S'ennuit

Sarah baisa la tête et se pinça les lèvres. C'est mots eurent comme un choc pour elle.
Elle releva la tête et répliqua.

-Comme si des personnes pouvait souffrir de ma perte ! A aprt Eva je ne connaît personne qui puise avoir mal ! Et quand on sait qu'on ne sert a rien, qu'on ne fais qu'agraver la situation des autres, il me semble normale qu'on veuille être indépandante !

Elle tourna la tête et demanda a Mercer:

-Et j'aimerai bien savoir pourquoi est-ce que vous vous souciez de moi ?

Aha,la fameuse Question qu'il avait essayé à tout prix d'éviter.Sur le coup,Dave perdit sa belle assurance et un peu de sa force de réplique.Que lui dire,que lui répondre ? La véritée ? Mais il ne la connaissait même pas ! Ou il ne voulait pas la voir,au choix.Une raison secrète,mais qui ne la regardait pas,malheureusement pour sa curiosité,aurait-il put dire.Mais Sarah aurait su que Mercer lui cachait quelque chose.

-Secret défense.Si je vous le révélais,je devrais vous éliminer par la suite...

Son petit sourire réapparut soudain : fieffé menteur qu'il était...Même s'il savait bien que sa ruse ne prendrait pas.David décida de repartir sur le sujt précédent : Eva.

-Une seule personne,n'est-ce pas déjà suffisant ? Vous ne pouvez dire que vous n'avez personne,Sarah.Ce n'est pas vrai,elle compte sur vous et a besoin de vous.Sinon,pourquoi aurait-elle accepter de me donner votre main,si ce n'était pour vous assurer un avenir un peu moins périlleux que celui promis par la vie dans la rue ?

Sarah retourna violement la tête vers l'homme de main. Il ne voulait pas lui dire ? Tant pis, de totue façon, elle n'avait pas envie d'insister.Elle baisa de nouveau alt ête et regarda la sol.

-Pour rêgler sa dète envers mon père je pense... ou alors pour se débarasé de moi...

Elle lui lança un bref regard et se mit a regarder une araignée qui passait a côté de ses pieds et l'écrasa.

-Ou alors...Parcequ'elle vous aime...

David aurait pu utiliser les mots affectioner,tenir à elle,apprécier...Mais non,il avait choisi celui que se rapportait à l'amour.Chose que l'homme en noir ne connaissat pas ! Ou alors sous d'autres formes.La passion des armes,de la Mort,du sang...Et puis l'amour ne commençe-t-il pas par la haine ?
Le regard dans le vide,Mercer semblait ailleurs,plus que jamais.

-Et puis qu'elle que soit cette fameuse cause,l'important,c'est qu'elle existe.Que quelqun pense à vous,vous espère,craint pour vous et veuille vous protéger...Vous avez la chance de ne pas être seule au monde,Sarah.Profitez-en.

Dave secoua légèrement la tête en signe de négation.

-Visiblement,vous essayez mal,ou as assez.A la dernière réunion des Officiers,miss Eva a failli s'endormir sur ses notes tant sa fatigue était la grande.La seuel excuse qu'elle a réussi à trouver est le surmenage,mais le Lord sait très bien que c'est faux et finira par la sanctionner.

Mais comment dire à Beckett qu'elle passait ses nuits à chercher Sarah et à angoisser à l'idée qu'il lui soit arrivé quelque chose ?

-Vous qui,part votre activité de voleuse,connaissez pas mal de gens plus ou moins douteux...Vous devriez trouver aisément la destination de votre tante...

Ces personnes,lui-même les connaissaient et s'il en parlait,c'était que l'une d'elles savait forcément une petite information capable de mettre la demoiselle sur la bonne piste.

Sarah croisa ses bras et soupira.

-Non, justement, je n'en sais rien ! Alors peut être pouvez-vous m'éclairé sur la chose, a moi que cela soit un peu trop curieu de ma part, ce qui ne m'étonnerai guère... !

-Les ordres sont formels,Sarah,répondit le mercenaire avec la rigueur digne d'une lame de guillotine tombant sur un cou condamné.Je ne peux ni ne dois seulement vous adresser la parole.Il vous faudra continuer seule,j'en ai bien peur.Le Lord a déjà été trop bon et trop indulgent avec moi,le décevoir encore n'est pas permis.

David savait bien qu'un instant,il avait omis ce principe,et s'en voulait,bien naturellement.Beckett était pour lui un mentor,un héros,un maître en la matière,quelque chose d'incroyablement extraordinaire.

-Cela peut praître étrange,pourquoi ne pas continuer de vous aider alors que je l'ai déjà fait...Mais toute rédemption n'est pas éternelle,et je préfèrerais autant ne pas vous rejoindre parmis les voleurs et les petits larcineurs.Question d'honneur,parait-il.

Cela aurait était trop beau qu'il accepte encore une fois de l'aider ! Vraiment, elle s'attendait a ça ! Elle était un peu déçus, c'est vrai, mais elle ne put s'empêcher de répliquer avec un petit sourire:

-Vous voulez a tout prit avoir de l'honneur, et moi, de quoi vivre... chacun se bat pour ce qu'il n'a pas !

Non,ce que voulait vraiment David,ce qu'il désirait au plus profond de lui sans même le savoir,sans même s'en rendre compte...C'était un homme,Beckett plus précisément.Parler içi d'amour serait déplacé et sans doute faux,en plus d'être honteux et totalement impossible entre deux hommes à cet époque.Mais alors,qu'était cette poussée incontrolable,cette pulsion tournée depuis le début et accrue avec le temps pour le Lord ? Appelons-la seulement admiration immense,puisqu'un terme plus fort n'avait pas encore été trouvé...L'Honneur,Mercer n'en avait pas besoin pour vivre.Cutler,si.

-Ceux qui cherchent finissent toujours par trouver,ce n'est qu'une question de temps.Seulement,une fois l'objet de nos désirs trouvé et exploité,serons-nous satisfait ? Rien n'est moins sûr.Le champs voisin paraîtra toujours plus vert,et nous ne sortirons jamais de cette spirale de souhaits et d'envie.

-Si vous le dîtes...., dit Sarah sur un ton de parfaite indifférence.

Là, la jeune voleuse commencer un peu a s'ennuiée, enfin, un peu, beaucoup plutôt. Elle regarda par terre et réflchie. En ros, elle étai veue ici pour un but bien précis, et se retrouvait, finallement, en train de discuter avec l'homme de main.

-Je le dis,et je le pense pareillement.Tout cela n'est qu'une histoire de conviction et de volonté.A vous de prouver que vous pouvez faire la différence.

Le gagnat serait celui qui s'accrocherait le plus ! Mais Dave n'était pas là pour la convaincre.Que faisait-il içi,au fond ? uelle était réellement sa place ?
Il décida alors de rentrer dans le bureau,le bord de sa redingotte frôlant la voleuse au passage.Cependant,au lieu de s'nfoncer un peu plus ans la vaste pièce,il s'arrêta à l'encadrure de la baie vitrée,la main posée contre le mur.

-Comptez-vous rester sur ce balcon indéfiniment...?

Non,ce pouvait-il...Que dans sa voix,loin,si loin...On perçoive...De la tristesse ? Non,pas lui...Mélancolique...

Il ne frémit même pas au passage de la demoiselle,l'entraînement que lui avait prodigué son patron avait été d'une qualité telle que même si Sarah était tombée littéralement dans ses bras -chose qui relèverait du pur miracle- ,David n'aurait même pas hausser les sourcils.

-Mon métier est justement de me faire invisible,mademoiselle.Je prendrai donc votre remarque comme un compliment.

ça aussi,ça venait du Lord : cette façon de toujours reprendre pied et tourner la situation à son avantage par un bon mot ou une pirouette intellectuelle.Bien sûr,Mercer n'arrivait pas à la cheville de Beckett dans ce domaine,mais le mercenaire entait l'impossible pour approcher,même de loin...

-La relève de la garde ne devrait arriver que dans une poignée de minutes.Vous pourez passer par les remparts est.Et tout cela restera entre nous,c'est un évidence.

Sarah se retourna lentement vers l'homme de main, un sourire discret sur ses lèvres.

-Vous devriez vous douter que je ne crierais pas cela sur les toits..., mais plustôt que j'éssayerais de tout faire pour que ça ne se sache pas... !

Son sourire s'agrandit tandis qu'elle regardait autour d'elle.

Mais...Pourquoi donc souriait-elle ? Qu'est-ce que tout cela signifiait vrment ? ne nouvelle ruse ? L'assassin commençait à ne plus savoir sur quel pied danser,ce qu'il détestait vraiment.Et puis dans un sens,ce sourire lui faisait peur,car il n'en connaissait pas la cause,justement.

-C'est à dire ? Quel intérêt avez-vous à garder le silence ?

Ou plutôt se rendait-elle compte de ce qu'elle aurait à ggner en parlant...Brutalement,il se rendit comptedu danger que Sarah représentait.Mais il ne se écida pars pour autant à l'éliminer.
Puis Dave finit par trouver : elle aurait honte de s'avouer dans sa sphère....Plus rassurant,pour ne pas être arrêtée de nouveau.

-Ho... cela ne me servirai pas a grand chose de garder le silence... en revanche, je suis sûr que mon silence aurai... plus d'utilité... pour vous...

Le jeune femme tourna de nouveau la tête vers l'homme de main, son sourire ne la quittant toujours pas.

-Je me trompe ?

Une idée en tête ? Possible...

Mercer plissa les yeux,conscient d'être soudain la proie d'un petit jeu qu'il n'était pas sûr d'apprécier.Parceque l'intrigue venait d'une femme ouparceuqe cette femme était Sarah ? Les deux,à n'en point douter.
Après quelques secondes,il haussa les épaules,feignant l'indifférence.

-Je ne vois pas de quoi vous voulez parler,mademoiselle.Ce serait votre parole contre la mienne.Et vous faire connaître comme espionne venue voler des documents officiels dans le bureau du directeur de la Compagnie des Indes ne serait pas un coup de maître.

Il pouvait aussi l'envoyer crpoupir en prison...Non,David ne ferait jamais ça,enfin...Pour cette fois.

-Et puis....N'est-ce point vous qui vous défendez de n'avoir aucun lien quel qu'il soit avec personne ?

Cette histoire de "Pacte du Silence" s'annonçait difficile à mettre en place,décidément.

Sarah sourit d'amusement, frollant le four rire. C'était évident que sa parole ne vallait rien contre celle de l'homme de main, c'était chose pls que certaine !

-C'est vrai... mais après tout... cela ne changera rien... ou alors pas grand chose... alors pourquoi m'en priver ?

-Changer quoi à quoi ? Faire silence est une action sage,ça l'a toujours été,et ça le sera toujours.Et pourtant,cela ne change au problème.Notre...Votre cas reste sur le fil du rasoir,et vous souriez...Quel optimisme,je vous envierais presque.

Il était clair qu'à cet instant,David était mort d'admiration...S'il en avait eu le courage,l'homme de main en aurait levé les yeux au ciel avec effronterie et lassitude.Chaque discussion partagée avec la jeune femme devait-elle sans cesse se jouer sur des argumentations aussi rudes et froides que des lames d'épées ?
Mercer,après un bref soupir,décida de s'occuper.Tournant le dos à la voleuse,il se mit en tête d'arranger les documents et feuilles délaissées sur le bureau du Lord,dérangées par la quête sans but de Sarah ou par la brise venue du dehors.Qui sait,peut-être qu'en relevant les yeux,dans quelques secondes,elle aurait disparu dans le couloir...Mais était-ce vraiment ce que voulais l'assassin ?

Oh oui, pour sourire, elle souriait de plus, se sourire d'amusement s'agrandit quand Mercer faillit dire "notre". En faite, elle souriait presque tout le temps, même quand la situation et plus que désespéré... et ce n'est pas maintenant qu'elle allait arrêter de sourire.
Elle le regarda arranger les documents, pendant quelques minutes, et fini par dire:

-Bon... hé ben... je vais vous laissez... je n'ai plus rien a faire ici... !

Les yeux toujours tournés vers son ouvrage,le mercenaire sembla ne pas avoir entendu.Seul un unique signe aurait pu détromper la voleuse : le mouvement de ses mains s'était imperceptiblement ralenti...Un dur moment à passer sans savoir pourquoi on se sent mal,comme tant d'autres.

-Si vous estimez que c'est la meilleure chose à faire...Je ne vois aucun motif à opposer à cette décision.

Mais était-ce pour autant que tout avait dit entre eux ? Aha...Mystère.Pour le savoir,une autre rencontre,une énième...Ou peut-être tout cela n'était que deux chemins proches mais ne se rejoignant jamais.Destiny is destiny...Et même si Mercer avait voulu y changer quelque chose,tout tait impossible et verrouillé.D'ailleurs,le sourire de Sarah aurait découragé les plus audacieux.

Sarah partit donc, mais a peine venait elle de franchir la porte, qu'elle se retourna et alla se placer a côté de l'homme de main.

-J'oublier...

Elle glissa sa main dans sa poche et en sortit la dague que Mercer lui avait donner la dernière fois et la posa sur le bureau, non loin de sa main.

-Je ne pense en avoir encore besoin...

Après un dernier sourire, elle se décida a quitter pour de bon le bureau.

L'homme de main resta silencieux un bon moment après que Sarah ait vidé les lieux,les yeux rivés sur le poignard déposé,son arme.C'était étrange,Dave ne savait qu'en penser : par ce geste,la jeune demoiselle voulait-elle signifier qu'elle rompait tous liens avec lui ? Que la frontière était définitivement tracée...?
Le sourire qu'elle avait eu avant de partir effaça cette triste hypothèse.Non,cet engin de mort était retourné à son véritable propriétaire et montrait de ce fait la solidité d'un lien inconnu,fin comme un fil de soie,quasi inexistanciel,dont tous deux se défendaient.Mieux qu'une preuve,une promesse...
Mercer joua un instant avec son couteau,un demi sourireaux lèvres,se demandant où tout cela mènerait bien.Puis il la fit glisser dans sa manche avant de sortir à son tour,à la recherche de son son patron avec qui il devait approfondir les détails du fameux plan évoqué au tout début de l'entrevue.