Pour une fois, pas de Compagnie en vue (PV: Sarah Beckett)

Oriona la regarda comme une enfant triste, qui ne comprend pas la situation. Ainsi rire était une chose banale sur terre?

Non, je ne sais pas ce qu'est rire. Je ne sais que pleurer, avoir peur et me battre, ainsi qu'être joyeuse, mais rire, je n'est jamais vraiment su ce que c'était.

Au loin, le soleil était bientot couché, on voyait les premières étoiles apparaitre. Oriona saura un jour lire à l'interieur. Qui sait, les légende celtique parlait d'une ile de Grande-Bretagne nommée Avalon, là bas, il fallait avoir ce qu'ils appelait le Don pour pouvoir recevoir l'apprentissage des prestresse et des druides. Mais cette île a du se cacher dans la brume à cause de la fois chrétienne, qui, chaque jour gagnait du terrain. On apprenait à lire dans les étoiles, à faire des décoctions miracles et à contrôler ses pouvoirs tout en restant à peu près "humaine". Un jour elle irait dans ces eaux mystérieuse pour y recevoir leur enseignement, et ainsi, elle pourrait rire...

Oriona lui sourit. Ca paraissait si simple, et pourtant, elle en était incapable. Mais elle savait que quand elle aurait les réponse à ses questions, et qu'elle saurait où se trouvait le camp qu'elle avait choisit, elle pourrait être tranquille et trouver le pays qui était le sien, rire, et profiter de l'amitié que lui offrait Sarah, Anna, et tant d'autres personnes. Alors à se moment là, elle saura quoi faire de son temps. L'âge des nymphes semblait, tout comme celui des pirates et du peuple d'Avalon autrefois, révolu. Et (comme disait Beckett dans Pirates des Caraïbes II: Le secret du coffre maudit) il lui faudrait trouver sa place dans le nouveau monde ou périr. Mais si effectivement, son temps semblait révolu, il lui faudra profiter des derniers instant de son temps et trouver le pays où était sa place. Alors là, elle pourrait rire et éprouver la joie immense et la délivrance que cela procurait!

Oriona remarqua que le sourire de Sarah s'était effacé. Elle ne l'avait jamais vu en peine. D'habitude, elle était souriante, heureuse. Oriona s'arrêta de sourire demandant:

Qu'y a-t-il Sarah? A quoi penses-tu?

Oriona n'était pas dupe, on pourrait lui dire tout ce qu'on voulait, elle ne croirait pas que Sarah ne pense à rien. Même Oriona pensait au passé, à ses moment où elle était dans l'océan insouciante, sans se préoccuper des problèmes de la surface. Elle repensait à se moment où elle est allée trouvé le sort pour prendre forme humaine, elle se souvint de la petite erreur dans la formule qui lui avait valu des cheveux bleus et une mauvaise maitrise de ses pouvoirs... En temps normal, ça l'aurait fait rire, mais en y repensant, ça la rendait triste. Elle avait toujours vécu dans l'Ombre des abysse, et ça lui avait valu de ne pas savoir ce qu'était rire. En pensant à cela, elle avait presque envie de pleurer. Seule chose qui l'empêchait de verser une larme: l'espoir. L'espoir d'un monde meilleur. L'espoir d'être un jour "normale" tout en gardant son originalité.
Elle plaignait et partageait la peine de Sarah, sans pouvoir lui redonner le sourire qu'elle venait de perdre.

Sarah la regarda et se força de sourire.

-Je pensais juste a... a mon père...

Oriona en était sûre. Elle savait qu'elle pensait à quelque chose dans le genre. Si elle en savait un peu plus...

Moi aussi parfois je pense à mon père...

Quel père? A oui! Son père, l'océan! C'est vrai!

Dit, il était comment ton père.

Oriona l'écoutait avec attention. Elle n'avait jamais su ce qu'était avoir des parents, et remarquait que, peut-etre, c'était une chose qui lui avait toujours manqué. Elle n'avait aucun mal à croire Sarah, bien qu'elle n'ait jamais connut son père. Elle sentait que son amie avait raison. Ainsi elle aussi avait un passé et un avenir lié aux pirates. Elle avait choisit une voie un peu différente de celle de son père. En effet, en devanant voleuse, elle était devenu quelqu'un d'assez siilaire aux pirates, sans en être un directement. Mais Oriona l'aimait comme ça.
Oriona avait choisit quant à elle une voie très différente de l'océan, puisqu'elle s'était rendue sur terre. Elle s'était toujours demandé comment naissait les nymphes. D'ailleurs elle comptait bien se rendre à la bibliothèque chercher toutes les information qu'elle pouvait trouver sur ce qu'elle était. En effet, se pourrait-il qu'elle ait tout de même au moins UN parent, et si oui, lequel. Son nom devait bien signifier quelque chose! Mais ça faisait trop de question pour une fille de 16 ans. Et ouais, elle n'a que seize ans, et pourtant elle avait la mentalité de quelqu'un de beaucoup plus agé. Son secret? Elle en savait trop et pas assez à la fois. Du coup elle cherchait à savoir, sans pour autant trop s'en préoccuper. Elle avait le sens des priorités. Pour elle sa priorité était aujourd'hui d'être normale, d'être la fillette de 16 ans qu'elle avait voulu être en venant sur terre. Demain sa priorité sera de savoir qui elle est vraiment, et après, elle pourrait se concentrer sur le pourquoi de sa venue: la Compagnie des Indes ou les pirates, selon le camp qu'elle aurait choisit. Demain, elle irait à la bibliotèque, puis, une fois cela fait, elle irait sur le pic de la falaise pour interroger en toute tranquilité l'océan, et enfin, elle irait trouver le Capitaine Sparrow sur le Pearl afin de lui poser deux ou trois question...
Le père de Sarah avait l'air... et bien comme Sarah. Elle avait effectivement hérité de son caractère.

Moi, mon père était et est toujours, d'après ce que j'en sais et ce que j'en entend, cruel. Ma mère, elle est très changeante et comme mon père. Ce ne sont pas les parents rêvés. Quand je suis née, pendant 16 ans, j'ai du me débrouiller toute seule. Mais jamais, je ne serait exactement comme ma mère ou comme mon père!

En y réfléchissant, Oriona détestait sa mère et son père. En gros, elle n'aimait pas l'océan, qui pourtant l'a acueillit. Elle se sentait chez elle sur terre, là où les enfant ne se font pas obligatoirement jeté par leur parents!
C'est très triste et bizarre à dire, mais Oriona, depuis qu'elle a découvert la terre, déteste l'Océan...

-Mais qui sont éxactement tes parents ?

Sarah avit toujours voulut lui poser cette question.

Oriona dit, un soupçon de colère dans la voix.

Si je le savais... Mais ce que je sais, c'est que c'est pas les parents idéaux...

Sarah sentie le soupçon de colère dans sa voix et dit d'une voix douce:

-On ne choisit pas ses parents... malheureusement...

Et que fait-on quand on même pas sûre d'en avoir, des parents?

Décidémment, elle allait se ronger d'interrogations...

Sarah la regarda et dit:

-Je croit pas pouvoir répondre a ta question... Mais on en a forcément !

Oriona se calma:

Tu as surement raison. Mais moi, je ne les ai jamais vu...

En était-elle sûre?...

Oriona avait l'air toute triste:

Peut-etre. Mais c'est triste de ne pas se souvenir ou de ne pas avoir de parents...

-Oui c'est sur...

Sarah vit la mine triste d'Oriona.

-Sa va aller ?

Oriona fit un beau sourire forcé.

Ca va aller, ne t'inquiète pas...

Elle pensait à ce qu'elle allait faire demain... Rien de très réjouissant.

Le soleil avait disparu à présent et la lune révélait son magnifique éclat qui faisait concurrence avec les scintillantes étoiles. Oriona regarda l'astre briller, puis dit, presque pleine d'entrain:

Bon, on peut commencer notre balade nocturne, Sarah.

Sarah ne l'avait pas montrer mais elle avit attendut ce moment avec impatiente. Elle regarda au loin et dit:

-Oui...

Elle se leva et demanda:

-On commence par quoi ?

N'importe où, tant qu'on est pas en danger de mort.

Et elle fit un grand sourire. La lune lui avait redonné un second souffle. Elle se sentait capable de vivre!

Sarah sourit et sauta du toit.

-Tu vient ?

Oriona sauta du toit, non sans faire une petite pirouette puis lui dit:

Part en tête de file, je te suis, tu décide où l'on va...

-D'accord...

Sarah se dirigea vers les rues de Port Royal qui était vide a part quelques chat.

Oriona la suivit. Dans les rues le soir, il faisait froid. Pas seulement à cause de la température, mais aussi à cause du fait que le soir elle semblait... lugubre. Il n'y avait personne, et ça faisait froid dans le dos. Pourtant Oriona semblait indifférente, comme si elle se sentait mieux dans l'ombre... l'ombre de la nuit... On aurait dit une petite fille un jour d'été... C'était effrayant...