Ledermann,le retour

Cela faisait à peine deux heures que la lourde porte de fer rouillée s'était refermée sur Sarah.etrangement,on avait cru bon de lui rendre sa cellule,bien que le plafond suinta d'eau et que le banc de bois fut à moitié pourri.
Le peu de résisytance de la jeune fille avait fait tiqué Mercer.Autant d'assurance cachait souvent un mauvais coup.Il était donc resté nonchalament assis en face du cachot,surveillant du coin de l'oeil la prisonnière tout en s'évertuant à démonter puis remonter un pistolet de sa collection.Le Lord ne lui avait pas spécialment demandé de monter la garde,mais il voulait parer une éventuelle fugue.David glissa quelqus mots à la sentinelles qui emprunta le sombre couloir de la sortie...Pour ne pas réapparaître.Et dans l'aile vide de la prison,il ne restait plus que Sarah et l'homme de main.

Sarah fatiguer, s'était assise contre le mur. Elle voulait dormir mais n'avait pas trop confiance en Mercer. Elle s'occupa alors avec ses cheveux et, le regardant du coin de l'oeil, murmura pour elle même:

-Quand va t-il enfin se décider a bouger de la !

En effet, Sarah avait en tête un plan mais si Mercer était la elle ne pourrai pas faire grand chose ce qui fesai monté sa colère.

Un semblant de sourire traça une ligne ironique sur le visage marqué de l'homme.Discret,mais pas sourd.

-Pourquoi donc,mademoiselle ? Ma présence vous gêne-t-elle à ce point...?

Il avait parlé tout haut,comme s'adressant au plafond,sans même regarder la prisonnière.Sa proie.Car il comptait bien tester de nouvelles techniques venues d'Orient pour arracher aux récalcitrants quelques informations intéressantes.

Il lui lança un regard empli de pitié ironique,ressemblant étrangement à celui du Lord lorsqu'il voulait paraître désolé alors qu'en fait,il se fichait royalement de la cause.

-Malheureusemnt,votre dernière escapade ne peut se reproduire.Vous allez devoir me supporter encore longtemps.Disons...Les vingt prochaines années.

Cela tombait bien,il avait du temps à perdre...Et il recommença pour la dixième fois à démonter son arme.

Sarah croisa ses jambes et mis ses bras autour. Sa colère commençait a monter mais dit calmement:

-Super ! Mais au moins j'aurai un endroit ou dormir....

-Et quelqun à qui parler...,continua-t-il d'un ton qui se voulait suave.

Il la fixa longuement,se demandant s'il ne perdait pas son temps en utilisant la "méthode douce".Après tout,peut-être serait-elle plus raisonnable que la première fois.

-Une confession avant que la situation devienne vraiment désespérée pour vous...?

Sarah se leva et appuia son dos et sa jambre droite contre le mur. Elle le regarda et dit:

-Je n'ai pas besoin d'en faire !

Mercer la regarda droit dans les yeux,intrigué.Comme tous les pirates et gens de peu de foi,ils tenaient tête à la EITc quoi qu'il arrive,même s'ils étaient dans le plus parfait des torts.Cela tombait bien,il adorait jouer au jeu du chat et de la souris.Il gagnait toujours.

-Alors quitter cette terre sans avoir confesser vos péchès ne vous gène guère...? Quoi que,je vous comprends,votre misérable personne ne vaudra pas plus ailleurs qu'içi.

Une belle estime d'elle-même...Mais une pirate ne valait rien,pas même un droit de considération en tant qu'être humain.

Il la regarda froidement,comme on regarde quelqun qui agonise,sans intérêt.

-Allons droit au but,donc : mort lente ou rapide ?

Lui ou le bourreau ? Il y avait tellement de façon de périr entre ces murs de pierres....

Dérisoire.Elle ne se ferait jamais à l'idée d'être vaincue,de devoir baisser la tête sur son passage ? Peut-être pas jusqu'aux suppliques,mais que cela sonne au moins correctement...

-La galanterie innée chez moi,je suppose...

Et David avait de l'humour,en plus.
Il interpela une sentinelle et lui murmura quelques mots à l'oreille,sans quitter Sarah des yeux.L'homme ricanna et partit au petit trot,visiblement ravi de l'information à faire passer.

-Mais qui a dit que vous alliez mourir de suite...?

Une jeune femme plutôt bien faite dans un fort empli d'hommes n'ayant pas quitté ces murs depuis des semaines représentait un attrait plus que certain...

Sarah regardait a la fois l'homme et Mercer. Quand l'homme ria, elle regarda Mercer d'un oeil noir.

-Je sais pas... une intuition peut être ! Et... puis-je savoir ce que vous lui avait dit ?

Dave savoura pleinement cette petite longueur d'avance que Beckett lui avait conseillé de toujours avoir avec n'importe qui.Ainsi,on manipule aisément et la victoire finale n'est pas qu'une illusion.

-Oh,rien de vraiment faux...Vous vou êtes getiment proposée pour que je choississe votre avenir.Or,notre fort compte un nombre croissant de célibataire souhitant trouver l'âme soeur.Je me montre donc des plus serviables en leur présentant une épouse possible...

Son rictus tenant place de sourire se fit plus appuyé,plus atroce.

-Mais il est normal que ces messieurs essaient la marchandise avant de se décider.

Mercer obsefva avec aplication la crosse de son arme,dans la plus irritante des indifférences.Il comptait les secondes,pesant le pou et le contre.Après tout,le Lord avait promis à Eva de faire d'elle une damoiselle bien éduquée,mais il ne lui avait pas certifié l'état dans lequelle Sarah sortirait du fort...

-Croyez-moi,avec ces gaillards là,toute protestation est inutile.Et pourquoi les priver ainsi ? Ce sont de braves garçons,un peu rustres,mais qui pourraient combler n'importe quelle femme...

Au loin,on entendait déjà le bruit des bottes des soldats,arrivant au petit trot,exaltés par l'odeur de la chair féminine fraiche.

-Mais avec moi,vous pouvez négocier,Dieu merçi.

Sarah se rapprocha de la porte.

-Peut être mais pas moi !

Sarah entendit les bruit des bottes. Elle tourna la tête vers la porte puis se retourna vers Mercer après avoir réfléchit un moment.

-A bon ? Et quel genre de négociation ?

Cette demoiselle avait peut-être ecore un peu de cervelle récupérable...Mercer reporta son regard qu'on aurait juré rieur sur la jeune fille.

-Du genre composée de mots et non d'actes,seul à seul.A moins que vous préféreriez comparer d'abord ma proposition à celle de mes hommes....

D'un bond athlétique,il se leva et vint se placer à un mètre de la porte de la cellule,tirant à moitié les clefs de son pardessus.

-Faîtes votre choix,Sarah.

Sarah réfléchit un moment et hocha la tête.

-D'accord...

-Bien.

Mercer enclencha la clef dans la cerrure et l'ouvrit d'un rude mouvement du poignet.sarah n'avait pas fait un pas à l'extérieur que déjà les sentinelles arrivaient,goguenardes,échangeant des plaisanteriues douteuses et plus que mal placées.

-Désolé messieurs,je suis en affaires avec cettejeune personne.Retournez à vos rondes.

Bien sûr,ce nouveau plan ne réjouissait pas les hommes déjà près à "discuter" avec la voleuse.Mais le regard meurtrier de l'homme en noir accompagné d'un geste éloquent semblant tirer de son veston une de ses dagues stoppèrent les protestations et ils tournèrent les talons sans demander leur reste.
David finit de sortir l'objet qui avait tant impressioner ss hommes.C'était en fait...Une seconde clef qui fut employée à déverrouiller la porte d'une pièce annexe,ancienne armurerie qui aujourd'hui servait de salle d'interrogatoire,qui fut aussitôt refermée avec soin lorsque la demoiselle et l'homme de main furent entrés.Les bottes de Merer crissèrent sur la paille fraiche tandis qu'il s'adossait au mur de pierres froides.

-Asseyez-vous,lui lança-t-il en lui indiquant du menton une chaise des plus louches d'où pendait des chaînes.

Sarah suivit Mercer jusqu'à la pièce. Quand il lui dit de s'asseoir Sarah répliqua:

-Et les s'il vous plaît c'est pour les chiens ?

Puis après avoir jeter un bref coup d'oeil a la chaise elle s'assit et attendit.

-Exactement.Mais puisque vous êtes bien pire qu'eux,je m'abstiens...

A ce jeu-là,il était le plus fort.aurait-il pu éprouver une quelconque admiration pour cette gamine qui restait droite,la tête haute,même en plein orage...? Pour cela,il aurait fallu qu'il puisse éprouver quelque chose.
Comme s'il allait lui proposer un rafraichissemnt !
Lentement,avec toujours ce sourire de mauvaise augure aux lèvres,Mercer se mit à marcher pensivement autour de la prisonnière,comme un loup près à sauter à la gorge d'un agneau.

-Je dois vous avouer que je suis admiratif.Que dire de plus devant votre force de caractère...? Ou devrais-je dire votre profonde bêtise.

Brusquement,le mercenaire posa ses mains sur le dossier du siège,se penchant sur la nuque de Sarah.Le souffle chaud et affolant de sa respiration courra le long de son cou tandis qu'il répliquait,cinglant :

-Mais parceque vous me résistez...!

Il continua en persiflant,mais en ne bougeant pas d'un pouce.

-Ne vous entêtez donc pas,votre tante ne mérite pas de perdre si vite un nouveau membre de sa famille...