus avoir vu brûler de feu depuis une éternité.David se saisit d'une lourde bûche,assez longue et dure pour faire office d'excellent gourdin.Pis il quitta la maison,sansn au-revoir s'enfonçant dans la nuit à la recherche de la patrouille avec laquelle il n'avait pas fini de discuter...
L'homme en noir n'avait pas salué Sarah en la laissant car il savait très bien que leur chemin se recroiseraient un jour...